Appel à une marche pour les libertés le 20 novembre à Béjaïa
Par Hani Abdi – Le Comité pour la libération de Merzoug Touati lance un appel à une marche des libertés le 20 novembre à Béjaïa. «Ensemble, exigeons la libération de tous les détenus d’opinion», affirme ce comité pour lequel les atteintes aux droits fondamentaux sont «gravissimes et inacceptables».
«C’est une insulte pour toutes celles et ceux qui depuis des décennies ont consacré leur vie au prix d’énormes sacrifices, de drames humains, de répression et de sang coulé, pour briser les chaînes que le régime a imposées au nom d’une idéologie mortifère», soutient ce comité, pour lequel le pouvoir s’est attaqué au fondement du combat démocratique en menant une offensive «contre nos symboles et contre les principes essentiels qui sont une partie substantiellement constitutive et indissociable de nous-mêmes». «C’est dans ce climat délétère entretenu sciemment, un climat d’incertitude et de peur que le pouvoir a décidé de redoubler de violence répressive afin de bien asseoir son hégémonisme politique et idéologique», assure ce Comité, qui appelle à une forte mobilisation citoyenne.
«Nous ne pouvons plus rester indifférents à cette situation caractérisée par des agressions répétées contre les libertés de tout un chacun. Nous ne pouvons rester spectateurs de notre propre déclin, nous ne pouvons rester impassibles et immobiles devant ces actes qui touchent toute la société et au-delà», ajoute ce même comité, qui espère ainsi que par la lutte on pourra donner une «réponse à la hauteur de ce déni de libertés». «C’est ensemble que nous devons nous mobiliser pour la libération de tous les détenus d’opinion et politiques. C’est ensemble qu’il faut agir pour faire reculer la peur et le mépris et affirmer notre attachement ombilical aux libertés et à nos valeurs», soutient ce Comité, qui compte donc sur l’action pour pouvoir défendre les droits citoyens. Ce comité compte sur le soutien des partis politiques qui défendent les valeurs démocratiques, les libertés et la justice.
H. A.
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