Echec de la langue arabe ou faillite de la pédagogie islamisée ?

école Dieu
Le système éducatif algérien alimente beaucoup de débats. New Press

Par Mesloub Khider – «Que répondre à un homme qui vous dit qu’il aime mieux obéir à Dieu qu’aux hommes et qui, en conséquence, est sûr de mériter le ciel en vous égorgeant ?» (Voltaire, Dictionnaire philosophique)

Le système éducatif algérien alimente beaucoup de débats. Une chose est sûre : il ne permet ni d’étancher la soif de connaissances ni de nourrir à sa faim l’Algérien grâce au travail jamais décroché à l’issue des études. Car, en Algérie, le travail est une denrée rare. En revanche, les denrées importées sont abondantes. L’économie rentière se chargeant de pourvoir aux besoins de la population entière. Assurément, l’Algérie, faute d’avoir de grandes idées pour développer son économie, dispose de pétrole pour éviter de penser son développement. Malheureusement, on oublie que l’économie algérienne est assise sur du sable mouvant. Et son école bâtie sur un désert pédagogique.

Tout le monde s’accorde à admettre que le système éducatif algérien est en pleine déliquescence. Cependant, nombreux sont ceux qui incriminent l’enseignement en arabe rendu responsable de l’échec scolaire algérien, coupable, selon eux, du sous-développement de l’Algérie. D’aucuns affirment qu’avec la langue française, l’Algérie serait devenue un pays développé, hautement technologique. Voilà une allégation totalement fantaisiste. Quoique certains affirment qu’une langue véhicule toujours les valeurs et modes de pensée intrinsèquement liées au pays porteur et propagateur de cette langue, ce qui est en partie vrai, surtout s’il se trouve en position de domination économique et culturel comme dans l’exemple de l’anglais aujourd’hui et du français autrefois, il n’en demeure pas moins vrai que la langue constitue aussi un simple moyen de communication.

Aussi, la langue peut-elle connaître ses temps de gloire, puis subir les moments de déboires. L’âge de grandeur, puis la période de décadence. Et, linguistiquement parlant, toutes les langues se valent. Il n’y a pas de langues plus perfectionnées que d’autres. Il existe en revanche des économies plus performantes que d’autres. Et la langue dans laquelle s’exprime leur dominante économie peut s’imposer momentanément comme langue de communication à l’échelle mondiale. Au demeurant, comme l’a formulé Ferdinand de Saussure, la différence entre une langue et un dialecte, c’est que la première dispose d’une police et d’une armée. Autrement dit, d’un Etat fort. Aussi, tous les idiomes se valent, encore faudrait-il accorder à la langue ses lettres de noblesse.

De manière générale, dans le cas de l’Algérie, dépouillée de ses scories religieuses islamistes, la langue arabe aurait pu produire une éducation algérienne moderne digne des pays développés de l’Europe, en dépit d’un faible développement économique. Mais l’Algérie, dès l’indépendance, a préféré arrimer la langue arabe, sublime langue poétique et littéraire, vers les pays du Golfe et de l’Orient où la langue arabe se confond avec la religion – ou plutôt se fond dans la religion. Indissolublement unie à celle-ci, la langue arabe ne peut que freiner la réflexion, l’esprit critique, dissoudre la rationalité, obérer la floraison de la modernité, tout développement économique. Et c’est la voie empruntée par l’Algérie.

Tous ceux qui incriminent et blâment la langue arabe, accusée d’être responsable de l’échec scolaire, de la faillite du système éducatif algérien, se trompent de cible. En effet, le principal problème de l’éducation en Algérie n’est pas l’enseignement de l’arabe, mais l’imposition doctrinaire et sectaire de la religion à l’école. En effet, une éducation fondée sur la religion adossée à la langue arabe, élevée au rang de langue sacrée imprégnée de religiosité, de par sa conception conservatrice et passéiste du contenu pédagogique, est incompatible avec une scolarité tournée vers la modernité. De fait, la religion et la modernité sont des concepts antinomiques. On ne peut construire l’école en même temps sur la foi et sur la raison. Dans ce vieux débat et dilemme séculaires, l’Etat totalitaire et l’institution théologique imposent toujours la prééminence de la foi sur la raison, pour des raisons religieuses, doctrinaires, tendanciellement politiques.

Avec de tels fondements antithétiques, où la foi le dispute à la raison en matière d’enseignement, on produit des êtres bipolaires. Des hommes pathologiquement déchirés, des personnalités clivées, culturellement écorchées vives.

De surcroît, quand le pouvoir algérien érige l’islam en religion d’Etat, qu’il ne s’étonne pas qu’elle fasse l’objet de débats publics véhéments, de virulentes controverses sur la place publique, de fourvoiements théologiques, de manipulations politiques. Surtout quand une frange importante de la population, en l’espèce les islamistes, transforme l’école en annexe de la mosquée, qu’elle s’octroie la gestion des affaires religieuses.

En réalité, au plan de l’éducation nationale, pour éviter les récurrentes stériles polémiques sur les questions éducatives initiées souvent par les islamistes réfractaires à toute innovation moderne en matière pédagogique, la société algérienne doit instaurer une école sécularisée, laïque, pédagogiquement sanctuarisée. L’école sera ainsi à l’abri des confrontations religieuses importées des mosquées dans l’enceinte des établissements scolaires. L’éducation nationale et le contenu des programmes scolaires ne doivent faire l’objet d’aucune intrusion religieuse, d’aucune immixtion idéologique, ingérence politique.

Seule la liberté de conscience doit être constitutionnellement garantie

Chaque Algérien devrait pouvoir pratiquer librement sa religion. Et s’il souhaite dispenser à son enfant un enseignement religieux, il pourra l’inscrire dans une école confessionnelle privée.

L’école publique algérienne doit s’affranchir de la tutelle religieuse qui la tient en otage pour la maintenir sous la coupe d’un enseignement archaïque et rétrograde incompatible avec la mission éducative de l’école moderne en vigueur dans tous les autres pays.

C’est ainsi que, pour coloniser habilement le système scolaire, les partisans de l’enseignement religieux ont confectionné cette discipline désignée sous le titre amphigourique et oxymorique de «sciences islamiques». Encore deux termes radicalement antinomiques. L’islam n’est pas une science et ne pourra jamais le devenir. Car la religion relève de la croyance, de la foi. Contrairement à la science qui, elle, ressort de la raison.

Si la religion se fonde sur un corpus considéré comme incréé, immuable, immortel, œuvre de Dieu, d’où le doute est banni, la remise en cause proscrite, la science, basée sur l’observation et l’expérimentation, avec comme principe le doute méthodique et systématique, est l’œuvre de la seule raison de l’Homme, pour laquelle la remise en cause est prescrite. On ne peut donc associer ces deux champs d’investigation spirituelle et scientifique contradictoires, radicalement opposés. Toute science serait superflue s’il y avait coïncidence immédiate entre la forme phénoménale et l’essence des choses.

Telle est malheureusement la conception de la religion en la matière, le postulat sur lequel repose sa doctrine intangible. De son point de vue religieux, nul besoin de procéder à l’étude, à l’observation et à l’expérimentation des phénomènes pour saisir leur essence. Cette essence est d’emblée posée, donnée, une fois pour toutes par Dieu. Cette main invisible qui bâtit l’univers et fabrique l’Homme à notre place. Dès lors, à quoi bon s’échiner à instruire l’Homme pour lui offrir les outils scientifiques afin de lui permettre de produire sa vie, d’aiguiser sa curiosité, d’aiguillonner ses recherches, de développer son sens critique, d’affermir ses connaissances, de le rendre libre. Dans la logique (l’illogique ?) des religieux, des milliards de livres ne remplaceront pas et ne vaudront jamais le Livre sacré.

