Réunion à Alger de la 6e session du Comité bilatéral frontalier algéro-nigérien
Le Comité bilatéral frontalier algéro-nigérien (CBF) tiendra, dimanche et lundi au Centre international des conférences Abdelatif Rehal (CIC) à Alger, sa 6e session consacrée à renforcer la coopération sécuritaire et socioéconomique au niveau des zones frontalières, rapporte l’agence de presse officielle APS.
Le Comité bilatéral frontalier, présidé par les ministres de l’Intérieur des deux pays, a été créé conformément au protocole d’accord du 30 octobre1997 à Alger, en vue de renforcer la coopération au niveau des villes frontalières, et ce, à travers la promotion des échanges notamment dans le domaine de la coopération sécuritaire au niveau des frontières, la mobilité des personnes et l’immigration clandestine, la coopération économique dans toutes ses dimensions, particulièrement en matière de développement durable et la coopération socioculturelle.
Les travaux de la 5e session du CBF, tenus fin juillet 2015 à Niamey, avaient abouti à la mise en place de mécanismes de mise en œuvre des recommandations issues des différentes sessions, dont «un organe de veille et de suivi». Il s’agissait notamment de renforcer des actions communes en vue de juguler le phénomène de l’immigration illégale, l’inspection et l’entretien de la bande frontalière, le renforcement des moyens de lutte contre la contrebande et l’insécurité ainsi que l’occupation rationnelle de l’espace et l’organisation de patrouilles simultanées, coordonnées au niveau des frontières communes avec des points de jonction pour l’’échange d’informations. Il était question également de l’intensification des échanges de personnels entre les responsables des régions et les wilayas frontalières et de la dynamisation de la coopération décentralisée entre les collectivités des régions frontalières, notamment par des visites des différents responsables.
Pour les autorités algériennes, la zone frontalière entre les deux pays constitue «un pont pour la promotion de l’amitié, de la fraternité, de la coopération et de la complémentarité, mais elle fait face à des contraintes sécuritaires multiples, dues essentiellement à la présence de groupes terroristes qui s’alimentent des fléaux connexes dont en particulier le narcotrafic». L’Algérie accorde un intérêt particulier à la sécurisation de ces zones pour les mettre à l’abri des réseaux terroristes et criminels, notamment à travers le renforcement de la coopération bilatérale dans le domaine militaire et sécuritaire afin de d’instaurer un climat propice pour leur développement socioéconomique durable.
R. N.
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