Le dernier livre de Mohamed Balhi disponible au SILA
Mohamed Balhi, journaliste, écrivain et sociologue nous donne rendez-vous le 29 octobre prochain au Salon international du livre d’Alger (SILA) pour la présentation de son nouveau livre «Dey Hussein, dernier souverain d’El Djazaier (1818-1830)».
«Le beau livre que j’ai consacré au dey Hussein sera disponible au Salon international du livre d’Alger (SILA), au stand de l’Anep», annonce Mohamed Balhi en nous donnant un aperçu du livre avec cette brève anecdote du célèbre coup d’éventail et ses conséquences. Le texte qui va suivre est le texte de la 4e de couverture du livre.
«Le 3 du mois de shawwal de l’année 1242 de l’hégire (30 avril 1827) coïncidant avec la fête de l’Aïd, est une journée houleuse et déterminante pour l’Algérie. Deval, le consul de France, est au palais du dey, avec d’autres invités, pour présenter leurs vœux de fin de Ramadhan. C’est la tradition. Le dey Hussein en profite pour aborder le non-paiement de la créance Bacri. Mécontent, il invite le consul à quitter les lieux. Celui-ci ne se lève pas. Alors le dey le touche avec son éventail et lui indique la sortie.
Les dettes contractées par la France n’ont jamais été remboursées. Un embargo est décrété contre l’Algérie qui durera jusqu’en 1830.
Ce livre retrace le parcours du dey Hussein et la fin de l’époque ottomane qui a duré trois siècles.
Pourquoi la Régence d’Alger s’est écroulée ? Que sait-on exactement du dey Hussein, appelé à tort «dey capitulard» ? Pourquoi El Djazaier a été colonisée, un rêve caressé depuis Napoléon ?
Le dey Hussein part en exil avec sa famille à Naples, puis Livourne et Alexandrie où il est accueilli par le vice-roi Mehemet Ali, allié de la France. Il fait même le voyage à Paris.
«Le dey réclame, on le vole ; il se plaint, on l’insulte ; il se fâche, on le tue», écrivait Alexandre Laborde, homme politique français opposé à l’expédition d’Alger.
H. A.
Comment (5)