De façon définitive, la religion postule, une fois pour toutes et définitivement, que la Loi divine l’emporte en toutes circonstances et dans tous les cas de figure, en tous lieux et en tous temps, qui ne souffre aucune exception et aucune transgression, sur ce que les Hommes peuvent décider en matière de lois, d’éducation, d’instruction, de morale, de politique.

Distinguer est un signe de modernité

La religion ne peut accepter la critique. L’esprit critique établit des distinctions et distinguer est un signe de modernité. Dans la culture moderne, la communauté scientifique entend le désaccord comme un instrument de progrès des connaissances. Pour la religion, le désaccord est trahison. Dès lors, aucun progrès toléré, donc possible.

De toute évidence, la place de la religion est à la mosquée. La place de la science, à l’école. Chacune son humble demeure. Aussi, l’école doit, pour être efficiente et progressiste, se défaire du poids de la religion. Et la religion, pour être en conformité avec sa dimension spirituelle, refluer vers la sphère privée.

En outre, si l’école publique placée sous l’autorité de l’Etat appartient à tous les citoyens et doit faire l’objet de débats libres pour la rendre performante, la religion, elle, relève de la seule sphère personnelle et ne doit donc jamais s’inviter sur la place publique pour faire l’objet de stériles controverses.

En tout état de cause, la langue arabe n’est nullement responsable de l’échec du système éducatif algérien. C’est l’intrusion tentaculaire et totalitaire de la religion dans l’école algérienne qui a perverti la mission pédagogique de l’éducation nationale.

En vérité, dans les mêmes conditions d’imposition de la religion telle qu’elle existe depuis les années 1970, même si l’enseignement avait continué à être dispensé majoritairement ou exclusivement en français, le résultat aurait été identique. On aurait connu et l’islamisme et l’échec scolaire. Pour preuve : la Turquie utilise l’alphabet latin pour l’écriture de sa langue. Pourtant, depuis plusieurs décennies, elle est infectée par l’islamisme, contaminée par la bigoterie, corrompue par la pensée archaïque, travaillée par la régression sociale et intellectuelle.

En effet, la langue, en fonction de son contenu philosophique et politique et des conditions économiques qui la portent, peut se révéler réactionnaire ou révolutionnaire. Il y a des Algériens intégralement arabisants, mais pourtant extrêmement cultivés et politiquement révolutionnaires. Comme il existe des Algériens francophones, mais pourtant dramatiquement incultes et politiquement réactionnaires.

Autre preuve, la France, pourtant pays des Lumières, dotée d’une langue rayonnante, aujourd’hui sombre dans la médiocrité. Son système scolaire est en faillite. Sa population verse dans l’obscurantisme politique, l’intégrisme populiste. Ce n’est pas la langue qui génère les monstres, mais l’idéologie dominante rétrograde du moment qui les produits. La langue française, hier langue des révolutionnaires, est devenue l’idiome des réactionnaires. Hier langue du progrès, elle est devenue langue de la régression.

Certes, quantitativement, l’Algérie a accompli une véritable révolution en permettant à 100% de ses enfants d’être scolarisés. Mais, qualitativement, le résultat est malheureusement catastrophique. L’Algérie n’éduque pas, elle endoctrine, elle «salafise». De là proviennent les raisons de l’échec scolaire de nombreux élèves qui décrochent précocement du système scolaire. Sans omettre la dramatique baisse du niveau scolaire.

Par ailleurs, il ne faut pas perdre de vue que l’économie algérienne n’intègre pas. Toute une jeunesse, souvent fortement diplômée, parvenue à l’âge d’entrer dans la vie active, se retrouve exclue du marché du travail inexistant et vit en marge de la société sans perspective d’avenir. Prisonniers d’une société encore archaïque incapable de faire le saut vers la modernité, étouffés par un enseignement médiocre assaisonné de religion, les jeunes ne trouvent pas d’opportunités pour l’épanouissement de leurs facultés intellectuelles et finissent par démissionner de la vie et sombrer dans l’anomie.

En réalité, on ne peut réformer le système éducatif algérien sans révolutionner préalablement les structures sociales archaïques sur lesquelles repose la pédagogie. On ne bâtit pas une pédagogie moderne dans une société encore prisonnière de mœurs conservatrices, séquestrée par la religion.

En particulier, quand la langue est érigée en langue sacrée par la religion, quand elle est consubstantiellement incorporée à celle-ci, à qui elle sert de servante de sa pensée théologique, de vecteur exclusif de l’apprentissage.

Aujourd’hui, il faut redonner à l’arabe ses lettres de noblesse, pour renouer avec la noblesse des lettres arabes. Il faut «scientifiser» la langue arabe par la purgation de son archaïsme religieux. La langue arabe dispose de potentialités remarquables en matière d’enseignement, mais malencontreusement obérées par la prégnance du contenu religieux envahissant et invalidant.

Dans le cas de l’Algérie, doublement pénalisée, et par le sous-développement économique et par le poids écrasant de la religion, toute modernisation de la langue arabe est illusoire sans réformes structurelles pédagogiques.

Pour accomplir la modernisation de l’école algérienne, l’Algérie doit réaliser une double révolution : d’une part, se soustraire au plan de l’éducation nationale de l’emprise de la religion pour expurger l’enseignement de ses scories ; d’autre part, changer radicalement d’orientation économique par l’impulsion d’un développement industriel novateur et performant, seul apte à redorer le blason de la langue arabe capable de devenir une langue moderne vigoureuse et scientifique portée par une économie performante.

Les vieilles bougies de la religion peuvent réconforter, mais il faut surtout allumer les projecteurs modernes de la connaissance.

«Il est douteux que les hommes, à l’époque où les doctrines religieuses exerçaient une domination sans restriction, aient été dans l’ensemble plus heureux qu’aujourd’hui ; plus moraux, ils ne l’étaient certainement pas.» (Freud, dans L’avenir d’une illusion).

M. K.

Comment (106)

    Abdelrahmane
    26 novembre 2018 - 8 h 27 min

    @ Salem akhi Zoro. pour ton étonnement, pose-toi la bonne question et la bonne réponse coulera de source. qui détient le pouvoir en Allégorie ? qui tient les leviers de commandes en Allégorie ? qui dirige les syndicats ? qui dirige le patronat ? qui occupent les hautes fonctions de la haute-administration ? qui sont les patrons de presse et dirigent les médias, même arabophones ? w ro7 w ro7 w ro7. les berberistes parlent pour les besoins de leur propagande d’état arabo-islamiste colon à Alger, mais dans un état arabe musulman, est ce que quelqu’un qui a dit que les femmes algériennes portent le foulard car elles sont pas belles et pour cacher leurs habits pas élégants ou des guenilles (ou quelque chose comme çà), cette personne ne peut occuper le poste de ministre de la culture pendant une décennie, elle dont le parti parrain n’a pas obtenu 4% du scrutin national aux élections libres et transparentes, les seuls qui ont eu lieu dans notre pays depuis l’indépendance (honnêteté oblige de le reconnaître). Autre détail, dans quelles circonstances exceptionnelles a eu lieu cette décision loufoque, ridicule ?

    Acenwi
    25 novembre 2018 - 23 h 57 min

    Réponse_@_ZORO: 25 novembre 2018 – 17 h 32 min

    Que tu sois, de visu, à court d’arguments, j’assume l’entière responsabilité. Mais que tu sautes du coq à l’âne, comme ce renard du désert, pris dans son propre piège, je ne veux en aucun cas assumer la paternité.

    Sur, je cite, « l esprit arabe de ZORO » tu ne m’apprends rien de nouveau. C’est exactement le même cas que ta précédente cajolerie, où tu écrivais que « l’arabe et sa graphie [sont] en anneaux d’or et en diamant. » Je suis malheureusement confronté quotidiennement et ce depuis plus de trois décades de ma vie à cet « l esprit arabe de ZORO ». Si ta conscience étais consciente de cet esprit, en revanche, je me doutais encore, jusqu’à cette affirmation que tu venais de nous faire dans ton post (voir référence).

