Pourquoi le front populaire est indispensable

bouteflika
Le président Bouteflika appelle à créer un front populaire qui reprendra le flambeau de la Révolution de Novembre 1954. New Press

Par Dr Hocine-Nasser Bouabsa – Dans le discours lu au nom du président de la République, à l’occasion du double anniversaire du 20 août – soulèvement populaire dans le Nord-constantinois en 1955 et congrès de la Soummam en 1956 –, parmi les points qui attirent particulièrement l’attention, il y a entre autres l’appel du Président à créer un front populaire qui reprendra le flambeau de la Révolution de Novembre 1954 et qui remettra l’Algérie sur les rails du développement.

Avec cet appel, le pouvoir politique reconnaît implicitement la nécessité d’élaborer un contrat national consensuel, qui permettra à l’Algérie d’envisager l’avenir avec plus de sérénité. Tant mieux ! Il vaut mieux tard que jamais ! D’autant plus qu’il est devenu évident depuis plusieurs années que ni le FLN, ni le RND, ni le FFS, ni le MSP – pour ne citer que ces partis – ne sont en mesure, pour des raisons diverses, d’éveiller l’intérêt et l’adhésion du peuple et de canaliser son engagement, son énergie, ses compétences et son génie, afin d’assurer à la nation algérienne la paix, la pérennité, la sécurité et le progrès.

Sachant que la très grande majorité des Algériens s’identifie à l’esprit du congrès de la Soummam et sa plate-forme idéologique, l’élaboration de la charte du front populaire devrait être chose facile et pourrait avoir comme référentiel socioéconomique la social-démocratie avec un formatage spirituel basé sur l’islam cordouan : savoir, progrès, séparation entre le politique et le religieux, solidarité, paix et tolérance. Elle devrait être précédée par la création de comités de soutien sur tout le territoire national. Pour cela, nul besoin de réinventer la roue ; il suffit de s’inspirer à travers le web et les réseaux sociaux, par exemple, du mouvement français La République En Marche ! créé en quelques mois et qui a pu s’imposer par la force des urnes. C’est une occasion en or pour toutes les jeunes Algériennes et tous les jeunes Algériens sincères et patriotes de prendre leur destin en main et d’investir le champ politique pour défendre et bâtir leur avenir.

Ce qu’il faut par contre éviter à tout prix, c’est de s’appuyer sur les structures existantes, mais malheureusement totalement défaillantes, des partis arrimés au pouvoir, en l’occurrence le FLN et le RND, surtout depuis leur jonction opérée il y a plusieurs années avec l’argent sale. Avec sa déclaration, le président de la République, qui est en même temps président du premier parti, a sciemment critiqué implicitement l’incompétence de leurs directions et particulièrement Ould-Abbès. Ce dernier ne peut donc plus se prévaloir du soutien du Président. Sa démission devrait être immédiate. Il devra dès lors s’abstenir dorénavant de parler en son nom.

H.-N. B.

Comment (28)

    Felfel Har
    26 août 2018 - 14 h 18 min

    Un front populaire oui, un troupeau de moutons de Panurge non! Celui qui a divisé le pays en castes, en privilégiés et en citoyens de seconde classe, n’a aucune autorité morale pour appeler aujourd’hui à un front populaire mobilisateur autour du mot d’ordre sacré de l’Unité de la Nation. Rendez le pouvoir au peuple, renoncez à vos privilèges, restituez au Trésor Public les fortunes volées, laissez les enfants du pays démontrer leurs compétences dans la gestion des biens publics. Partez! Et l’espoir reviendra! Et le peuple se libèrera du carcan qu’on lui a imposé depuis plus de 20ans! Et le peuple se mobilisera pour réaliser des prouesses dignes de ce nom pour développer (enfin) les infrastructures économiques et sociales qui lui ont fait cruellement défaut! Et il rétablira la justice, la même pour tous! Il est illusoire de croire que l’appel à la constitution d’un front populaire permettra la perpétuation du pouvoir actuel arrivé au bout du rouleau.

