Arnaud Montebourg nouveau président de l’Association France-Algérie
L’ancien ministre Arnaud Montebourg a succédé à Jean-Pierre Chevènement à la présidence de l’Association France-Algérie (AFA), a appris ce mercredi l’APS auprès de l’association. L’Association France-Algérie a été fondée le 20 juin 1963, à l’initiative de l’ethnologue française Germaine Tillion et avec le soutien du général de Gaulle, par des personnalités françaises qui voulaient contribuer à l’établissement d’une ère nouvelle des relations entre la France et l’Algérie, qui venait d’accéder à l’Indépendance.
La cérémonie d’installation s’est déroulée mardi à Paris en présence de Belkhir Belhaddad, député de Moselle, Fadila Khattabi, députée et présidente du Groupe d’amitié France-Algérie à l’Assemblée nationale, Jean-Pierre Chevènement, Edith Cresson (ancien Premier ministre) et d’autres personnalités. «Par ma famille, mais aussi par mon action en faveur de la coopération industrielle franco-algérienne quand j’étais ministre de l’Economie, des liens multiples m’attachent à l’Algérie », a déclaré d’emblée le nouveau président, soulignant qu’il veut maintenir les liens de coopération entre la France et l’Algérie. «Au moment où les deux rives de la Méditerranée paraissent s’écarter l’une de l’autre, devant les périls du fondamentalisme au Sud, ceux de la xénophobie au Nord, nous voulons maintenir les liens de coopération entre nos deux sociétés », a-t-il expliqué.
Arnaud Montebourg, qui a des origines algériennes, a noté qu’entre les deux pays «il y a tant à faire». «Notre Association le poursuivra, continuera à éviter toute ingérence dans les questions politiques, que ce soit en Algérie ou en France», a-t-il ajouté.
Jean-Pierre Chevènement avait été désigné à la présidence de cette association en 2011, rappelle-ton. L’AFA favorise, depuis 2005, la création de filiales locales dans toute la France. Elles sont aujourd’hui au nombre de six. Elle soutient, en liaison avec les instances algériennes, les projets de toute nature, économiques, culturels et humains qui renforcent la connaissance réciproque des sociétés civiles française et algérienne.
R. N.
Comment (12)