    « l esprit arabe de ZORO » est irrigué ou trouve sa source dans le nomadisme, au sens originel du mot, comme mode de vie, et au sens intellectuel du mot, tu change de thème comme je change mes chaussettes ; chaque jours. « l esprit arabe de ZORO » ne cultive pas, et il ne se cultive pas. Il est nomade. Pour cultiver, il faut d’abord planter, arroser, sarcler, bouturer, sulfater (protéger des pucerons), attendre, etc. pour pouvoir en fin récolter et consommer le fruit de la sueur de ses bras.

    En Tacenwit on dit « S yiγil iberkan, i yen-tett aγrum azedyan » / Littéralement : c’est grâce aux bras noires « sales », qu’on mange du pain propre (farine de blé « blanche »). Une façon proverbiale de louer le travail. Le travail est très loué.

    Le nomade, lui, ce qui me semble être « l esprit arabe de ZORO » n’est pas sédentaire. Il erre, avec ses bêtes, des km à la ronde, à la recherche du pâturage et de l’eau pour lui et ses bêtes. Il se sert de tout ce qu’il trouve sur son chemin. Propriétés privées ou domaniales sont systématiquement dilapidées. Il se sert, soi-même, et sert sa compagnie. Il ne se prive pas de démolir les murs d’une maison en pierres, pour se procurer des pierres pour son coin de cuisson (foyer) ou pour stabiliser sa tante, comme nous le rapport Ibn Khaldoun, dans ces Prolégomènes.

    « l esprit arabe de ZORO » ne construit pas. Cet esprits ne s’est ni acclimatisé ni intégré dans la vie des sociétés sédentaires. Claude Levi Strauß, l’anthropologue structuraliste, se retournera dans sa tombe, pour cette exception à la règle, qu’il n’avait pas pu cerner dans sa division des sociétés humaines. Au moment où un Chenoui, Kabyle, Chaoui, … se construisent, eux-mêmes, leurs maisons, chez-eux, pour donner un abri aux siens ou à leurs progénitures, « l esprit arabe de ZORO » nomadise avec sa flatterie jusqu’aux portes des villes algériennes, lui et quelques unes de ses bêtes – il ne peut pas se séparer d’elles tout de suite – , monte son gourbi en cartons qu’il ramasse tout juste à côté, pas en chaume, puisque celui-ci demande un petite effort physique, des taules de zinc, qu’il récupère également de son environnement immédiat, … en attendant que l’Etat algérien, rentier et providentiel – gestionnaire de la rente pétrolière – lui attribut un appartement.

    C’est ca « l esprit arabe de ZORO ». Un parasite. Un saprophyte. Un tube digestif en plus à nourrir pour l’humanité, mais pas uniquement.

    « l esprit arabe de ZORO » est aussi aride, que le désert d’Arabie d’où il serait originaire, d’intellect. Un nomade d’esprit. Il ne produit aucune idée, ni ne se maintiens dans la thématique qu’il lui arrive de proposer lui-même comme sujet de discussion. Il saute d’un thème à un autre sans qu’il y ait de rapports entre eux. Je ne me souviens pas qu’il ait produit un texte qui va au-delà de quelques lignes (4 à 6), cohérentes dignes de lecture. Echanger avec lui revient à puiser de l’eau à l’aide d’un tamis. Il ne se remplie jamais.

    Il n’est pas fructueux, du moins pour moi. Si « l esprit arabe de ZORO » venait à me nomadiser (me délester de quoi que ce soit) moi et ceux avec qui il échange sur AP et comment il le fait je ne peux ni ne veux me l’expliquer.

    Gageons quand même que « l esprit arabe de ZORO », cet esprit nomade, a réussi à se faire attribuer un appartement aux frais de la princesse Algérie, pauvre pays, dont le fleuve est détourné par ses gouvernants, redistributeurs, de la rente pétrolière.

    Bonne lecture à « l esprit arabe de ZORO »,
    X-Parties et Fin.

    Abdelrahmane
    25 novembre 2018 - 18 h 51 min

    @Salem Zoro ! Comme ce canular de chechnoque et son calendrier de 2968 dont l’officialisation a fait de notre pays la risée du monde entier. Les égyptiens se gaussent de chechnaq l’algérien qui sur son ane avec son armée a battu l’armée pharaonique égyptienne, a conquis l’égypte et s’est assis sur le trone d’égypte et a institué un calendrier (bien sùr, sur un ton railleur ). Et chez nous, il y a des gens simplets et naifs qui y croient et celebrent cette imposture loufoque. Une historienne égyptienne écrivait en janvier passé (جزائري وحمار أسقطا الحضارة الفرعونية ), article où elle s’est donnée à coeur joie dans son réquisitoire moqueur contre les berberes algériens.
    résumé et traduction : chaque année le 12 janvier les berberes algériens célébrent la fete de yenaier qui consacre le premier jour du calendrier berbere qui a commencé il y a 2968 ans (soit en 950 avant jc). il n’existe aucune preuve historique sur ce calendrier artificiel inventé recemment, il n y a aucun événement réel reconnu dans l’histoire qui l’évoque ou le mentionne. il s’avère que ce ne sont que des légendes et des contes non étayés par des traces, vestiges ou des écrits anciens, ni chez eux, ni chez leur voisins phéniciens carthaginois, ni chez les grecs, ni les romains, ni leurs voisins en espagne, ni dans les écrits et vestiges pharaoniques.

      ZORO
      25 novembre 2018 - 22 h 08 min

      SALEM AKHI ABDERRAHMANE. La question qui taraude mon esprit comment et pourquoi l etat se fait il complice d une telle falsification pour nous faire tourner au ridicule aux yeux du monde en nous placant en 2969 leader de la betise;
      SIGNEZORO…Z…

    ZORO
    25 novembre 2018 - 17 h 32 min

    Reponse a ACENWI 24NOV 18H 43.
    Comme tu peux le constater l esprit arabe de ZORO arrive a s exprimer clairement et atteint sa cilble en quelques lignes ,par contre l esprit chenoui qui est le tien consomme ,tel un cancre ,une mer encre pour remplir 2969 page qui a la fin ne veulent rien dire.
    SIGNEZORO…Z….

    ZORO
    23 novembre 2018 - 18 h 36 min

    @ ACENWI 23 NOV 16h19
    Ouvre grand les yeux et regarde la chaine du SAVOIR HUMAIN tu trouveras sans aucun doute l arabe et sa
    graphie en anneaux d’ or et en diamant .Qu en est il de tachenwit takvailit et tamazight???
    VOUS ETES EN 2969 RIEN DE NEUF !!!!!
    SIGNE ZORO. ..Z….

      Acenwi
      24 novembre 2018 - 18 h 43 min

      @_ZORO – 23 novembre 2018 – 18 h 36 min

      Tu as écris : « … Qu en est il de tachenwit takvailit et tamazight???
      VOUS ETES EN 2969 RIEN DE NEUF !!!!! »

      D’abord nous somme en 2968 de l’ère amazighe. Même s’il nous ne reste qu’un mois et 18 jours pour clore l’année 2968 et entamer avec RIGEUR et OPTIMISME l’année 2969, qu’on célébrera, comme chaque année depuis que le monde est monde, et pas uniquement à partir de 2018, comme le veux l’Etat algérien, en grandes pompes et comme il se doit le 12 janvier de l’an prochain. Cette précision est très importante. Il y va ici du facteur temps. Quand à cette date retenue pour situer le début de l’ère amazighe, elle participe du recouvrement de notre « soit ». Elle est symbolique. Et elle ne concerne que nous Imaziγen. S’il y a quelqu’un à qui tu dois « faire la guère », Zéro, c’est bien à l’Etat algérien qui l’a reconnu officiellement.

