Tizi-Ouzou : l’unité algéro-indienne de montage de tracteurs fin prête pour entrer en exploitation
L’unité algéro-indienne Mahindra, de montage de tracteurs agricoles réalisée à Tizi-Ouzou (zone industrielle de Oued-Aïssi), est fin prête pour entrer en production, a indiqué mercredi à l’APS son PDG, Lahlou Azouaou.
Selon Azouaou, «il ne manque que l’autorisation des autorités compétentes pour l’importation de la matière première» pour l’entrée en exploitation de cette usine dotée d’une capacité de production de 3 000 tracteurs/an et qui dispose d’une chaîne de fabrication de matériels d’accompagnement d’une capacité de 2 700 unités/an.
Afin de s’assurer que tout est prêt pour l’entrée en production de cette unité, dont le coût de réalisation dépasse les 2,5 milliards de dinars, un représentant du partenaire indien, le responsable régional des opérations de développement des relations en Afrique du nord, Bobby Salwan, s’est rendu ce mercredi à Tizi-Ouzou où il s’est entretenu avec son homologue algérien, Lahlou Azouaou. Ces deux partenaires ont été reçus par le président de l’Assemblée populaire de wilaya (APW), Youcef Aouchiche. Ils ont rappelé l’importance de cette usine qui prévoit de créer 220 postes d’emploi directs en début d’activité pour dépasser les 500 en pleine activité, ainsi que plus de 1 000 autres postes d’emplois indirects qui seront créés par la mise en place de réseaux de distribution dans différentes wilayas.
Aouchiche a, pour sa part, rappelé que l’APW accorde une importance particulière aux investissements créateurs de richesses et d’emplois dans la wilaya, en accompagnant les opérateurs économiques dans leurs démarches pour la concrétisation de leurs projets.
«L’unité de montage de tracteurs, réalisée à Oued-Aïssi, est un investissement qui constitue une grande valeur ajoutée en termes de création de richesse et d’emplois, d’où l’importance de son entrée en exploitation dans les meilleurs délais», a indiqué à l’APS cet édile.
Joint par téléphone, le directeur local de l’industrie et des mines, Djouadi Hamid, a assuré que sa direction «suit de très près ce dossier qui est pris en charge au niveau du ministère de tutelle».
R. E.
Comment (10)