L’inflation moyenne annuelle à 4,8% jusqu’à juillet 2018

poulet inflation
Le poulet a connu, durant le mois de juillet, une importante hausse de son prix. New Press

L’évolution des prix à la consommation en rythme annuel a été de 4,8% jusqu’à juillet 2018, a appris l’APS auprès de l’Office national des statistiques (ONS). L’évolution des prix à la consommation en rythme annuel en juillet 2018 est le taux d’inflation moyen annuel calculé en tenant compte de 12 mois, allant de août 2017 à juillet 2018 par rapport à la période allant de août 2016 à juillet 2017.

Quant à la variation mensuelle des prix à la consommation, c’est-à-dire l’évolution de l’indice du mois de juillet 2018 par rapport à celui du mois de juin 2018, elle est de 1,9%. En termes de variation mensuelle et par catégorie de produits, les prix des biens alimentaires ont inscrit une baisse de 4,5% en juillet dernier par rapport à juin 2018. A titre d’exemple, les prix des produits agricoles frais se distinguent par une chute de près de 8,7%, résultat de la baisse des prix de certains produits relevant de cette catégorie, notamment les fruits et légumes (respectivement -38,8% et -12,5%).

En revanche une hausse relativement importante, soit 3,9%, caractérise les prix de la volaille. Quant aux prix des produits alimentaires industriels, ils affichent une variation de +0,1%. Par ailleurs, les prix des produits manufacturés enregistrent une hausse de 0,5%, alors que ceux des services inscrivent un taux de +0,1%. Par groupe de biens et services, les prix de l’habillement – chaussures observent une hausse mensuelle de 0,2%. Ceux des meubles et articles d’ameublement ainsi que ceux des transports et communication affichent une légère hausse de +0,1%, tandis-que le groupe Divers enregistre une croissance de 1,4%. Le reste des groupes s’est caractérisé par des stagnations, selon la même source.

Pour rappel, la loi de finances 2018 prévoit une inflation de 5,5%.

R. E.

Comment (4)

    Hakikatoune
    29 août 2018 - 11 h 11 min

    Bonjour cher @Gatt M’digouti 26 août 2018 – 18 h 34 min , effectivement il y a ,comme vous dîtes,quelque chose qui cloche ! En prenant votre exemple de la pomme de terre (el batata), j’ai fait le calcul avec une calculatrice « haram » , celle des kofars, cela donne une augmentation de 180 % soit plus du double ((valeur actuelle 85 moins valeur passée 30)/divisée par valeur passée 30) multiplié par 100 , çà donne + 180 % .

    Mais ce n’est pas fini ! J’ai fait aussi le même calcul avec une calculette « halal » utilisé par le pouvoir, eh bien mon cher , vous ne croirez pas mais j’ai trouvé ….+ 4,8 % . Incroyable mais vrai !!

    Lghoul
    27 août 2018 - 13 h 10 min

    Sur quoi se basent-ils pour évaluer l’inflation ?
    Notre guru économique m’expliquera peut être pourquoi les prix sur mes reçus d’achats efféctués il y a 1, 2, 3 années continuent a grimper de 15 – 20% par an pour les même produits ? Apparemment l’essence qui a augmenté de plus de 50% est un “produit de luxe” comme les voitures et les costumes Armani.
    Ma conclusion est que seuls les produits subventionnés comme la semoule, l’huile et le lait sont considérés dans le panier du calcul, c’est a dire une inflation basée sur 3 produits de base. Le reste des produits a la consommation – legumes et fruits – ? Seuls 5% pourront se les permettre – Donc ils ont raison pour une fois: 5% de la population qui est en fait trabendiste et des détournements ne “représente” pas la majorité des consomateurs algériens pusique c’est 95% qui mangent du pain avec des fois du lait et des fois avec de l’huile (d’olive douteuse). Même en économie des nombres, ils trouvent des moyens pour tricher. Ne me dites pas qu’ils sont incompétents dans les politiques des astuces. Ils savent exactment ce qu’ils font.

    Gatt M'digouti
    26 août 2018 - 18 h 34 min

    J’achetais la pomme de terre à 30,00 DA avant le ramadan, maintenant elle vaut 85,00 DA, donc une inflation de 4,8%? Ahhhh la magie des chiffres !!!

    Hakikatoune
    26 août 2018 - 15 h 54 min

    Je m’avoue vaincu : je n’ai rien compris au calcul du taux d’inflation en Algérie ! Depuis bien avant le Ramadhan, je lis des comptes rendus de journalistes de la presse écrite qui évoquent des augmentations importantes de beaucoup de produits alimentaires, des chaussures, des vêtements et de tout autre chose et là on ne nous parle que de faible taux d’inflation !

    Pardon de poser la question mais qui est menteur des deux : le journaliste ou l’ONS ???? A chacun sa responsabilité de menteur ou pas et à chacun son droit de se défendre !

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