Enrôlement des jeunes dans les groupes terroristes : les services arabes parlent prévention à Tunis

Tunis arabes
Quelle solution pour anéantir le terrorisme ? Ici, sur les lieux du dernier attentat à Tunis. D. R.

Les participants au 21e Congrès des responsables arabes chargés de la lutte contre le terrorisme, organisé à Tunis, ont recommandé la mise en place d’un mécanisme pour empêcher le départ des jeunes vers les zones de tension et de conflit dans la région arabe. Dans leur déclaration publiée jeudi, à l’issue de leurs travaux, ils ont également préconisé l’adoption d’une vision arabe pour la mise en œuvre de la stratégie antiterroriste mondiale des Nations unies.

Les ministres arabes de l’Intérieur et les sécuritaires arabes chargés de la lutte contre le terrorisme ont, dans ce sens, invité le secrétariat général du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur et le bureau des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme à collaborer ensemble en vue de mettre en œuvre la stratégie onusienne.  Ils ont demandé la création d’un groupe de travail composé d’experts pour identifier et analyser les menaces terroristes. Ils ont, en outre, recommandé l’organisation d’un atelier de travail axé sur le renforcement des capacités opérationnelles des appareils chargés de la lutte antiterroriste en matière de lutte contre le terrorisme chimique.

Lors des travaux de ce congrès, les participants ont passé en revue les différentes expériences des pays membres en matière de lutte contre le terrorisme chimique. Le Congrès a rassemblé, notamment, des représentants des ministères arabes  de l’Intérieur, de la Ligue des Etats arabes, du Conseil de coopération des Etats arabes du Golfe, du bureau des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme, de l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol) et de l’Agence européenne de police criminelle (Europol).

R. I.

Commentaires

    Anonyme
    2 novembre 2018 - 18 h 18 min

    Et pourtant Madame Merkel a versé discrètement près de 50 millions d’euros à des rebelles à Idleb
    ce 1er novembre, le quotidien Tagesspiegel révèle que le gouvernement allemand finance, à hauteur de plusieurs millions d’euros, les rebelles encore présents à Idleb et engagés dans un conflit contre l’armée syrienne.Ce n est plus un secret que Madame Merkel joue double jeu quand aux financements des groupes terroristes en Syrie par le gouvernement Allemand…

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