Déclarations inappropriés et bourdes : le Président Bouteflika recadre ses ministres

Bouteflika
Le Président Bouteflika a averti trois ministres qui se sont distingués par leurs déclarations saugrenues. D. R.

Par Hani Abdi Des sources sûres affirment à Algeriepatriotique que le Président Bouteflika a adressé une instruction ferme aux membres du gouvernement afin qu’ils fassent plus attention à leurs déclarations à la presse qui peuvent semer la confusion dans l’esprit des citoyens.

Nos sources soulignent que le chef de l’Etat a particulièrement averti trois ministres qui se sont distingués ces dernières semaines par leurs déclarations saugrenues, à savoir le ministre de la Santé, celui de l’Enseignement supérieur et le ministre du Travail.

Ce dernier a déclaré, dimanche 16 septembre, qu’il faut une carte chiffa pour accéder aux soins dans les hôpitaux.

Des propos qui ont choqué bien des citoyens.

Le président de la République, à travers son ministre de la Santé, a vite recadré son ministre du Travail.

On se souvient des propos du ministre de l’Enseignement supérieur, Tahar Hadjar, considérant le prix Nobel comme inutile pour l’Université algérienne et les commentaires suscités dans les réseaux sociaux.

On se souvient aussi des déclarations du ministre de la Santé sur les piqûres de scorpion dans le sud du pays, reprochant aux habitants de cette immensité désertique leur manque de vigilance. Ce qui a provoqué la colère des habitants du sud du pays.

Aussi, il y a eu plusieurs déclarations contradictoires de ministres sur des sujets sensibles comme par exemple la question des subventions.

Le chef de l’Etat semble ainsi vouloir mettre fin aux errements de ses ministres et au manque de cohérence et de coordination en faisant preuve de plus de fermeté.

S’ils continuent à faire des bourdes, certains ministres risquent de perdre leurs postes, ajoutent nos sources.

H. A.

Comment (24)

    archer31
    21 septembre 2018 - 12 h 32 min

    Chez nous un ministre n’est pas payé pour réfléchir mais pour exécuter et il n’a besoin que de sa moelle épinière car son cerveau est mis au frigo.

    Anonyme
    19 septembre 2018 - 1 h 46 min

    Selon certaines indiscrétions, le ministre de l’enseignement supérieur aurait affirmé que sa fakhamatouhou semble, lui aussi, avoir mal compris ses propos. Il en serait de même pour le docteur, ministre de la santé, qui pense que l’état de santé de fakhamatouhou ne peut lui permettre de juger de la… subtilité de ses propos.
    Quant à la «populace», elle est aujourd’hui définitivement convaincue de la lente et profonde Ould-Abbassisation de la Présidence !
    Signé : Carnaval fi Dechra.

    Zembla16
    18 septembre 2018 - 20 h 29 min

    Ie président de la République son excellence Monsieur Abdelaziz Bouteflika, doit impérativement limoger les PDG des banques publiques ainsi que ceux des assurances. Il y a une telle compromission et complicité entre les uns et les autres dans la distribution des avantages aux oligarques bien connus de la société algérienne que l’état algérien pour suppléer au manque de liquidités thésauriser par ces oligarques a eu recours à la planche à billets. Il est tout à fait clair qu’un d’une banque publique ayant été initialement PDG d’une autre banque publique, est à l’origine de la future faillite des 2 institutions. Un simple regard sur les niveaux des engagements distribués sans normes règlementaires dénote on ne peut plus clair la déliquescence qui y règne. Ces banques ont été les bailleurs de fonds des oligarques dénoncés ouvertement par la société algérienne. Les fonds propres de ces banques professionnellement analysés par des compétences avérées en comptabilité, finances, audit, économie…. Sont en réalité compromis par les engagements irréguliers, les créances douteuses considérées par complaisance des banquiers véreux comme étant des créances performantes et récupérables au lieu d’être classées au bilan comme créances douteuses. Maquillage des bilans bancaires est une spécialité pour que les salaires des PDG, des cadres dirigeants et les commissaires aux comptes ne seront pas diminués. Son excellence Monsieur le Président Abdelaziz Bouteflika doit au plus vite limoger les PDG de ces banques, ainsi que les autres pour sauver le peu qui reste de l’état de santé financière des institutions financières et assurances de notre pays. Vive l’Algérie et Gloire aux martyrs et au président de la République son excellence Monsieur Abdelaziz Bouteflika.

