Bouteflika qualifie le défunt Yahiaoui d’homme de sacrifices
Par Hani Abdi – Le président Abdelaziz Bouteflika a adressé un message de condoléances à tous les membres de la famille du moudjahid Mohamed-Salah Yahiaoui, qui est décédé vendredi 10 août, à l’âge de 81 ans.
Le président Bouteflika a mis en avant dans son message les qualités intrinsèques d’un homme «hors du commun», préparé au sacrifice pour le pays. Le chef de l’Etat, qui a eu à bien connaître le défunt, affirme garder le souvenir d’un homme qui s’est toujours mis au service de la patrie aussi bien durant la guerre de Libération où il était l’un des premiers officiers de l’ALN qu’à l’Indépendance.
«C’est avec une grande affliction que je présente mes sincères condoléances suite à la perte d’un brave compagnon d’armes et un fervent défenseur des principes et idéaux nobles, à savoir le moudjahid, militant et cher ami Mohamed-Salah Yahiaoui, qui s’est engagé avec bravoure sur le champ de bataille aux côtés des vaillants ayant longuement lutté dans les maquis et partout, sans jamais un jour baisser les bras ou montrer un signe de faiblesse, vivant en toute plénitude, altruiste de nature avec le sacrifice pour mode et le martyre comme aspiration», écrit le président de la République qui décrit ainsi «un jeune lion de la Révolution» qui n’a pas manqué à l’appel du devoir, endossant un lourd fardeau que même les braves et les vaillants n’oseraient assumer pour s’affranchir des griffes d’un occupant qui a accaparé notre chère patrie et pris en esclave son peuple pour plus d’un siècle, jusqu’au déclenchement de la Guerre de libération nationale, lors de laquelle les moudjahidine ont mis à rude épreuve les forces coloniales, réussissant grâce à leur courage et à l’aide de Dieu, en dépit d’un flagrant déséquilibre des forces, à se faire justice et à recouvrer l’indépendance de notre pays».
Pour le président Bouteflika, Mohamed-Salah Yahiaoui, enterré vendredi 10 août au cimetière de Sidi Yahia, a eu le mérite de contribuer à l’édification de l’Etat algérien moderne.
H. A.
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