Le Hezbollah sur la Syrie : «J’y suis, j’y reste !»
Hassan Nasrallah, le chef du mouvement chiite libanais Hezbollah, allié de Damas, a assuré que son organisation allait rester en Syrie «jusqu’à nouvel ordre», malgré le «calme» sur les lignes de front du pays ravagé par la guerre.
«Nous allons rester là-bas même après l’accord d’Idlib, et le calme à Idleb», a martelé Hassan Nasrallah, évoquant lors d’une allocution télévisée l’initiative russo-turque concernant l’ultime grand bastion insurgé de Syrie. «Nous allons rester jusqu’à nouvel ordre», a-t-il souligné, lors de ce discours prononcé à la veille de la célébration de la fête de Achoura.
Hassan Nasrallah, dont le mouvement intervient officiellement en Syrie depuis 2013, a souligné que la présence des hommes là-bas «est liée à la nécessité et au consentement de la direction syrienne». «Naturellement, le calme des lignes de front et le recul des menaces vont avoir un impact sur les effectifs présents», a-t-il ajouté.
Le Hezbollah a participé aux batailles contre Daech mais a également combattu les rebelles en Syrie. Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan se sont mis d’accord lundi 17 septembre soir pour éviter l’assaut voulu par le régime syrien sur Idlib, en créant une «zone démilitarisée» sous contrôle russo-turc dans le dernier bastion rebelle de Syrie.
Les deux dirigeants ont ainsi éloigné la perspective d’une offensive contre cette province du nord-ouest syrien. «Avec l’accord d’Idlib, si tout se fait correctement, on peut supposer que la Syrie s’oriente vers un grand calme, et concrètement il n’y aura pas de lignes de front», a dit Hassan Nasrallah.
R. I.
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