      Puis permets-moi de te corriger pour une énième fois encore : Ici, il s’agit de (1.) Tacenwit, pas tachenwit ; (2.) Taqbaylit, pas takvaylit ; (3.) Tamaziγt ou tamazight.

      Tu as écris : « Ouvre grand les yeux et regarde la chaine du SAVOIR HUMAIN tu trouveras sans aucun doute l arabe et sa graphie en anneaux d’or et en diamant. »

      Mais je te crois sur parole Zéro et nul besoin que je « regarde la chaine du SAVOIR HUMAIN » que tu me suggères, pour m’apercevoir que « l’arabe et sa graphie [sont] en anneaux d’or et en diamant. » Tu sais pourquoi, et bien parce que l’arabe est une langue morte. Sa place, comme « l’or et le diamant », c’est le coffre-fort, le musée, les vitres en verre, … les livres de liturgie, les amulettes, les coins les plus sombres des mausolées ou sépulcres, les civières, la prière des morts, etc. Cette langue est figée, déliquescente. C’EST UNE LANGUE MORTE.

      Par contre Tacenwit et taqbaylit, variantes de tamaziγt, sont deux langues vivantes. Est langue vivante, toute langue ayant des locuteurs natifs. (Définition des sciences du langage).

      L’arabe n’a pas de locuteurs natifs. L’arabe n’est pas ACQUIS par les enfants arabes. L’arabe est APPRIS sur les bancs de l’école par les enfants arabes, comme on apprend toute autre langue étrangère. C’est pour eux donc une langue étrangère au même titre que l’anglais, taqbaylit, tacenwit ou le chinois, …

      Tacenwit et taqbaylit, variantes de tamaziγt sont des langues dynamiques. Elles sont en pleine essor

      En une 40 d’années (1981 – date de publication du premier roman kabyle par R. Alliche). Il y a une production romanesque tout à fait remarquable en quantité et en qualité dans ce qui est communément appelé la néo-littérature dans cette langue. Toute cette production s’est faite par des volontaires, des militants, des chercheurs, etc. kabyles, en cachette ou en exil, sans buts lucratifs, assez souvent au péril de leurs vies, et en dehors de toutes les institutions étatiques algériennes, qui les ont au contraire combattus de toutes leurs forces, celles, qui, aujourd’hui veulent récupérer jusqu’à la mémoire de Mammeri*.

      Bonne lecture

      P.-S. : Tu peux volontiers être un peu plus prolixe Zéro.

      * Cette illustre personne, qui, « on ne peut exclure qu’il ait bientôt sa statue à côté de celle de l’Émir Abdelkader, dans le grand et accueillant panthéon de la Nation algérienne, où on retrouvera aussi Saint Augustin, Aït-Ahmed – qu’ils ont exilé –, Krim, Boudiaf… – qu’ils ont assassiné. Qui se souvient encore du temps où Mammeri était traité comme un paria et qualifié de « chacal » par ceux-là mêmes qui lui tressent maintenant des couronnes ? »

      La lancée et l’essor du kabyle / tamaziγt c’est aussi ca : briser le joug de l’arabo-islamisme et de l’arabo-baathisme.

    Abdelrahmane
    23 novembre 2018 - 11 h 19 min

    Pourquoi réduire la problématique unilatéralement et sciemment au couple arabe/berbère et tenter de lui imprimer un caractère conflictuel alors qu’au contraire c’est un couple siamois, symbiotique qui vivent en osmose depuis 14 siècles. Le problème se situe plutôt dans la dichotomie parfois conflictuelle, parfois ambivalente entre deux civilisations (nord-méditerranéenne et sud-méditerranéenne, arabo-musulmane et judéo-chrétienne ou occidentale) cohabitant plus ou moins difficilement dans le même espace géographique ?
    Pourquoi vouloir imposer la fable et le mythe du berbère de race pure vivant dans le pays de cocagne dans la liberté, la civilisation, la prospérité et l’unité que l’arabe (supposément) est venu soumettre, détruire et ravager (langue, cités, monuments, unité et mémoire) ? Et pourtant les historiens nous apprennent qu’avant l’islamisation de l’Afrique du nord, il n’y avait pas exclusivement des berbères. il y avait aussi des phéniciens (devenus les puniques) en grand nombre dans les cités et la partie nord et ayant joué un rôle dominant et prépondérant dans l’histoire de la région durant 19 siècles, il y avait aussi des rescapés de vandales dans les reliefs du tell, il y avait aussi les prolongements des colons et vétérans romains et des byzantins. Après l’islamisation, il y a eu aussi d’autres apports humains arabes et non-arabes importants tels les vandales, les beni-hillel, les réfugiés andalous, les kouroughlis turcs et les captifs de corsaires, les apports de populations subsahariennes, et même des apports humains européens bien que banalisés par les circonstances particulières de la décolonisation.
    Ainsi dans ce face-à face imposé et entretenu que fait-on de ces réalités indéniables ? Pourquoi ces injonctions agressives ‘si tu n’es pas arabe, tu es forcément berbère’ et vice-versa ? Pourquoi ne serais-je pas ni l’un ni l’autre, mais moi, tel que je me sens, me conçois, me situe dans mon présent, ma conscience et mes acquis psychosociologiques et non pas ma carte génétique et mes résultats de tests ADN ?

    ZORO
    22 novembre 2018 - 17 h 22 min

    @ACENOUI 21nov20h52
    Monsieur ACENOUI est fier de nous raconter que le premier roman de l histoire de l inexistente litterature amazigh est l euvre de Rachid Alich publie en 1981 ;soit 2930 annees apres la naissance de CHACHNOK. A ce rytme de production litteraire Msieur CHENOUI veut seulement nous rapeller que NAIMA avait raison , elle sait que ses enfants ne sont pas eternels;
    SIGNEZORO…Z…

      Acenwi
      23 novembre 2018 - 1 h 04 min

      @_ZORO: 22 novembre 2018 – 17 h 22 min
      « ACENOUI » n’existe pas, donc il n’a rien raconté.
      « CHACHNOK » sous cette forme n’est qu’une vision de ton esprit.

      Parcontre « Acenwi » a bien répondu à ta question sur sa graphie de préférence pour la fixation / segmentation de « tacenwit ».
      Que cherches-tu?

        ZORO
        23 novembre 2018 - 14 h 50 min

        Acenoui,acenwi,achenoui ou achenwi une multitude de graphies latines pour dire simplement en arabe اشنوى.vous vous noyez dans un verre d eau monsieur
        ASHENOUI???
        SIGNE ZORO. ..Z…

          Acenwi
          23 novembre 2018 - 16 h 19 min

          @_ZORO_23 novembre 2018 – 14 h 50 min

          Il faut performer (générer) à partir de la compétence* kabyle (tamazight) pour te rendre compte de l’ambigüité et la confusion de cette graphie arabe que tu nous suggère, par ignorance avérée, dans le domaine pour la fixation de /C/, /ch/, /sh/. C’est-à-dire lire cette graphie et essayer de lui associer des sens en kabyle / tamazight !
          Une catastrophe ! C’est à vous tourner la tête, même si l’arabe soit la langue du Coran (sic !)

          Comme d’habitude, ignorance oblige, tout serait simple et simplifié ! Il suffit de faire usage des caractères graphique arabes pour que la guère prenne fin au Yémen à titre d’exemple !

          Si vous trouvez preneur, faites écoulez votre marchandise.
          Quand à moi, votre ratatouille n’est pas mon plat préféré

          * Compétence/performance selon la linguistique fonctionnelle (N. Chomsky).

