Les insinuations d’un article commandé de l’agent Beau sur l’ex-DRS
Par Karim B. – Le fondateur du site de désinformation Mondafrique vient de publier un article commandé sur les services secrets algériens. Article truffé de mensonges dont la finalité est de torpiller les efforts harassants entrepris par l’Algérie depuis de longues années pour rétablir la paix au Mali.
Nicolas Beau invente des histoires sur des supposées accointances entre les services de renseignement algériens et le Malien Iyad Ag Ghali. Des sources informées se disent persuadées que cette sortie de Mondafrique est téléguidée par des officines qui voient d’un mauvais œil une réussite de l’initiative de l’Algérie qui œuvre à mettre fin au conflit malien et à réunir les différentes parties autour de la table des négociations pour unir leurs forces contre les groupes terroristes qui infestent le nord de ce pays.
«S’il (Iyad Ag Ghali, ndlr) n’est jamais arrêté, c’est que celui que l’on surnomme « le lion du désert » n’a rien perdu de son influence dans la région. Ses puissants réseaux, de Kidal aux ex-renseignements algériens (DRS), en passant par des personnalités en vue à Bamako, en font une personnalité incontournable, pesant de tout son poids dans la crise malienne», allèguent ceux qui ont fait écrire à Nicolas Beau cet énième article mensonger qui pointe du doigts les services secrets algériens dans le but clair de montrer l’Algérie comme étant le pays qui empêche l’aboutissement à une solution au conflit malien et qui, par là-même, gêne l’intervention de l’armée française au Nord-Mali en y entretenant des groupes armés.
«Personne ne semble très pressé d’arrêter Iyad Ag Ghali, le charismatique leader du mouvement islamiste Ansar Dine, pourtant inscrit sur la liste des terroristes recherchés par le département d’Etat américain», écrit encore Nicolas Beau sous la dictée, dans l’hypothétique espoir de voir Washington réagir pour demander des comptes à l’Algérie.
L’objectif caché derrière cette nouvelle manœuvre de l’agent Beau est flagrant. Ses acolytes du «qui tue qui» s’y essayent, en vain, depuis bientôt trente ans.
K. B.
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