Le Maroc met en place un dispositif pour se prémunir contre le choléra
Par R. Mahmoudi – Après la Tunisie, où des mesures urgentes ont été prises dès l’annonce de la parution de l’épidémie de choléra en Algérie, c’est au tour du royaume du Maroc de se mettre en état d’alerte pour se prémunir contre une éventuelle contagion.
Selon la presse marocaine a rapporté, le ministre de la Santé, Anas Doukali, annoncera, en début de semaine, des mesures visant à renforcer le dispositif de surveillance contre le risque de propagation de l’épidémie de choléra.
Les mêmes sources prétendent que ce risque reste «très faible» du fait que le royaume marocain «a réalisé des progrès significatifs en matière d’éradication des maladies épidémiques qui constituent une menace réelle pour la santé publique, comme le choléra, le paludisme, la fièvre typhoïde et la lèpre».
Même réaction en Libye, reconnue pourtant comme un Etat failli depuis plus de sept ans, où le gouvernement a décrété l’état d’alerte pour faire face au risque de contagion provenant de l’Algérie, notamment par les zones frontalières.
D’après des sources locales, le ministère libyen de la Santé a instruit, dimanche, l’ensemble des établissements hospitaliers, ainsi que les organismes chargés du dépistage et les unités de protection de surveiller les Algériens qui se rendent sur leur territoire, en signalant le moindre cas suspect.
Le communiqué du ministère libyen a sommé tous ces organismes de signaler immédiatement les cas suspectés d’atteinte de l’épidémie de choléra aux autorités centrales.
Pour rappel, le gouvernement tunisien a été le premier à réagir. Le ministère de la Santé de ce pays avait assuré, samedi, que le dispositif de lutte contre le choléra, mis en place depuis des années, a été réactivé à l’occasion et sera axé, notamment, sur les zones frontalières, avec un contrôle plus rigoureux de la qualité d’eau et des produits alimentaires en général.
R. M.
Comment (68)