Jeune Afrique : l’ambassadeur d’Algérie à Bagdad n’a pas été convoqué
Par R. Mahmoudi – Selon l’hebdomadaire français Jeune Afrique, qui rapporte l’information, l’ambassadeur d’Algérie à Bagdad n’a encore reçu, jusqu’à fin d’après-midi de lundi, aucune convocation officielle de la part du ministère irakien des Affaires étrangères, suite à l’incident provoqué, dimanche dernier, par les supporters de l’USM Alger lors d’un match de football opposant l’équipe locale à une équipe irakienne et comptant pour le tour éliminatoire de la Coupe arabe des champions.
L’agence officielle irakienne avait annoncé, dimanche, que le ministère des Affaires étrangères avait convoqué l’ambassadeur d’Algérie à Bagdad afin de lui exprimer «l’indignation du gouvernement et du peuple irakiens» suite aux slogans proférés par une partie des supporters algérois.
«L’ambassadeur n’a pas été convoqué à l’heure où je vous parle. Nous avons appris la nouvelle sur les sites d’information», a affirmé à Jeune Afrique le chargé d’affaires de l’ambassade d’Algérie en Irak. Les responsables irakiens ont-ils décidé de surseoir à leur décision pour éviter l’aggravation de la crise avec l’Algérie ? Attendent-ils des excuses officielles de la part du gouvernement algérien, un signe d’apaisement, pour clore ce dossier et revenir à des relations normales ? Tout est possible. Pour l’instant, la seule réaction des autorités algériennes est celle du président du Comité olympique algérien (COA), Mustapha Berraf, qui a, selon un communiqué de cette instance sportive, appelé l’ambassadeur d’Irak à Alger pour lui exprimer ses «regrets» pour «le comportement inapproprié d’une partie du public», et l’a assuré de sa solidarité avec le peuple irakien dans ces circonstances.
Lors d’un incident similaire survenu au stade de Mila, en décembre dernier, où des supporters avaient brandi une caricature du roi d’Arabie Saoudite, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, avait présenté les excuses du gouvernement algérien à un émissaire de la monarchie saoudienne, venu transmettre les protestations de son pays.
R. M.
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