Tizi Ouzou : 8e édition du Festival de la poterie de Maâtkas

festival de poterie tizi Ouzou
La région de Maâtkas est connue pour sa poterie traditionnelle. New Press

La 8e édition du Festival local de la poterie de Maâtkas (25 km au sud-ouest de Tizi Ouzou) se tiendra du 25 au 29 juillet, ont annoncé lundi les organisateurs, a rapporté l’agence de presse officielle APS.

Cette nouvelle édition sera abritée, à l’instar de la précédente, par le collège Ounar Mohamed, qui accueillera le marché de la poterie, ainsi que plusieurs autres activités, a-t-on indiqué. La région de Maâtkas est connue pour sa poterie traditionnelle à colombins, richement décorée et exclusivement féminine.

Il est prévu, lors de cet événement, une exposition-vente de poteries et d’autres objets d’artisanat traditionnel (tapis, bijoux, vannerie, habits traditionnels), une animation culturelle tout au long de cette manifestation et des ateliers de démonstration de fabrication de poterie au profit d’enfants qui seront animés par les potières de Maâtkas. Cette dernière activité sera une occasion de transmettre le savoir-faire aux futures générations, a-t-on noté.

Quatre conférences-débats seront aussi au programme. Elles aborderont les thèmes : «La poterie kabyle : objet ethnographique, objet d’étude, objet commercial», animée par Mohamed Dahmani ; «Les territoires de la poterie modelée en Grande-Kabylie», par Zohra Saheb ; «La valorisation institutionnelle des savoir-faire locaux : entre valorisation administrative, sauvegarde et reconfiguration des métiers artisanaux», par Mouloud Berbar, tous trois enseignants à l’université de Tizi Ouzou. Une autre conférence sur «L’exploitation des archives locales pour la mise en valeur des savoir-faire artisanaux» sera présentée par Taleb Sidhoum Houria de l’université de Béjaïa.

R. C.

Comment (2)

    Yeoman
    29 juillet 2018 - 0 h 44 min

    Les artisans algériens ont vraiment intérêt à évoluer, à se donner de la peine pour faire du vrai travail au lieu de bricoler à la hâte des objets moches qu’on dirait fabriqués par des enfants de la maternelle. Des objets qu’ils vendent ensuite à des prix absolument exorbitants. Personnellement, j’achète pas mal d’objets artisanaux en Algérie, y compris des poteries de Maatka. Et ce n’est pas parce que c’est beau, loin de là. Je le fais par je ne sais quel sens du devoir et tout en sachant qu’au même prix, je peux me payer une véritable petite merveille fabriquée en Asie ou ailleurs. Encore une fois, les subventions en Algérie constituent un véritable massacre de toute créativité, de toute initiative, de tout véritable travail. Tout le monde croit avoir le droit de se faire payer rien qu’en remuant le petit doigt.

    Kahina-DZ
    11 juillet 2018 - 15 h 40 min

    Quand j’ai vu la photo, je me suis dit: Dieu Merci ! nous sommes encore des Algériens.
    Il faut sauvegarder notre patrimoine et nos repères.

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