Bedoui : l’Algérie, un pays stable ouvert aux investissements étrangers

Bedoui, Temmar et Bedoui
L'investissement étranger sera gagnant-gagnant ou ne sera pas. D. R.

Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a affirmé, jeudi à Biskra, que l’Algérie «est un pays stable et ouvert aux investissements étrangers conclus dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant».

Intervenant lors de la présentation de la cimenterie «CILAS», réalisée à la faveur d’un partenariat avec la société française, Lafarge Holcim, Bedoui, qui était accompagné du ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, a indiqué que «l’Algérie qui a réussi le recouvrement de sa stabilité, œuvre à consolider son développement économique, à travers notamment, des partenariats gagnant-gagnant avec des firmes de renommée mondiale».

Mettant en avant le riche potentiel humain et naturel de l’Algérie, le ministre a souligné qu’«il était aujourd’hui primordial d’élargir le champ d’action en créant des investissements dans divers créneaux économiques et industriels». Bedoui a fait part, dans ce sens, de l’importance de ce genre de partenariat dans la prise en charge des préoccupations exprimées en matière d’emploi.

Le ministre, qui est revenu sur la recherche scientifique dans l’accompagnement de la croissance économique, a appelé tous les acteurs économiques «à relever le défi de l’exportation, notamment vers le marché africain».

Pour sa part, le ministre de l’Habitat de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, a salué les solutions proposées par la cimenterie «CILAS» dans le domaine énergétique et environnemental. Il a, dans ce sens, indiqué qu’un groupe de travail sera installé pour étudier conjointement avec les experts de Lafarge Holcim l’impact et la faisabilité de la solution énergétique «Airium» (mousse isolante en béton – NDLR), proposée et maîtrisée par cet opérateur économique. Cette mousse intéressera le secteur du bâtiment dans la mesure où elle constitue une solution alternative aux problèmes d’étanchéité qui affectent les vieilles constructions, a assuré le ministre.

Auparavant les deux ministres, Bedoui et Temmar, avaient inspecté la mini-zone d’activités dédiée aux jeunes porteurs de projets et remis des attestations d’attribution de lots de terrain au profit de 108 jeunes investisseurs.

R. E.

Comment (11)

    CHAOUI-BAHBOUH
    29 octobre 2018 - 17 h 55 min

    Un marché stable, et un qu’ils possedent tous des appartements haut standings à Paris et en Europe Occidentale, l’Algerie, son histoire, ses Martyrs son peuple, ils s’en foute totalement, le bonheur effemere de cettain contribuera au malheur des autres les nantis !!!

    Anonyme
    25 octobre 2018 - 18 h 43 min

    Plus je lis ces représentants de nos gouvernants plus je me dis qu ils nous prennent vraiment pour des tarés !!!
    A part ceux qui sont d accord pour les 10% de pourboires ,rares sont les entreprises étrangères qui veulent vraiment investir en Algérie sauf à rassembler des kits de voitures ou de télévisions et téléphones…

    Zorba
    25 octobre 2018 - 13 h 34 min

    Ce ministre doit être totalement déconnecté des réalités algériennes mais je suis certain qu’il n’est pas libre, il ne fait que répéter comme un perroquet des injonctions.
    La corruption astronomique et le changement perpétuel des lois au profit des ali baba font fuir les investisseurs étrangers.

    le niveau
    25 octobre 2018 - 13 h 07 min

    exact monsieur bedoui ont s’adresse a un peuple qui a rendu l’ame un peuple qui n’ont peu plus
    a un peuple qui ne raisonne pas comme d’autre peuple dans le monde.
    meme les morts n’ecoute pas ton message puisqu’il sont morts et enterrer

    Zemmour-dz
    25 octobre 2018 - 11 h 55 min

    Bedoui s’adresse aux algériens qu’ils ont toujours bernés ou aux investisseurs étrangers ? Parce que ces derniers ne sucent pas leurs pouces et ce ministre devrait le savoir.

    Anonyme
    25 octobre 2018 - 11 h 21 min

    monsieur Bedoui je ne pense pas que tu ignore que le monde entier sait sait que l Algérie est gangrené jusqu a moelle par le corruption,, et ces gens la ne sont pas dupes ,,,mais je ne suis pas hypocrite ,,Bonne chance

    Felfel Har
    25 octobre 2018 - 3 h 59 min

    Les investisseurs potentiels ne l’entendent pas de cette oreille. Si les potentialités et opportunités sont bien attractives, le climat des affaires est quant à lui infect et repoussant: trop de corruption et une réglementation constamment modifiée. La destination Algérie ne leur garantit pas une lisibilité à long terme. Mr. Bedoui, pouvez-vous nous dire à quelle place se classe l’Algérie en matière d’investissements réellement productifs?

    timour
    25 octobre 2018 - 2 h 26 min

    Le ministre n’est pas le premier à nos promettre que notre pays est ouvert à …etc…C’est de l’humour qui, malheureusement, ne fait plus rire du tout car notre situation économique et financière n’est guère brillante. A moins que la règle du 49/51% soit assouplie ou supprimée, c’est ce qu’attendent les investisseurs capitalistes… mais qu’elles seront alors leurs cibles? Les produits pétroliers comme actuellement? ou bien nos dirigeants auront le bon sens et la compétence à développer tous azimut des secteurs économiques variés afin de diversifier notre économie et de nous rendre moins dépendant du pétrole?
    De toutes les façons, il est un point sur lequel nous sommes vulnérable en ce moment, c’est la stabilité que M. Bedaoui vante. En effet, et c’est une lapalissade, tout investisseur ne s’engage que s’il dispose d’un minimum de visibilité politique. Or, en cette fin de règne, avec cette gouvernance opaque, le personnel politique algérien est en stand by et ne propose aucun programme politique et économique qui puisse faire émerger ce pays pour les années à venir. On attend…et tout peut changer comme tout peut continuer comme maintenant. C’est-à-dire qu’on est sûr de rien et qu’on ne sait pas vers quoi on va. Ce qu’on peut redouter c’est que le réveil soit dur pour notre peuple bercée d’illusions depuis tant d’années. Et devant des investisseurs qui poseront leurs conditions nous risquons de subir des remises en cause drastiques de nos avantages sociaux et de nos condition de travail. Pour rappel: un travailleur chinois est quatre fois plus productif qu’un travailleur algérien d’après l’OIT.

    Anonyme
    25 octobre 2018 - 1 h 29 min

    Tellement ouvert et stable qu’il est cadenassé.

    Anonyme
    25 octobre 2018 - 0 h 34 min

    Tellement stable qu’il est resté figé au 6eme siècle après Jésus.

    anonyme
    25 octobre 2018 - 0 h 04 min

    On n’en veur pas de ton capitalisme barbare qui ne profitera qu’aux multinationales

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