      Sid
      21 septembre 2018 - 17 h 49 min

      Il devrait plutôt se limoger lui même et faire en sorte que des gens comme toi retournent à leurs places…

    Lamari mehd
    18 septembre 2018 - 18 h 49 min

    Zemali n’est pas a sa première bourde…il y a quelques jours,c’étaient les jeunes bénéficiaires de projets Ansej ou CNAC défaillants …auxquels il avaient adresser un message pleins de menaces et sans observer aucune règles politique ni civilités…qu’exige sa qualité de membre d’un gouvernement..un langage de rue,qui pousse a la révolte…et il vient de récidiver en tentant de supprimer un droit fondamental des Algeriens,en ordonnant lors d’un bref passage dans une émission télévisée,regardée par des millions d’Algeriens,aux structures de santé publique sous sa gouverne,de ne plus prodiguer de soins,a un malade qui ne possède pas la fameuse carte Chiffa….foulant au pied..la constitution et plus grave encore,la doctrine de l’État en entier….fixée par les pères de la révolution et de la lutte de libération,dont le Président de la République Monsieur Abdelaziz Bouteflika lui-même,car c’est un acquit inaliénable ……Je me pose la question de savoir,si ce ministre accidentel,n’est-il pas en train de jouer sur un registre autre que celui,pour lequel il a été désigné…car il ne rate jamais une occasion de jeter de l’huile sur le feu,qu’il sait couver..serait-t-il adepte du chaos..il travaille pour qui??????

    nectar
    18 septembre 2018 - 15 h 38 min

    C’est tout le système politique qui est une bourde..Que des ministres ou des walis brillent par leur incompétence, il n’y a rien d’étonnant ni de surprenant.Même si beaucoup parmi eux sont instruits et compétents, le fait de s’engager dans la politique pour s’enrichir et non enrichir le pays, montre à quel point ils sont mesquins et maniables au gré de leur cupidité…

    Zaatar
    18 septembre 2018 - 14 h 24 min

    Le scénario n’a pas changé. Comme à la veille des échéances passées, il y a d’abord les appels des multiples centres de distribution de la rente érigés en partis de l’État et en organisations de masse, puis le consentement d’un Président que le devoir oblige. Avec l’appel, hier, de l’UGTA à un cinquième mandat, le pouvoir a probablement clos cette première phase du processus de prorogation du règne Bouteflika.
    Et en prévision de son entrée en campagne, le pays est placé sous surveillance accrue. Comme l’a éprouvé le mouvement Mouwatana à Constantine, puis à Béjaïa, le pouvoir ne tolère aucun souffle de vie publique. Quadrillage, arrestations, matraquage, gardes à vue… Et au suivant ! Ce qui conforte le gouvernement dans sa ligne répressive, c’est l’atomisation de l’opposition politique, réduite à une multitude d’états-majors dispersés dans leurs modes d’action et dépourvus de bases mobilisables. Ce qui encourage aussi cette option policière de la gestion politique, c’est l’efficacité des stratégies de corruption sociale et de clientélisation affairiste : elles ont détourné les consciences vers les intérêts particuliers, délaissant l’idée d’intérêt collectif. Les forces de répression n’ont plus qu’à arrêter les quelques animateurs et leaders pour empêcher une manifestation et faire régner l’ordre. L’activisme citoyen connaît, lui, une répression de grande intensité. Des procès d’internautes aboutissent à des verdicts qui ont tout l’air de châtiments pour l’exemple. Et les mouvements sociaux, qui, parfois, perturbent le fonctionnement de certaines institutions, viennent buter contre un pouvoir opiniâtre qui n’hésite pas à faire payer aux services publics le prix de sa ténacité. Pour l’heure, le clan Bouteflika a un intérêt tactique à retarder l’annonce de sa candidature. Encore un trimestre à tuer, avec un minimum d’agitation, et il pourra le faire avant que ses adversaires n’aient le temps de se retourner. Mais ce ne sont pas les forces alternatives, les oppositions légales, qui menacent la continuité. Non, la “stabilité” est menacée par des forces qui n’empruntent en général pas la voie classique de prise de pouvoir. Elles commencent par s’emparer de la rue, y organiser des démonstrations de force, de force numérique ; elles avancent à dos de revendications socio-économiques, mais en laissant apparaître leurs signes idéologiques distinctifs. D’ailleurs, cela peut être le résultat d’une réelle jonction entre de légitimes réclamations sociales et une initiative idéologique offensive. À Ouargla, il semble bien que des visées politiques prennent progressivement la place de demandes sociales trop longtemps réprimées. Pour la première fois, l’idée d’une individualisation budgétaire, notre part de fiscalité pétrolière, du Sud est exprimée par une foule. Tremplin idéal pour un islamisme converti à l’affairisme, mais en quête d’amarrage populaire. À force de vouloir y prolonger son emprise, le régime est en passe de mener le pays à l’impasse politique, c’est-à-dire à rendre impossible toute transition ordonnée, en passe de nous laisser un pays qui réunit bien des ingrédients de la désintégration. L’arrogance totalitaire du régime aura-t-elle raison du pays?