    Hocine-Nasser Bouabsa
    25 août 2018 - 10 h 59 min

    Pour ne laisser aucun petit doute quant à l’objectif de ma contribution, je tiens à apporter l’éclaircissement suivant:

    1. Le Front Populaire, dont il est question dans ma contribution, est ancré dans une vision stratégique du salut national placée dans le long terme et non un véhicule électoral tactique concu pour le 5e mandat. L’approche est compatible avec les rêquetes multiples des partis de l’opposition, qui appellent à un consensus national. Maintenant que le pouvoir politique a tendu la main et ouvert cette porte, il faut s’y engouffrer rapidement.

    2. Je n’ai à aucun moment mentionné dans ma contribution l’échéance d’avril 2019 et encore moins le 5e mandat.

    3. Il n’y a que les Guezzanates qui prendraient aujourd’hui le risque de s’aventurer à donner un pronostic sur les intentions de Bouteflika par rapport aux échéances électorale d’avril 2019. Pour les raisons objectives évidentes, il est très souhaitable qu’il s’abstienne à y participer.

    4. Le défaitisme n’a pas de place dans la mentalité et la tradition amazighes. Nous souffrons tous moralement de la situation de notre pays, mais nous devrons nous interdire de perdre l’espoir de voir l’Algérie s’engager dans une logique de développement, de progrès et de modernité.

    5. L’objectif du citoyen patriote n’est pas de se faire servir par la patrie mais de la servir avant tout. C’est avec cet esprit que l’on construit une nation. L’Algérie est un pays riche certes, mais sa population est passée de 8,5 millions en 1962 à 42 millions en 2018, soit une augmentation de 500% (pour comparaison l’Allemagne est passée de 75 millions en 1962 à 82 millions en 2018, soit une augmentation de 10%). On peut philosopher sur les failles du système de gouvernance depuis 1962. Mais notre problème est avant tout démographique. C’est cette pression constante et insoutenable, d’offrir chaque année à un million d’Algériens les commodités nécessaires à la vie, qui entraine la société dans une course contre la montre et qui en fin de compte engendre la mentalité du « chacun pour soi » et balise les chemins de la corruption et de l’argent sale. Aucun système de gouvernance au monde ne peut gérer l’explosion démographique de l’Algérie. responsabilité mais le mal vient surtout de la société, qui n’a pas encore pigé que mettre des bébés au monde dans un environnement socioéconomique hostile est presque l’équivalent du crime.

      Abou Stroff
      25 août 2018 - 13 h 56 min

      je ne comprends pas votre insistance à créer un front.
      n’a t on pas déjà plusieurs fronts?
      en effet, le FLN, le RND, le FFS,et même un Front officiellement dissous mais officieusement actif ne sont ils pas des fronts?
      moralité de l’histoire: n’est il plus logique d’insister sur le mélange des fronts au lieu de créer un nouveau front?

        Hocine-Nasser Bouabsa
        25 août 2018 - 15 h 22 min

        L’appel du Président à créer un front populaire est une critique ouverte et une gifle sonnante aux partis et à leurs leaders qui gravitent dans l’orbite du pouvoir. Cet appel les a totalement disqualifiés. Leurs structures sont corrompues et leur fonctionnement est basé sur la logique de la distribution de la rente et sur le clientélisme. Par ailleurs il est généralement plus facile d’intégrer des individus que des groupes ou ensembles.
        L’exemple français de La République en Marche (LREM) est assez édifiant, lorsqu’il s’agit de créer de nouvelles formations politiques. Dans ce sens, il est clair que l’on aura besoin pour le Front Populaire en Algérie d’un porte-drapeau comme Macron l’a été pour LREM. Qui pourrait être cet homme ? J’ai personnellement une idée, mais je la garde dans mon petit crâne, pour ne pas réveiller les mauvais esprits.

