L’UA recommande la mise en place d’un mécanisme africain pour l’autodétermination du peuple sahraoui
La mise en place d’un mécanisme africain pour permettre à l’Union africaine (UA) d’apporter un «appui efficace» au processus conduit par l’ONU, basé sur les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, en vue de parvenir à l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental, a été recommandée, dimanche soir à Nouakchott, par le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki.
«Il est souhaitable que la conférence de l’UA mette en place un mécanisme africain à même de permettre à l’UA d’apporter un appui efficace au processus conduit par les Nations unies, basé sur les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité», a souligné M. Faki dans un rapport sur la question du Sahara Occidental présenté à l’occasion du 31e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA.
Les résolutions pertinentes de l’ONU ont, de façon constante, demandé aux parties de reprendre les négociations sous les auspices du secrétaire général de l’ONU, «sans conditions préalables et de bonne foi en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental dans le contexte d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations unies», lit-on dans le rapport présenté par M. Faki lors d’une séance à huis clos au sommet de l’UA.
Ce mécanisme, selon l’APS qui rapporte l’information, encouragerait les parties à faire preuve de «flexibilité et d’esprit de compromis, interagirait avec les Nations unies et en tant que de besoin avec d’autres acteurs pour mobiliser le soutien le plus large possible aux efforts de l’ONU et réfléchirait, en étroite collaboration avec les Nations unies, à la substance du compromis souhaité», note le document, soulignant qu’il est «crucial que l’UA s’implique activement dans la recherche d’une solution au conflit, au titre de sa responsabilité dans la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité sur l’ensemble du continent».
Faki a également mentionné dans son rapport le rôle de l’UA qui devrait viser à «accompagner et à soutenir les efforts des Nations unies», précisant que l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies conduit, depuis sa prise de fonction, des «consultations intensives» avec les parties, lesquelles ont exprimé leur «engagement à coopérer avec lui».
Dans les conclusions de son rapport, le président de la Commission de l’UA a notamment affirmé qu’il est important que l’UA «se mobilise pour contribuer significativement à la recherche d’une solution et d’appuyer plus effectivement les efforts des Nations unies qui sont saisies du dossier».
R. I.
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