    malik
    18 septembre 2018 - 13 h 59 min

    Par égard aux algériens, limogez ces 03 ministres qui ont porté atteinte à l’Honneur de l’Algérie, pays qui a des Hommes et des Femmes compétents, pour les remplacer.
    Faîtes ce geste et vous verrez combien d’adhérents à votre objectif vous récolterez !
    l’université prépare des mouvements : lire les messages diffusés dans les réseaux sociaux : Hadjar doit être d’urgence remplacé par un ministre digne de l’université algérienne. Merci

    didou
    18 septembre 2018 - 10 h 38 min

    Ya ibad ALLAH, aidez moi a comprendre ce charivari a l’algérienne.
    D’un cote tous les décideurs disent qu’ils ne font que mettre en oeuvre le programme du président,et de l’autre coté ce même président recadre a chaque fois les ministres qu’il a nommé..
    Au fait,est ce qu’il y a quelqu’un qui peut me dire ou je peux consulter ce fameux programme du président ?

      Zaatar
      18 septembre 2018 - 14 h 03 min

      A la présidence de la république je crois…à Zeralda

      Lghoul
      19 septembre 2018 - 13 h 33 min

      Le programme du président est appris par coeur par ould abbas. Il est enregistré dans sa tête comme dans un magnétophone des années 1934; maintenant applicable ou pas, ou appliqué ou pas, nous dirons, comme ceux qui ne veulent pas prendre de responsabilité dans la vie aiment dire, « Allahou a3lam ».

    Zaatar
    18 septembre 2018 - 10 h 21 min

    Le problème c’est qu’il faut tout formater. Toutes les institutions de la république sont à formater à commencer par la présidence elle même. Il faut tout nettoyer et « réinventer » une nouvelle république? Çà sera dur, très dur même, mais c’est un passage obligé. C’est le seul d’ailleurs à même de permettre d’instaurer une véritable démocratie et que les dirigeants du pays soient de vrais élus du peuple.

    Abou Stroff
    18 septembre 2018 - 10 h 17 min

    heureusement que notre bienaimé fakhamatouhou national veille à ce que les ministres de la république ne sèment pas, par leur propos irresponsables, une confusion incommensurable au sein de la populace qui a un besoin incommensurable d’être guidée.
    imaginons, un seul instant qu’à cause d’une quelconque maladie (que Dieu l’en préserve), genre un AVC, par exemple, notre bienaimé fakhamatouhou national ne ait pas été en mesure de recadrer ses ministres, ne serions nous pas déjà en pleine tourmente?
    PS: il nous faut bien utiliser un ton sarcastique quand on se sent complètement perdu dans l’irrationalité la plus crasse, n’est ce pas?

    fatigué
    18 septembre 2018 - 7 h 33 min

    C’est leurs nominations à ces postes qui est déjà une grosse bourde.

      Anonyme
      18 septembre 2018 - 12 h 28 min

      c est peut être leurs incompétence qui la cause de ce manque de coordinations entre ministères et la hiérarchie

    Anonyme
    17 septembre 2018 - 23 h 58 min

    Le Président ferait mieux de limoger au lieu de recadrer un ministre comme Zemali du Travail qui tape sur les pauvres retraites au lieu de gérer la Sécu et la CNR correctement et récupérer les milliards qui se baladent dans des clubs de foot qui ne servent a rien

    Felfel Har
    17 septembre 2018 - 23 h 56 min

    A la Maison Blanche, le gouvernement organise des conférences quotidiennes de presse pour informer les journalistes américains et étrangers sur toutes les décisions prises par la présidence et ses institutions. Pour eux, communiquer veut dire informer le citoyen de ce qui se fait en son nom, c’est le sensibiliser, c’est le prévenir et le traiter avec confiance et respect. La transparence des activités du gouvernement est de rigueur. Rien n’a voir avoir cette culture du secret (tout est secret d’État, tout est classifié) que le MALG a érigé en culte. Chez nous, le citoyen ne doit pas savoir ce qui se trame dans les arcanes des institutions de l’État, à commencer par la plus haute. Verrouiller l’information donne l’illusion de détenir le pouvoir et le pouvoir rend les gens jaloux de leurs prérogatives au point de friser la folie. Tel est notre triste sort et on nous chante les vertus de la démocratie, de la transparence, de la vérité!