          Abou Stroff
          25 août 2018 - 16 h 06 min

          primo, je doute que le président, vu son état, ait appelé à quoi que ce soit et/ou critiqué quoi que ce soit.
          secundo, si les actuels fronts sont corrompus, qu’est ce qui empêcherait le nouveau front d’être corrompu comme le sont ses prédécesseurs? après tout, tous ces fronts évoluent ou vont évoluer dans le cadre d’un système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation et ni le président, ni sa cour ne semblent enclins à jeter les bases d’un dépassement du système.
          tertio, il faut être d’une naïveté maladive ou ne pas utiliser des lunettes théoriques performantes pour plaquer l’expérience qui a lieu, au moment présent, en france (formation sociale où le capitalisme a atteint sa plénitude) sur une formation sociale arriérée comme l’est l’algérie.
          PS: j’ajoute que, contrairement aux apparences, macron est, d’abord et avant tout, le représentant local du capital financier mondial dont la dynamique au moment présent peut faire l’économie des partis politiques traditionnels et des oppositions désuètes entre soi disant droite et soi disant gauche.
          en d’autres termes, il me semble que macron préfigure la gestion future des capitalismes locaux par le capitalisme mondial.

      awrassi
      27 août 2018 - 8 h 15 min

      Mao a réussi à chasser les ennemis de la Chine et à donner à manger à plus d’un milliard de Chinois … Avec le Parti communiste et sa doctrine marxiste-maoïste ! Le « popularisme » n’est pas un programme économico-politique; vous souhaitez la jonction d’intérêts divergents, chose impossible et illusoire. Demandez à un patron d’augmenter ses employés, vous verrez s’il est « frontiste » … L »Algérie a besoin d’un parti unique patriote et nationaliste qui mettra en place une économie socialiste et populaire. Rien d’autre que cela pour sa survie.

    Zaatar
    24 août 2018 - 22 h 11 min

    En décomposant le vecteur « le front populaire national » sur les deux axes orthogonaux du système régissant le pays, On se rendra compte aisément que la décomposition donne sur l’axe des X la distribution de la rente, Et sur l’axe des Y la prédation. Ce qui résume totalement l’article de notre ami intervenant le Dr hocine nasser Bouabsa.

    MELLO
    24 août 2018 - 19 h 55 min

    Pourquoi le front populaire est indispensable , nous dit le Dr Bouabsa. Une réflexion des plus logique, si celui qui incarne la haute autorité donnait un vrai sens aux mots. Rappelez vous le discours de Mai 2012 a Setif qui définissait une fin de mission pour ces
    «  tab ndjann houm » , mais plus de quatre annees après aucune fin de mission n’a été signifiée. De plus les appels a la mobilisation, de la jeunesse, sont monnaies courantes chez ce pouvoir , lui qui ne fait qu’enfoncer ces 3/4 de la population dans la précarité la plus totale et ce ne sont pas ces options offertes dans le cadre de l’ANSEJ ou de la CNAC et autre ANGEM ,qui aideraient ces jeunes a se developper , eux qui ont toutes les peines du monde a se frayer un espace dans ce monde de gros poissons affairistes qui raflent tous les marchés. Aujourd’hui, ces jeunes et leurs parents ne trouvent aucune ressource pour pouvoir rembourser ces prêts aux banques. Les pouvoirs publics ont beau accorder des rééchelonnements , mais le problème ne fait que s’accroitre. Si le President veut et tient a son front populaire, lui qui décide de mettre fin aux missions de hauts gradés de l’armée, il doit mettre fin a tous ces auto-proclamés responsables des partis tel que Ould Abbes. Quant a Mr Ouyahia, en sa qualité de Premier Ministre, pour cumul de fonction, il doit se retirer du poste de secrétaire general du RND. Ainsi le front populaire débutera par la fusion de ces deux partis. Ce front populaire nous rappelle étrangement le RPN que feu BOUDIAF voulait lancer, mais on se souvient aussi que les premiers a y adhérer furent ceux qui ne cessent de manger a tous les râteliers. Les mots ont un sens, avant de parler d’un front populaire , mettons nous autour d’une table pour avoir un vrai consensus national populaire.

    bedraham
    24 août 2018 - 10 h 20 min

    vous prenez le citoyen pour du betail, de quel front populaire s’agit t il? les citoyens vous les avez terroriser, occulter leur liberte et maintenant vous parlez d’un front populaire commencer par remettre votre tablier ensuite le citoyen decidera quoi faire.

