Ministère de l’Intérieur : installation du comité mixte chargé de mener l’opération d’adressage
Le Comité mixte central chargé d’élaborer les termes d’une feuille de route pour la mise en œuvre de l’opération d’adressage (dénomination des lieux et rues et numérotation des bâtiments) a été installé dimanche sous la supervision du Secrétaire général du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Salah-Eddine Dahmoune.
Ce comité sera présidée par le SG du ministère de l’Intérieur et regroupera les représentants des secteurs ministériels concernés, à savoir les ministères de la Défense nationale, des Moudjahidine, de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du numérique et de l’enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ainsi que nombre d’institutions nationales (Institut national de cartographie et de télédétection (INCT), Conseil national de l’information géographique (CNIG), l’Agence spatiale algérienne (ASA), l’Agence nationale du cadastre (ANC) et l’Office national des statistiques (ONS)).
S’exprimant lors de son intervention, le SG a rappelé que le travail de ce comité s’inscrivait dans le cadre «d’une politique de modernisation menée par le ministère de l’Intérieur et inspirée du plan d’action du gouvernement issu du programme du président de la République». Il a souligné, par ailleurs, «le vif intérêt accordé par le ministre de l’Intérieur à cette opération revêtant un caractère économique, sécuritaire et social», indiquant «l’impératif d’élaborer un référentiel national d’adressage à travers la création d’une base de données numérique et unifiée entre les secteurs, permettant ainsi de disposer d’un outil de connaissance et de gestion du territoire».
Au terme de son intervention, Dahmoune a appelé les membres du comité mixte à «s’inspirer des expériences des autres pays et à relever le défi en travaillant de concert pour concrétiser le référentiel national d’adressage», considérant ce processus de «projet vital, structurant pour le pays et avantageux pour les générations futures, permettant notamment d’atteindre les objectifs inscrits à l’agenda 2063 de l’Union africaine (UA), et ceux adoptés par les Nations unies (ONU) relatifs au développement durable à l’horizon 2030», a-t-il conclu.
R. N.
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