Temmar : résiliation des contrats de 475 entreprises accusant des retards dans la réalisation de projets de logements

résiliation, Abdelwahid
Le ministre de l'Habitat sévit contre les contrevenants. New Press

Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, a annoncé samedi à Tipasa la résiliation des contrats de 475 entreprises accusant des retards dans la réalisation de projets de logements, soit un total de 25 000 logements.

Intervenant en marge de la cérémonie de remise des décisions d’attribution de 500 logements publics locatifs (LPL) ainsi que des décisions d’attribution d’aides au logement rural au siège de l’APW, Temmar a précisé qu’en dépit des réalisations enregistrées dans le secteur de l’habitat, plusieurs projets sont à l’arrêt ou en retard, une situation qui incite le ministère à prendre des mesures coercitives à l’encontre des entreprises retardataires, tout en procédant à leur remplacement par d’autres capables de poursuivre les travaux dans de bonnes conditions.

Parmi les mesures prises à l’issue d’une série de rencontres entre le ministère de tutelle d’une part et les maîtres d’œuvre et les acteurs sur le terrain d’autre part, le ministre a cité la résiliation des contrats de 475 entreprises, et ce après parachèvement de toutes les procédures légales. Dans ce cadre, Temmar a indiqué qu’en dépit que le ministère avait veillé au respect des critères de qualité dans la réalisation, «quelques cas rares de fraude dans la réalisation ont été enregistrés, en raison du manque de suivi par les maîtres d’ouvrage et certains bureaux d’études».

«Pour mettre fin à ce genre de dépassements, des commissions d’enquête ont été dépêchées pour déterminer les responsabilités de chaque partie et prendre des mesures coercitives à l’encontre des auteurs de manipulation ou fraude dans la réalisation des logements.»

R. E.

 

Comment (6)

    Brahms
    22 août 2018 - 4 h 17 min

    475 entreprises de charlatans. Avant de donner un marché à une entreprise, on fait 03 appels d’offres pour les mettre en concurrence afin de jauger les prix, la qualité, leur savoir – faire, leurs antécédents de constructions. On n’attend pas que ces entreprises commencent à planter des fondations avec des maçons du dimanche, coule du béton, pour ensuite se rendre compte quelques années après de toutes les mal – façons réalisées. Enfin, ces entreprises ont elles la capacité financière pour indemniser les victimes, ont elles une assurance professionnelle garantissant les dommages causés aux victimes, y a – t – il des procédures judiciaires en référé qui permettent de sauvegarder les droits des victimes, j’en doute fortement

    Anonyme
    18 août 2018 - 23 h 41 min

    monsieur Temmar je vous avoue que je suis prêt a prendre votre place pour la bonne raison que je n aime pas le (café) ensuite je ne prendrai que des entreprises qui ont des contrat d assurance qui les couvres des malfaçons du travaille bâcle des respects délais de la qualité des finis travaux et la garantie et service après la fin des chantier ce qui fait que les entrepreneurs sont obliger de respecter le carnet des charges s ils veulent être assurer et vis et versa moi ça me facilite la tache et c est l assureur qui sera obliger de contrôler pour ne pas avoir a débourser en cas de dégât ,,,mon conseil est gratuit la première fois seulement ,,,,voue me remercierai plus tard

    Nasser
    18 août 2018 - 23 h 26 min

    Le secteur de l’habitat et de la construction est gangrené par la corruption! Tous le savent! C’est pour cette raison que les véritables gens du métier (ingénieurs… ) ne s’y aventurent pas ! Ceux qui ont tenté ont vite abandonné! L’un d’eux m’avait donné ce motif: « ils ne reste plus qu’ils deviennent mes associés » ! L’écrasante majorité des « promoteurs » (comme on les appelle) n’ont pas fait d’études (des maçons) s’ils les ont fait , ils acceptent la corruption. « si je dois gagner, sur un projet, 2 milliards de cts et distribuer 500 millions de cts je suis gagnant, sinon je ne travaille pas », avouent comme exemple certains……….

    Nasser
    18 août 2018 - 22 h 59 min

    C’est un exploit peut-être !!! On attend qu’il y ait 475 entreprises défaillantes pour décider? Quelle pagaille dans la gestion !!

    Nasser
    18 août 2018 - 22 h 52 min

    * Dans ce cadre, Temmar a indiqué qu’en dépit que le ministère avait veillé au respect des critères de qualité dans la réalisation, «quelques cas rares de fraude dans la réalisation ont été enregistrés, en raison du manque de suivi par les maîtres d’ouvrage et certains bureaux d’études»……
    __
    Il est bien sûr qu’il y a « quelques cas de fraude »?
    Il est certain que son Ministère « avait veillé au respect des critères de qualité »?
    – Soit ce Ministre est très mal informé par ces subordonnés qui eut-être « traficotent » aussi!
    – Soit il ment à cause de son incompétence!

    Gatt M'digouti
    18 août 2018 - 21 h 16 min

    Uniquement pour le retard Monsieur le Ministre? c’est à dire est acceptable tout travail même bâclé mais remis dans les délais? Vous savez pertinemment et nous aussi d’ailleurs, que les entrepreneurs lors des avis d’appels d’offres trichent sur le délai de réalisation pour s’accaparer des marchés, trichent sur la qualité, sur la quantité comme si on n’avait pas d’experts capables d’évaluer ces offres.
    Une fois le marché en main, ces entrepreneurs prennent tout leur temps, bien entendu le prix change aussi !
    Il a fallu voir un citoyen retirer des briques à la main d’un mur supposé fini et livré pour enfin on réagit, tout comme le RND a radié un sénateur après que les services de la police l’ont pris la main dans le sac !
    Tebboune avait mis en demeure tous ces faussaire et on l’a dégommé !
    Sur 475 Entreprises, combien appartiennent au boucher et à Haddad?

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