    Anonyme
    24 août 2018 - 10 h 16 min

    LE FLAMBEAU S EST ÉTEINT EN 1962 ……….par les faux flnistes tel ould abbes , saadani , tliba ……..

    Anonyme
    24 août 2018 - 0 h 14 min

    Le president Bouteflika nous prend pour des allemands ou japonais, des gens qui aiment leur pays et qui se sacrifient pour lui, monsieur le président nous ne croyons plus a vos discours et moi personnellement je ne crois plus en ce pays, ni dans ses institutions ni ses valeurs, ni même sa religion, chaque 20 ans vous nous ramenez un front, front de libération, front islamique et maintenant un front populaire, l’algérien est il fait que pour le front? me concernant moi je n’adhère a aucun front, mes enfants ne feront pas le service militaire et même en cas d’invasion occidentale je ne lèverais même pas le petit doigt, SAHA AIDEK monsieur le president.

    Felfel Har
    23 août 2018 - 23 h 29 min

    Ceux qui ont géré le pays « zkara fi cha3b oua dhad echa3b » n’ont pas les qualités de rassembleurs. Le front populaire ne sera pas effectif tant que ceux qui ont plongé le pays dans la paupérisation, ceux qui se sont accaparés les biens qui reviennent au peuple, sont encore aux commandes. Qu’ils rendent au peuple sa souveraineté et son pouvoir, qu’ils restituent les biens volés, qu’ils laissent la place à des Algériens compétents pour gérer les biens publics et capables de hisser le pays vers des niveaux de développement jusqu’ici inégalés! En un mot, qu’ils s’en aillent! Nous ne pleurerons pas leur départ. Nous organiserons un nouveau départ, rassemblés autour d’un large front mobilisateur. « Salus populi suprema lex esto » (maxime du droit public romain qui signifie que toutes les lois doivent s’effacer dans le but ultime de sauver la patrie).

    anti khafafich
    23 août 2018 - 23 h 01 min

    c’est beau de parler de « créer un front populaire qui reprendra le flambeau de la Révolution de Novembre 1954 et qui remettra l’Algérie sur les rails du développement. » et j’en suis absolument d’accord, mais le problème c’est que de la génération du 1 er novembre il n’en reste que quelques têtes, l’époque de cette génération d’un certain 1er novembre a été confisquée par beaucoup d’escrots d’une autre génération ne voulant pas, qui plus est, faire passer le flambeau, résultat le flambeau d’une autre époque se trouve illégalement entre les mains d’une autre époque, un dilemme !!! comment faire ???

    mergou
    23 août 2018 - 22 h 05 min

    Eriger un front populaire autour de sa personne pour un cinquième mandat.Ceci est ma traduction de ce discourt. Qui vivra verra.

    Slam
    23 août 2018 - 21 h 04 min

    Un Front Populaire pour applaudir un Poster et écouter des Meddahs lire des lettres zaama écrites par Fakhamatouhou ?? Qui va expliquer au peuple et le convaincre de faire confiance à une Oligarchie gérontocratique pour construire l’Avenir ??? Désolé. Sans moi !

    Abou Stroff
    23 août 2018 - 20 h 55 min

    « Pourquoi le front populaire est indispensable » soutient H.N. B..
    je pense que le « front populaire » est indispensable pour camoufler la crise du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation qui sert essentiellement les intérêts de la marabunta dont bouteflika est le parrain du moment.
    en effet, quelles seraient les couches sociales qui composeraient ce front?
    –les rentiers du système qui monopolisent la distribution de la rente et se sucrent grâce à leur monopole?
    – les tubes digestifs ambulants qui reçoivent des miettes de rente et se complaisent dans l’état végétatif dans lequel il sombrent de plus en plus?
    et quel seraient les objectifs de ce front?
    – remettre en cause le mode de fonctionnement du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation?
    – critiquer l’idéologie religieuse dominante qui nous empêche de nous métamorphoser en citoyens, conscients de leur droits et de leur devoirs, citoyens qui formeraient une société civile en mesure de prendre en main sa destinée?
    ces interrogations me poussent,, avec la modestie qui m’étouffent, à soutenir que nous sommes face à la crise d’un monde ancien (le système rentier) qui ne veut pas mourir et que bouteflika et les couches qu’il représente et qui ont participé à la consolidation de ce monde ancien, ne peuvent, en aucun cas, prendre en charge l’avènement d’un monde nouveau (dont la logique serait aux antipodes de la logique du monde ancien) qui reposerait sur travail et permettrait l’émergence du citoyen de la société civile (au sens de Gramsci).
    moralité de l’histoire: il y a une lutte à mort entre projets de société et il me semble que seule une naïveté prononcée pousse certains à croire en la possibilité d’un quelconque compromis entre ceux qui profitent du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation et ceux qui aspirent au changement.

