Nouveau grave dérapage raciste de la députée intégriste Naïma Salhi
Par Karim B. – L’agitatrice islamiste Naïma Salhi a franchi le Rubicon. Profitant de la rentrée scolaire, elle relaie sur sa page Facebook une campagne raciste menée à partir de M’sila et impliquant des enfants innocents instrumentalisés à des fins bassement politiciennes.
Sur la page de la députée islamo-fasciste, on voit la photo d’un écolier brandissant une pancarte sur laquelle il est écrit : «Ne me kabylisez pas, ne me francisez pas, je suis arabe !» Naïma Salhi continue ainsi sa vile campagne contre le fondement même de la nation algérienne, à savoir l’amazighité, et fait se soulever les régions du pays les unes contre les autres, toujours avec la même impunité.
Les agissements nocifs et dangereux des députés islamistes Hassan Aribi et Naïma Salhi sont rendus possibles grâce au laxisme des plus hautes autorités du pays. L’immunité parlementaire a été levée lorsqu’il s’est agi d’une affaire de corruption mettant en cause un sénateur, mais elle demeure effective quand des comportements qui sèment la discorde dans le pays persistent et menacent l’unité nationale.
La diffusion du message raciste par Naïma Salhi a donné lieu à des commentaires violents émanant d’internautes qui la soutiennent dans son délire ou s’opposent à elle en des termes tout aussi racistes, la qualifiant de «sale Arabe» et de «chienne» et invitant les «Arabes» à «retourner d’où ils viennent». D’autres appellent à éviter la fitna et les «conflits interethniques encouragés par des puissances étrangères».
Récemment encore, cette députée islamiste s’en prenait en des termes insultants à l’icône de la Guerre de Libération nationale Djamila Bouhired, à qui elle reprochait de s’être rendue dans la wilaya de Tizi Ouzou pour assister à une activité culturelle.
«Nous avons essayé de travestir la réalité et nous nous sommes menti à nous-mêmes longtemps avant que nous soyons choqués par la vérité amère, tant il n’y a plus de place pour le mensonge parce que, en réalité, nous sommes toujours un peuple colonisé. Pour preuve : même les personnalités dont nous avions chanté [la gloire] en nous enorgueillissant de notre naïveté, sont tombées comme est tombé le mythe de notre indépendance selon lequel la qibla (la direction de la prière, ndlr) est là-bas. Y a-t-il quelqu’un pour nous présenter ses condoléances aujourd’hui et nous sauver demain ?» avait-elle écrit.
Les insinuations de Naïma Salhi étaient, là aussi, sans ambages, assimilant la Kabylie à la «France coloniale» et estimant que la moudjahida Djamila Bouhired se rendait coupable d’allégeance à l’ancienne puissance coloniale.
K. B.
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