Mali : 35 personnes, dont sept militaires, tuées en deux jours
Au moins 35 personnes, dont sept soldats des Forces armées maliennes (FAMa), ont été tuées en l’espace de deux jours dans des attaques au nord et au centre du Mali, selon le gouvernement malien.
«Dans la région de Ménaka, un village a été attaqué par des hommes armés à motos mardi dernier», selon un communiqué du ministère malien de la Sécurité, repris vendredi, par des médias.
Selon le ministère, «27 personnes ont été tuées et une autre blessée lors d’un affrontement entre les membres de la communauté Idourfane». Une enquête a été ouverte, selon le département ministériel. Mercredi, sept soldats des FAMa et un chauffeur civil ont trouvé la mort dans la région de Mopti, au centre du Mali lorsque deux véhicules d’une mission d’escorte ont sauté sur des engins explosifs improvisés, selon le ministère malien de la défense.
Cette «attaque terroriste lâche» s’est produite entre Bambara-Maoudé et Douentza, deux localités situées entre Tombouctou (nord) et Mopti (centre), selon un communiqué du ministère, qui «encourage les FAMa à poursuivre leur mission de protection» sur l’ensemble du territoire du Mali.
Jeudi, l’armée française a largué 120 parachutistes dans la région de Ménaka (nord-est du Mali) dans le cadre de son opération antiterroriste Barkhane, selon l’état-major français des armées.
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