Jeunesse et politique
Par El-Hadi – Le refus de l’aventure qui conduit à l’impasse, cela fait partie du combat des Périclès algériens. C’est en quoi justement ils se sont toujours différenciés des aventuriers de la politique ou des amateurs de combinaisons politiciennes.
Faut-il considérer l’opportunisme comme un mal passager et attendre qu’il passe ou faut-il le combattre avec vigueur, surtout s’il risque d’égarer des jeunes qui veulent s’engager dans l’action ? Pour répondre à cette question, il convient de se garder d’une double erreur.
La première serait d’ignorer le fait nouveau et positif que représente l’entrée dans la lutte politique, contre le pouvoir, de la jeunesse algérienne et de traiter d’enfantillage son combat et ses actions, de ne pas chercher à orienter correctement sa lutte en trouvant un langage et des moyens susceptibles d’être compris d’elle.
La seconde erreur consisterait à attendre plus ou moins passivement qu’un certain nombre de ces jeunes fassent d’eux-mêmes l’expérience du caractère nocif des conceptions et des pratiques. Il n’y a pas de spontanéité en ce domaine qu’en tout autre.
La social-démocratie mettra toujours en garde contre l’aventurisme et les illusions qui se terminent nécessairement par une déception totale.
E.-H.
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