          Bonne lecture

    Abdelrahmmane
    21 novembre 2018 - 22 h 58 min

    @ afulay, j’ai du confondre avec un autre afulay rifin marocain que j’ai croisé et avec qui j’ai violemment croisé le fer sur un autre espace. Mea culpa.
    Pour ton appréciation, je cite: »@Abdelrahmane, malgré les désaveux record que tu récoltes… »…. je ne suis pas ici dans une campagne électorale ou recherche d’estime. Je me soucie de vos thumbs-down comme de l’an 40. pour ce qui est de ma citation, elle a été mal reprise. J’ai dit à certains forumistes ici qui refusaient d’admettre l’existence d’arabes en Algérie et nous écorchaient les oreilles avec leur génographie, leur adn et leurs statistiques de 1%, j’avais dit : « gardez votre berberité et laissez nous notre arabité et tout ira bien ».
    Pour ta proposition, je pense que ni toi ni moi, n’avons la stature ou la position pour décider ou promettre quoi que ce soit. Je ne suis qu’un simple forumeur qui participe de son avis et opinion, sans souci et sans égards sans regard et sans attention pour les chahuteurs nombbreux ici, sur des faits et réalités qui me touchent directement, mais je ne prétends représenter personne.

    Abdelrahmane
    21 novembre 2018 - 13 h 53 min

    @ droit de réponse à myriam 20/11, 23h34, qui, s’adressant à moi, dit, je cite : »ناطق بالعربية n’est pas un mot, et ne signifie pas arabophone.Cela signifie « parlant l’arabe ».
    AHHH, oui ?! donc arabophone ne signifie pas parlant arabe ?! çà veut dire quoi, alors ? arabe aphone ? mdr. Et (بلدان ناطقة بالعربية ) çà veut pas dire pays arabophones ?! et pays lusophones ?! et pays francophone ?! et (رابطة الدول الناطقة بالبرتغالية), çà s’dit pas ?! c’est pas un mot ?!

    Zombretto
    21 novembre 2018 - 12 h 03 min

    Si je ne me trompe pas, l’auteur de cette contribution s’est revendiqué du matérialisme historique une fois ou deux sur ces colonnes. Il devrait donc savoir que la langue fait partie de l’idéologie de la société (ou plutôt du système de production). On représente le système de production par une pyramide avec à sa base « l’infrastructure » qui représente les forces matérielles de production et à son sommet « la superstructure » qui contient l’idéologie. Le moteur qui fait avancer ce système se trouve à la base, l’infrastructure. L’idéologie ne fait que suivre. Essayer de développer la langue arabe, de la moderniser, de la « scientifiser » reviendrait à essayer de renverser la pyramide et la faire tenir sur la pointe de son sommet. Equilibre bien précaire, et tout simplement impossible à accomplir.
    Si jamais par miracle un pays arabe réussit à se hisser hors du sous-développement en développant sa propre économie indépendamment de l’Occident, sans avoir besoin de vendre ses ressources à l’Occident, ce pays-là développera son propre dialecte arabe local avec fierté ou alors adoptera l’anglais, le russe, le chinois ou le français sans aucun complexe.
    Mais bien sûr ce n’est pas demain la veille.

    Abdelrahmane
    21 novembre 2018 - 8 h 23 min

    @ Le marroki rifi a dit, je cite : »On ne peut pas dire autant de la relation de la Fosha avec le public. Quelqu’un qui n’a pas étudié cette langue ne comprend pas un JT fait dans cette langue. ».
    Par ce que chez toi au marrok, on comprend le jt en langue berbere marocaine standard même si on n’a pas étudié cette langue artificielle encore en devenir !? Tu parles d’échec et tu critiques le panarabisme. Et qu’en-est-il de votre pan-berbérisme à travers la mythique et uchronique entité fabuleuse « tamazgha » ?! Et votre exaltation de la pureté raciale (aussi mythique que mythomaniaque) ?! Dès que vous entendez le mot Arabe, vous vous redressez effarouchés et scandalisés comme des lémuriens effrayés, en criant au scandale, à l’arabisme chauvin, à nasser, à l’arabie saoudite, à la péninsule arabique, au panarabisme raciste, au baathisme uniformisant, comme s’il s’agissait d’une tare. Alors, qu’ici moi je parle de réalités psychologiques, psychosociologique, sans exaltation de race, ni d’union politique, ni d’exclusion, ni d’exclusivité. Je parle de données linguistiques, culturelles, civilisationnelles et historiques, transnationales (sans prétentions ni rêve de rassemblement politique) vécues et partagées par des populations majoritaires sur une aire géographique de l’asie du sud-ouest et de l’afrique du nord. Bien sûr cette réalité psychosociologique prégnante et saillante a, avec le temps, débordé sur le domaine de la géostratégie et de la politique internationale (indépendamment du citoyen lambda). vous ne pouvez quand même pas empêcher des gens qui partagent des valeurs et des dénominateurs communs solides, réels et transnationaux (choses que vous-mêmes cherchez à créer et exalter entre vous), vous ne pouvez pas les empêcher de se sentir proches entre eux, solidaires et d’avoir de l’empathie et de la sympathie entre eux pour les joies et les peines des uns et des autres, sans prétentions, je le répète, à exclure ou porter atteinte à quiconque, ni au concitoyen ou non-concitoyen qui ne partage pas ces valeurs et ces dénominateurs. Bien sûr, pour vu qu’il respecte ma différence. j’ai eu maintes fois ici l’occasion de dire à mes concitoyens algériens (qui ne partagent pas mes préoccupations personnelles), « gardez votre berberité et laissez nous notre arabité, et tout ira « .

      Afulay
      21 novembre 2018 - 21 h 26 min

      @Abdelrahmane, malgré les désaveux record que tu récoltes, tu as émis une idée géniale et salvatrice sur laquelle j’ai mis un « j’aime » pour une fois, c’est « gardez votre berberité et laissez nous notre arabité, et tout ira ». C’est exactement ce que j’avais proposé dans un commentaire. Donc si j’ai bien compris, tu serais d’accord que chacun cultive sa langue dans sa région. Alors, je te pose la question suivante :
      Es-tu d’accord que nous les berbérisant, ou nous les kabyles pour être plus précis, fassions un pacte de fraternité avec vous les arabes pour luter ensemble pour l’instauration d’un système fédéral qui nous assurera toutes les libertés qu’on désire, culturelles, linguistiques, économiques, tout en ayant un pays commun mais plus fort qu’aujourd’hui, une armée commune, une politique étrangère qui tiendrait compte de nos intérêts moraux et matériels?
      Je tiens beaucoup à ce que tu me réponde par un oui ou un non à cette question.
      Autre chose, la personne que tu as cité comme étant marocain c’est moi. Tu dois savoir que le nom Afulay signifie Apulée et n’a rien de marocain, je suis kabyle.
      Pour le JT en tamazight du Maroc, saches que je le comprends très bien sans avoir étudié au préalable leur « amazigh aménagée ».

    Zombretto
    20 novembre 2018 - 19 h 12 min

    « « Aujourd’hui, il faut redonner à l’arabe ses lettres de noblesse, pour renouer avec la noblesse des lettres arabes. Il faut «scientifiser» la langue arabe par la purgation de son archaïsme religieux… » »
    Comme c’est facile à dire ! Et comme c’est impossible à faire.

    ZORO
    20 novembre 2018 - 18 h 45 min

    Etant trop sollicite ZORO s abstient a repondre aux anonymes produit du neant .
    SIGNEZORO…Z…

    Abdelrahmane
    20 novembre 2018 - 16 h 33 min

    ….