    Bouzorane
    23 août 2018 - 20 h 00 min

    Seul référentiel valable et seule source d’identification : l’ultranationalisme Algérien Algérialiste Algérophile Algérocompatible Algérosuffisant….
    On n’en veut pas de votre « cordou ».
    S’agissant de l’espagne, l’Algérie doit se soucier d’une seule chose : la récupération des iles canarie qui n’ont rien d’espagnole et méritent d’etre années par l’Algérie.
    L’internationalisme, sous toute ses formes diverses et variées (islamisme, baathisme, nord-africanisme, mena, maghreb, « cordoue » »,…) est toxique pour la Nation Algérienne.
    Cordoue!!!!!
    Toujours le même délire. Toujours à regarder ailleurs!… Stop à la fascination de l’étranger!!!
    A chaque fois, on nous sort une théorie fumante, comme par hasard toujours liée à l’étranger!!
    Concentrons nous sur nous-mêmes. C’est en Algérie que ça se passe!!! on s’en fiche complètement de l’etranger
    Il est plus que temps de mettre fin à toutes ces tentations internationalistes et d’opter pour un ultranationalisme pur et dur qu ne reconnais rien en dehors de la Nation Algérienne

    oui mais :
    23 août 2018 - 18 h 20 min

    oui mais la question est : qui c’est qui prendra possession du flambeau entre les mains ?

    mouatène
    23 août 2018 - 17 h 59 min

    enfin le Président de la République dévoile au peuple son intention après de multiples changements à tous les niveaux. la génération 1954, avec tous les honneurs, est invité à céder le flambeau à la jeunesse qui lui appartient maintenant de s’unir dans un front populaire qui prendra en charge la destinée de la nation algérienne. en 1954, les braves se sont réuni en un seul homme et ont créé le FLN et l’ALN pour combattre le colonialisme. mission accomplie. le Front de Libération Nationale et l’Armée de Libération Nationale ne peuvent etre les instruments d’ un quelconque parti mais les symboles de la nation. il ne doit etre permis à aucun parti de s’ en accaparer. que vive le peuple algérien dans la paix et la prospérité.

    Anonyme
    23 août 2018 - 17 h 56 min

    Cela fait 20 ans que l on attend ton départ ya tab djanou .

    Anonyme
    23 août 2018 - 17 h 51 min

    Vous melez sacrè et profane. L’Algerie n’est pas née apres l’islam. Le determinisme est la cause des problémes. On unit pas un peuple par des elements que ce meme peuple par une religion- quand bien meme elle serait totalisante, les sciences statistiques n’admettent pas un taux aussi elevé 99% de musulmans, ce qui contredirait meme le coran, sinon l’enfer serait inutile, c’est faire à la place d’Allah.
    C’est donc plus la necessité de controller la société qui fait recours au divin, paresse oblige on inculque « les sciences islamiques » aux enfants, pourque le régime n’ait pas de contradictoire. Or le religieux est une affaire personnelle en Kabylie, en effet pour uniformiser au rabais le régime construit des milliers de mosquées en Kabylie.
    Un mensonge ne devient pas verité par ancienneté. L’erreur a été le coup d’Etat et l’arabisation qui fit le lit de l’islamisme par glissement semantique et paresse. Du reste le régime qui a fait un massacre ne peut indiquer les bornes de reference. La Soummam a été tuée dans l’oeuf au congres du Caire qui introduit le devoir-devenir arabe, pour plaire à Nasser. Peut on assumer un mensonge historique anthropologique qui était ut5ile au régime comme constantes et prétendre ne pas deboucher sur les memes resultat? C’est cette recherche de la facilité qui revele tout le vide et l’urgence d’asseoir le pays dans ce provisoir qui dure. Un congres du caire ou de la Soummam peut statuer les theses politiques mais ne peut inventer une identité.