    Gatt M'digouti
    17 septembre 2018 - 23 h 38 min

    Quand on avait un PM le jour Docteur Fakakir et la nuit Mister Batata, il fallait s’y attendre à ce concours  » Achille Zavatta » !!!!!

    lhadi
    17 septembre 2018 - 21 h 36 min

    Tous les premiers des ministres des mandatures du Président de la république se sont entêtés à appliquer sa feuille de route alors que tous les signaux étaient au rouge.

    Drapés d’autosatisfaction que la bonne fée de la rente hydrocarbures (noirs et bleus) leur octroie, ils ont mis sous le tapis les moult dévaluations de la monnaie nationale et les récurrentes dépréciations du dinars algériens : conséquences d’une économie algérienne productive atone et un déficit budgétaire abyssal.

    En d’autres termes, le Président de la république est comptable des erreurs et des échecs que connait le pays. Il est responsable de la situation désastreuse de la maison Algérie. D’autant plus qu’il s’entête à faire confiance à des collaborateurs dont la science politique et scientifique, reviendrait à faire de la chirurgie, armés de truelles et de tronçonneuses, le tout les yeux bandés, et du coup, considèrent leur fonction non comme une fin en soi mais bien plutôt le moyen d’arriver à ses fins.

    Quand bien même soit difficile, dans l’exercice du pouvoir, de se doter de collaborateurs qui osent affirmer ce qu’ils pensent à celui qui les dirige, sans craindre de lui déplaire, ni se contenter d’abonder dans le sens de ce que lui, selon eux, souhaite entendre, il ne doit pas s’entêter à faire confiance à ce phénomène de cour inhérent au fonctionnement des entourages. C’est un mal inévitable qui peut devenir fatal si l’on ne dispose pas de solides contre feux pour en limiter les effets.

    Au crépuscule de sa vie politique, le Président de la république se doit de s’entourer de compétences au demeurant excellent antidote à cet esprit de courtisan où la servilité le dispute au conformisme.

    Par conséquent, s’il veut sortir par la grande porte de l’histoire (il n’est jamais trop tard), il lui importe de nommer un Héraclès qui puisse, d’une part, nettoyer les écuries d’Augias et attaquer, sans état d’âme, l’Hydre de Lerne qui obère toute chance de développement d’un Etat fort, d’une république solide, d’une Algérie apaisée, moderne, conquerante et d’autres parts, allier, sans compromission, la conscience révolutionnaire à l’efficacité des sociétés modernes ; condition sine qua non pour mettre en oeuvre les grandes orientations qui déterminent l’avenir de la nation.

    Doté des prérogatives que la constitution algérienne lui confère, ce vélarium, et du Président, et de la nation algérienne, aura la responsabilité exaltante de mettre l’intelligence au service de l’action pour faire entrer l’Algérie dans le troisième millénaire qui s’annonce porteur de bouleversements gigantesques qui seront probablement la source d’autant de progrès et d’innovations que de drames, de crises, de conflits et d’instabilité.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    BEN
    17 septembre 2018 - 21 h 14 min

    Il faut peut être créer des services de communication et former les ministres à avoir des éléments de langages.

    krim
    17 septembre 2018 - 20 h 50 min

    malheureusement certains ministres sont mal informés par leur collaborateurs et poussés à la faute, c’est vraiment désolant d’entendre certaines inepties, mais bon c’est ainsi et on fait avec, walafna

    Lghoul
    17 septembre 2018 - 20 h 45 min

    Meme s’ils feront des recyclages a l’ecole, un incompetent ne sera jamais competent. Et Les menteurs ? Ould abbas doit se recycler a l’ecole de verite mais il terminera les modules a 98 ans. La politique est un don et le piston ne fabriquera jamais de politiciens.

      Boudji
      18 septembre 2018 - 0 h 16 min

      On ne fait pas d’un âne un cheval de course, c’est bien le cas du clown menteur Djamel Ould Abbes

    salah
    17 septembre 2018 - 19 h 47 min

    Recadré des incompétent et dangereux pour le peuple et le pays juste un recadrage!
    Mais pour des manifestations pacifique du peuple c’est le bâton

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