    La langue Arabe standard classique fos7a constitue la langue formelle et véhiculaire, le facteur de rassemblement, le dénominateur et bien communs pour tous les Arabes à travers le monde. C’est la langue du savoir et de l’enseignement, du raffinement et de l’art, de la culture et de la civilisation, du protocole et de l’étiquette, des cérémonies et situations formelles. C’est une langue transnationale, elle n’appartient en propre à aucun état, aucune région géographique en particulier, c’est un bien commun à tous les arabes à travers le monde entier. C’est une langue universelle (comme l’anglais), elle occupe la position privilégiée et prestigieuse de quatrième langue de travail à l’ONU, les organisations et instances politiques mondiales. Presque chaque communauté, chaque région ou contrée arabophone dans le monde a sa propre langue ou dialecte arabe vernaculaire spécifique. Les parlers et derjas chez les ethnies dans les contrées, régions, territoires et états à travers le monde arabe au moyen orient et en Afrique du nord expriment et dénotent cette diversité et constituent des parlers vernaculaires spécifiques à chaque région, contrée, communauté locale, pays, état. Mais toutes ces communautés ont comme référence et dénominateur communs la langue arabe standard véhiculaire transnationale. De tous ces faits, la langue arabe standard ne peut être la langue maternelle de personne. il y a une relation de symbiose, d’osmose entre la langue Arabe officielle et les derjas algérienne, marocaine, tunisienne, libyenne, égyptienne, syrienne, libanaise, irakienne, koweïtienne, hidjazi et nejdi, yemenite, soudanaise, et la suite même à zanzibar, les iles comores et de la réunion, l’azawad malien et le nord du niger et du tchad, l’iskandroun au sud de l’anatolie et l’a7waz iranien. Il n y a ni antagonisme, ni incompatibilité, ni conflit. C’est une symbiose, une osmose, une relation charnelle qui dure depuis bientôt 14 siècles, 60 générations.
    Nos berberistes, avec leurs mythes et leurs élucubrations, croient pouvoir détruire ou remettre en question cette relation et ces acquis plus que millénaires. par contre, on ne peut pas dire la même chose des différents parlers, dialectes et idiomes berberes, qui sont des langues maternelles berberes vernaculaires dans les différents coins d’Afrique du nord, qui n’ont aucune relation, aucune proximité, aucun lien réel ni affectif (entre eux) et avec la langue berbere artificielle standardisée en voie d’être imposée en Algérie (d’ailleurs soit-dit en passant differente aussi du berbere standardisé appliqué au maroc) destiné à être dans le futur la langue véhiculaire commune à tous les berberes à travers le monde et qui en fait (en Algérie) n’est que du kabyle farci et défiguré (difficile et pénible à assimiler par le kabyle lambda lui-même). Cette langue ne sera la langue maternelle de personne, ne sera pas la langue de la famille, ni de la rue, ni de l’environnement familial ni social. La relation entre les derjas Arabes citées plus haut et la langue Arabe standard, classique fos7a dure depuis des siècles, en harmonie et de façon charnelle. Par contre la relation entre le berbere standard et les parlers régionaux et tribaux n’a jamais existé et doit commencer quand vous aurez retroussé les manches et vous vous serez mis au travail, sérieux et laborieux.
    Dans cet exposé, j’ai volontairement passé sous silence et escamoté la place de l’arabe classique et son rôle dans la religion musulmane et auprès des musulmans pour éviter tout amalgame malintentionné avec l’Islam.

      Afulay
      20 novembre 2018 - 22 h 32 min

      Le panarabisme est une arnaque qui c’est faite en exploitant le sentiment religieux des gens et en donnant un caractère sacré à la Fosha. Si ce n’était que ça on s’en fiche, il détruit les identités, les langues locales. Donc le combattre pour un berbérisant (non berbériste) est un devoir sacré au même titre que le sacré religieux.
      Pour le tamazight standard et sa relation avec le public, vous déformez totalement la réalité, insidieusement ou par méconnaissance. Vous devez savoir que même avant la standardisation, le tamazight est déjà une langue. Manquante certes, différente d’une région à une autre certes, mais une langue bien structurée gramaticalement. Les différences régionales ne sont pas importantes à tel point que l’intercompréhension entre différentes régions est possible, ceci grace aux échanges commerciaux qui se son fait dans les Souks hebdomadaires ou annuels. Ce lien ombilical a maintenu une structure quasi-commune, un lexique quasi-commun entre la variante kabyle, chawie, mozabite, etc. de tamazight. Aussi, le manque dans le lexique n’est pas très important au point de perturber la compréhension. Les linguiste n’ont fait que combler ce manque, ils n’ont pas changé la langue initiale ni inventé une nouvelle, à tel point que quelqu’un qui n’a pas appris la langue enrichie (standardisée) et qui écoute un journal télévisé JT fait dans cette langue, comprend parfaitement. On ne peut pas dire autant de la relation de la Fosha avec le public. Quelqu’un qui n’a pas étudié cette langue ne comprend pas un JT fait dans cette langue.

    arrivistes
    20 novembre 2018 - 14 h 45 min

    Nous étions en pleine formation (enseignement) bilingue en 1972…et hop un ministre décida de tout arabiser.
    Après nos protestations, c’était ou la valise ou …!
    L’Arabe est une langue pour les Artistes, les religieux et historiens, sans plus !
    Je ne suis pas kabyle.

    hhram TZAGUETT
    20 novembre 2018 - 14 h 38 min

    Que peut il sortir de bien de ces têtes à foulard?
    Tout est mis en rapport avec la religion qui nous a anéanti.
    La Langue Arabe si elle était appliquée par les Occidentaux pourrait être une langue de développement.
    Mais là, c’est trop tard! Elle ne peut servir que pour le Coran et la culture…
    Et l’école musulmane c’est le retour en arrière.
    On était bien en Français et nos intelligents dirigeants nous ont foutu dans la catastrophe.
    Je crois que les jeux sont faits, comme à la roulette !
    MÊME SI ON DÉCIDE DE CHANGER MAINTENANT BRUTALEMENT ET RADICALEMENT DE CAP, L’EFFET DE LA DÉMOGRAPHIE ET LE DEGRÉ D’ISLAMISATION ANNULERAIENT NOTRE DÉCISION.

    Anonyme
    20 novembre 2018 - 14 h 02 min

    @ZORO: 19 novembre 2018 – 22 h 23 min

    Bonjour Zero.

    La question ne se pose même pas pour moi. « Les caractères graphiques gréco-latins », commençant d’abord par te corriger Zéro, pour la fixation et surtout la segmentation des autres réalisations régionales de la langue mère tamazight est un acquis factuel irréversible.

    Ils sont en usage continu documenté chez nos vaillants et plus proches cousins, les Kabyles, depuis en moins 1792.

    S’il y a bien un exemple à suivre dans cette question, c’est bien celui de la Kabylie, par le cœur et par la raison. Les Kabyles sont des travailleurs. Ils ont fait jusque-là un très bon travail, contre vent et marrées – prisons, travail volontaire, etc. des passionnés! Si tu t’exprime aujourd’hui librement sur le net, c’est en très grande partie grâce à eux, espèce d’ingrat que tu es ! Le mérite, dans ce cas précis, revient à celui qui travaille, non pas à celui qui s’auto-élit « élu de Dieu », « Langue du Coran », etc.

    D‘ailleurs « tacenwit », cette langue barbare au même titre que les autres variantes de tamazight, n‘est pas la langue du Coran. Pourquoi veux-tu qu’elle s’écrive en caractères graphiques arabes. N’est-ce pas un blasphème pour le contenu du Coran?
    Techniquement c’est impossible, sur le plan de la segmentation ce serait une catastrophe. Et je sais „trop“ bien de quoi je parle!

    Dès lors ce pose alors la question suivante : Quel est le but recherché dans le harcèlement et le martèlement quotidiens des Islamo-terroristes, arabo-baathistes, … algériens, gouvernants et gouvernés, dans leur forcing pour segmenter et fixer tamazight dans toutes ces variantes en caractères graphiques arabes ?
    La balle est dans ton camp Zéro. Il t’est autorisé de poser ta plume et reprendre celle de Abdelrahmane. Ensemble vous ferriez peut-être un meilleur score.