    Anonyme
    23 août 2018 - 17 h 44 min

    oui a un front national ; a condition ; de dissoudre le FLN et le RND responsable de la faillite de l Algérie ; révoquer l ensemble des walis , chefs de daira , et sg ; fermeture imminente de l ENA école nationale d administration . dissolution de l APN et le SENAT dont la composent est la plus médiocre du pays ragda oua tmange! rapatriement des fonds du peuple algerien par les apparatchiks et les affairistes véreux ! ce n est qu a ces conditions que le peuple adhérera éventuellement a cette proposition de démarche dirigée par des compétences hors système !

      Anonyme
      23 août 2018 - 20 h 51 min

      Yes,anonyme. Et en plus foutre le camp du club des pains la pire des humiliations envers le peuple! Meme les colons ne l’avaient pas fait! C tenants du pouvoir ne vivent pas ici. Comment demander un front populaire alors que ce peuple est ignoré,tenu à l’écart,muselé depuis 20 ans?? Comment demander un front populaire alors que vous vous mobilisez pour la  » continuité? » Bizarre.

    Rayés Al Bahriya
    23 août 2018 - 17 h 05 min

    Nul n’oublie le grand projet visionnaire de feu
    Le président Bouduaf, Allah yarhamou, pour avoir
    Proposé au peuple et nation algérien , d un
    Grand rassemblement patriotique national.
    Laisser les initiatives des volontés et du geni
    Algérien.
    Bonne et louable ‘initiative .
    Mais il doit être porté par la jeunesse post indépendance.

    Chaoui Ou Zien
    23 août 2018 - 16 h 31 min

    Fin de mission pour le faux FLN? Inchallah, esperons le. Il a suffisemment tarni l’image du vrai FLN, celui d’avant 62.

    Tarass Boulba
    23 août 2018 - 16 h 29 min

    Bouteflika appelle à créer un front populaire qui reprendra le flambeau de la Révolution de Novembre 1954 (en oubliant déjà au passage le flambeau du Congrès de la Soummam) pour remettre l’Algérie sur les « rails du développement ». Mais il le dit près de vingt ans après (oui 20 ans) , après avoir consommé un pouvoir totalitaire et sans partage !

    Trop tard ya tonton Bouteflika. Maintenant il faut penser beaucoup plus à te reposer car tu es trop vieux et surtout très malade…

    Argentroi
    23 août 2018 - 16 h 01 min

    Dr, et le gaz de schiste qu’est ce qu’on en fait ? On l’exploite maintenant ou on le laisse pour les générations futures ? Bouteflika en fait une affaire personnelle pour exploiter ce gaz de schiste contrairement à tes positions de principe ! On remarque déjà que tu réclames la démission de Ould Abbès pour que tu fasses la concession de devenir un ardent promoteur de l’exploitation du gaz de schiste.

    Hibeche
    23 août 2018 - 15 h 44 min

    Je suis d’accord avec vous , je l’ai toujours écrit ici même, qu’il nous faut un nouveau contrat social (J. Jacques Rousseau), un front populaire (France 1936), ou un consensus national (FFS depuis toujours, Makri été 2018). Le plus important est de construire un nouveau projet de société pour l’Algérie, en quoi la majorité des algériens croient et adhèrent, avec des règles claires, et des objectifs précis. Où tout un chacun se sent utile, et respecté. Où les lois de la république soient au-dessus de tous. Créer les conditions d’un débat et de pratique politiques ouverts et sains. Casser toutes les entraves administratives pour stimuler une croissance économique dans une économie ouverte etc… Si on continue sur la voie actuelle, sans que je ne sois pessimiste, on va droit contre le mur, et en ce moment là, on ne pourra pas se plaindre de l’ingérence étrangère.

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