Ouyahia relève le degré de liberté de la presse en Algérie
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a relevé lundi à Alger, le degré de la liberté dont jouit la presse en Algérie, où malgré toutes les critiques, aucun journaliste n’est poursuivi en justice pour ses écrits ou ses caricatures.
Animant une conférence de presse conjointe avec la chancelière allemande, Angela Merkel, Ouyahia, qui répondait à une question d’une journaliste allemande sur les rapports d’Amnesty international (AI) sur l’Algérie, a fait savoir qu’aucun pays n’est épargné par les critiques de cette organisation. «Si quelqu’un connait un pays dans le monde qui n’est pas critiqué par Amnesty international (AI) je voudrai bien le savoir», a-t-il lancé, invitant la journaliste, dont le séjour est court à Alger, à découvrir davantage l’Algérie à travers la presse électronique.
«Parlant de liberté d’expression, je vous invite à consulter les écrits et les caricatures de la presse algérienne, qui compte quelque 160 journaux, dont certains n’épargnent ni le président de la République, ni le Premier ministre ou autres institutions sans qu’aucun journaliste ne soit poursuivi en justice», a ajouté le Premier ministre.
Par ailleurs, Ouyahia a fait savoir que l’Algérie «est un pays qui a ses traditions, qui n’est pas pris dans un courant universel d’évolution, un pays qui se rassemble, se réunit, se réconcilie et qui compte continuer à avancer sur la base de ses valeurs».
R. N.
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