    Quand aux tifinaghs, Zéro, ils trouvent dans les caractères graphiques « gréco-latins » leur aboutissement logique [d tameẓla] , puisque et les tifinaghs et les caractères graphiques puniques pas phéniciens, ancêtres des caractères gréco-latins, se sont frottés* dans le temps et l’espace en Tunisie/Libye (Tamazgha) actuelles. À ce sujet, tu peux consulter Chabot. Ce fils « spirituel » des pères blancs a fait un excellent travail sur les tifinaghs. Le bilingue – pierre tombale dédié au roi numide Massinissa – (punique/Libyque (ancêtre des tifinaghs) de Dougga est là pour témoigner.

    Autres question : qu’ont-ils fait de bien pour « tacenwit » les Djellabs blanches depuis le 7ème s., pour réclamer justice ou réparation aujourd’hui par votre voix et celles de vos semblables pour les caractères graphiques arabes ? Dites-le-nous !

    Que cherchez-vous ? Que voulez-vous ?

    Le temps des dictatures est désormais révolu ! Le temps du monopole de l’information est désormais révolu ! L’Islam, utilisé par les impérialistes arabes, comme cheval de Troie, pour effacer nos langues au seul bénéfice de la leur, n’est malheureusement pas tout à fait débusqué, par tous les Imazighen. Mais nous sommes sur la bonne voie.

    * Par « frotté » j‘entends les uns étaient connus des autres, se sont influencés, copiés, empruntés, fascinés, …

    Ci-après un échantillon de signes graphiques qui plaide pour l’usage ou la réappropriation des caractères graphiques gréco-latins en tant qu’évolution dans le temps par la forme du libyque, ancêtre des tifinaghs.

    En termes typographiques le nombre de signes graphiques en usage aujourd’hui dans le système graphique gréco-latin, qui seraient vraisemblablement issu de l’évolution du couple « punique/libyque » est considérable. Je me garderai, ici, à donner quelques exemples.

    1. Le signe graphique « ⴱ » du tifinagh a évoluée en « B » latin. Les deux graphèmes désignent le même phonème / B /.
    2. Le signe graphique tifinagh « ⵜ» a évolué en « t » latin. Les deux graphèmes désignent le même phonème /T/.
    3. Le graphème « ⴹ» tifinagh représente deux phonèmes différents : le /E/ en latin et « D » emphatique /Ḍ/ en tifinagh.
    4. Le graphème « ⵖ» tifinagh représente a évolué en deux phonèmes différents : le /PHI/ en grec et le « GH », /γ/ en tifinagh
    5. Le graphème « ⵐ » tifinagh représentant le phonème /NY/ nasalisé en tifinagh est repris en mathématique pour désigner la différence.
    6. Le graphème « ⵁ » en tifinagh qui a valeur de /H/ en berbère est utilisé en mathématiques pour désigner l’ensemble vide.
    7. Somme: « ⵉ » est à l’origine un / I / en tifinagh ;
    8. La dièse « ⵌ» que tu utilises en moins une fois par jour est à l’origine le / J / en tifinagh ;
    9. Le crochet ouvrant « ⵎ» est à l’origine un / M / en tifinagh ;
    10. Le point utilisé dans l’orthographe ainsi que dans les mathématiques comme signe de multiplication est à l’origine un / a / en tifinagh, …
    11. Les trois points de suspension un /q/ en tifinagh, etc.

    N’est-il pas donc logique [d tameẓla] que César reprenne ce qui lui revient de droit ? N’a-t-on pas vu, dans une vie humaine, sa progéniture revenir au bercail après tant d’années d’errance?

    Conclusion :

    Sur le plan technique la graphie gréco-latine est de très loin la graphie la plus adapté pour la fixation et surtout la segmentation de tamazight avec toutes ses variantes régionales.

    Pour comparaison, on sait qu’en moins jusqu’en 1913 – la labiodentale fricative muette /f/ [ف ] en arabe est fixé sans point suscrit et l’ovulaire occlusive /q/ [ق ] est fixée avec un point souscrit, chez le fameux libraire éditeur Adolph Jourdan, à Alger.

    Le système graphique gréco-latin est d’usage pour la koinè kabyle en moins à partir de 1792. Son évolution est de 226, ans par ans. D’expérience on sait que le facteur temps est décisif dans l’aboutissement réussi du codage d’une koinè. Le kabyle l’est. Ce qui atteste de sa consolidation à travers le temps.

    Pour les raisons hautement symboliques et d’attachements historiques au libyque, ancêtre des tifinaghes, nous venons de le démontrer que l’usage des caractères graphiques gréco-latins, revient aux tifinaghes de droit, puisque celles-ci se sont frottées aux caractères graphiques puniques, ancêtres des caractères graphiques gréco-latins, dans le temps et dans l’espace.

    Fixer et segmenter le kabyle et toutes les variétés régionales du tamazight, aujourd’hui, en caractères graphiques gréco-latins n’est en fait que les fixer en caractères graphiques libyco-tifinaghs avec leur nouvelle version.

    Imazighen, étant des gens qui sont tournés vers l’avenir ; l’avenir ce sont entre autres les technologies de l’information; les nouvelles technologies de l’information sont taillées en caractères gréco-latins, prendre le train en marche, signifie pour nous, Imazighen, ou pour le Chenoui [Acenwi / Icenwiyen] – Ddaynan – que je suis, segmenter et fixer graphiquement les variantes de tamazight en caractères gréco-latins, tel que montré par nos vaillants frères kabyles pour leur koinè.

    Si tu as des questions relatives aux concepts utilisés ici, n’hésites pas à les poser Zéro !

    Sinon je te souhaite bonne lecture…

      Izem
      20 novembre 2018 - 17 h 19 min

      @_Anonyme: 20 novembre 2018 – 14 h 02 min.
      C’est très fort Anonyme Chenoui. Je t’ai lu avec délectation.
      Maintenant je suis rassuré que tamazight dans sa variante chenoui (Tacenwit) est en marche. Bravo!

      Afulay
      20 novembre 2018 - 23 h 00 min

      Bravo pour cette démonstration en faveur des caractères du clavier standard d’un ordinateur, le latin. Ton argument des technologies de l’information est très fort, à tel point qu’il risque de produire l’effet contraire, renforcer leur détermination à combattre ces caractères car on n’attend pas de quelqu’un qui veut nous empoisonner, d’accepter la voix de notre guérison.

        Acenwi
        21 novembre 2018 - 20 h 52 min

        Mon humble contribution en faveur de l’usage, très pratique, des caractères gréco-latins pour la segmentation et la fixation graphique de tamazight dans toutes ses variétés régionales à la place des tifinagh est un fait, irréversible, pour la koinè kabyle. Pour elle le train s’était ébranlé depuis belle lurette. Elle est en plein essor dans sa lancée, rien ne l’arrêtera.

        Maintenant si par ma contribution je venais à « … renforcer leur [qui que ce soit] détermination à combattre ces caractères car on n’attend pas de quelqu’un qui veut nous empoisonner, d’accepter la voix de notre guérison. », je « leur » dis : Rien n’arrête le sens de la marche de l’histoire, et surtout pas les arabo-baathistes, gouvernés et gouvernants …

        Taqbaylit et par extension Tamazight disait Lounas Matoub, « iserḥ-as-ed zman ». Le kabyle / tamazight à fini par avoir raison de … Un long combat et un long processus, mais les résultats sont là.

        Qu’ils le veillent ou non ; quelque soient la ou les raisons qu’ils invoqueront et de quelles natures elles seraient; qu’elles soient d’ordre nationales, internationales, territoriales, unitaires, … Taqbaylit / Tamazght est majeure. Elle ne compte que sur les siens. Ses ennemis, quelque soit le degré de leur férocité, l’amplitude de leur haine, ils ne peuvent rien contre elle. Elle ne dépond pas d’eux, comme elle n’a jamais dépondu d’eux.

        « Les chiens aboient, la caravane passe », dixit un proverbe turque.

        Argumentation :

        Paulette Galand-Pernet, une spécialiste de la littérature berbère, la femme du non moins savant berbèrisant Lionel Galand écrivait en 1973, déjà, à peu près ceci, sur le berbère en général, je cite de mémoire, « … Si l’on n’a encore vu paraître aucun roman en berbère, cela tient à des raisons économiques et sociales et non à un manque de moyens littéraires »

        En 1981 la prophétie « scientifique » de Galand-Pernet se réalise avec la publication par Rachid Aliche de son premier roman intitulé « Asfel », qui rentrera dans l’histoire comme le premier roman de langue berbère d’expression kabyle. Un roman kabyle rédigé en kabyle. La littérature kabyle venait d’embrasser le « Roman », le genre littéraire par excellence, elle venait de faire un pas de géant, elle qui était une littérature essentiellement orale ; intimement liée à la vie sociale tels que la poésie, le conte, les chants de travail (chants des travaux agricoles, chants de la meule…), chants rituels, proverbes, devinettes, comptines…

        L’émergence de ce genre littéraire fut un processus long et complexe : près de 70 ans se sont écoulés entre « la Méthode de langue kabyle » de Saïd Boulifa en 1913 et le premier roman « Asfel » de Rachid Aliche – paru en 1981. Un clin d’œil à Dda Belaid Ait-Ali, quelque soit d’où il veille sur nous.

        « Les chiens aboient, la caravane [continu sa marche] passe », dixit un proverbe turque [augmenté].

        Bonne lecture

        Acenwi

    Anonyme
    20 novembre 2018 - 12 h 03 min

    T’as entièrement raison mon ami.Le seul problème c’est que tu élève trop le niveau et t’es cartésien alors que tu t’adresses à des incultes excités qui ne peuvent entendre raison. Ton raisonnement devrais juste ne pas être exclusif et intégrer les locuteurs amazighophones. On enseignera comme 2ème langue à nos mioches l’arabe classique puis les langues étrangères, et çà sera parfait.
    N’est-ce pas, nos gouvernants !

    Afulay
    20 novembre 2018 - 11 h 19 min

    Chacun tire la couverture de son coté pour dire que c’est ma langue qui est meilleure et dénigre la langue des autres, comme celui qui a défié de trouver l’équivalent de MANTIQ en tamazight. Il a oublié que ce mot est nouveau dans le lexique arabe ainsi que dans toutes les langues car la logique au sens scientifique, mathématique, ne peut être que moderne. Il en est de même pour tamazight, ce mot a été dérivé par les linguistes en amazigh juste récemment (années 80) « Tameẓla ». Ce tiraillement des uns contre les autres ne peut mener qu’à la destruction, l’effritement du pays. Pourtant tout le monde a raison de préférer sa langue car c’est un sentiment naturel chez l’être humain comme celui de préférer sa famille sur les autres. La solution est donc très simple, que chacun cultive sa langue dans sa région et le problème sera réglé, à moins que certains cultivent encore des visées hégémoniques et veulent perdurer le système jacobin islamo-français juste pour leurs intérêts étroits.

      Appulé
      20 novembre 2018 - 14 h 06 min

      @_Afulay. N’est pas Apulée qui veut!

    Abdelrahmane
    19 novembre 2018 - 16 h 13 min

    @ zenati 19/11, 14h29 : je ne vais pas perdre mon temps précieux à te consacrer pour te citer (çà peut me prendre des dizaines d’heures de rédaction), la liste que tu me demandes avec défiance. Comme on dit chez nous en arabe dialectal algérien ‘kessel yedek, takoul lemsaqi’. Rends-toi dans n’importe quelle bibliothèque, librairie ou pavillon de consultation de n’importe quelle université dans le monde, consulte dans le pavillon intitulé ‘civilisation arabe musulmane’ de l’UNESCO et tu en auras à lire pour deux ou trois fois le restant de ta vie. Alors, retrousse tes manches et vas-y.
    Pour le titre ‘Civilisation Arabe Musulmane’ qui te préoccupe tant, cet été la coupe du monde de football en russie a été gagnée par une équipe européenne. Dans cette équipe il y avait 8 joueurs (sur 11) de peau noire très vraisemblablement d’origine africaine. Pour votre logique, votre ‘akaful’, l’équipe gagnante c’est l’afrique ou la france ? autre exemple, les romains sous le règne de l’empereur claude ont conquis les îles britanniques à partir de la gaule avec un très fort contingent de soldats gaulois levé sur place (i pouvaient quand même pas aller les chercher jusqu’à rome ?), seuls les chefs et généraux et peu de soldats étaient romains : la conquête a été, est appelée et sera appelée pour toute l’éternité ‘conquête romaine des îles britanniques’. jamais aucun homme raisonnable ne pensera, ni n’osera remettre en cause cette appellation de la doxa mondiale. je peux aussi te citer l’exemple des guerres puniques, notamment la 3° menée par le général carthaginois Hannibal avec fort renfort de soldats numides, maures et wisigoths (et même gaulois en cours de route). Cette guerre (ou ces guerres), on les appelle jusqu’à aujourd’hui et pour l’éternité ‘guerres puniques’ et pas autrement. Je consacre ce temps pour te fixer et t’empaler, non pas par sectarisme ou par chauvinisme arabophile, mais c’est juste pour tétaniser vos réactions de berberistes haineux jaloux affectés par une charge électrique dès que vous entendez le mot arabe. Sinon, l’œuvre de civilisation arabe musulmane est une œuvre universelle dont tous les musulmans arabes et non-arabes sont en droit d’en d’être fiers et reconnaissants….sauf vous les berberistes.

    Tangoweb54
    19 novembre 2018 - 15 h 44 min

    La richesse de la langue Arabe n a pas d équivalent par rapport aux autres langues, c est la raison pour laquelle Dieu le tout puissant a choisie l Arabe pour transmettre son message à ses êtres humains. Conclusion les dialectes Berbères qui n ont ni orthographe ni grammaire ne pourrons jamais concurrencer cette langue des sciences, de la poésie et de l, algèbre.

      Massi 05
      19 novembre 2018 - 21 h 07 min

      Le Bon Dieu a choisi l’hébreu puis l’assyrien bien avant l’arabe …qui n’est d’ailleurs pas une langue scientifique…pour preuve les vrais arabes s’intéressent à d’autres… quant à la langue Amazigh elle existe bien avant l’arabe et puis c’est Ma Langue celle de mes ancêtres

      Zaatar
      20 novembre 2018 - 11 h 18 min

      Dieu a aussi choisi que les arabes a notre epoque soient les derniers partout dans le monde, que les occidentaux les manipulent comme ils veulent, qu’Israel fasse la loi dans leurs terres… et toute la suite. Il a l’air de bien les aimer Dieu.

      Mouloud
      20 novembre 2018 - 11 h 39 min

      Dieu soubhanu a envoyé un prophète PSSL arabe s’exprimant en arabe aux arabes qui à l’époque étaient réfractaires au monotheisme, voire « achadu kufra wa nifaqa ».
      Dieu le leur rappelle dans plusieurs sourates, pour leur rappeler qu’ils n’ont aucune excuse pour se détourner de son message et les mettre au pied du mur.
      Pour les langue, s’il t’arrives de lire le Qoran, tu verras que notre créateur nous apprend que nos différences de langue est une « aya » -inna jeaalna fi khtilaf alsinatoukum aya. Donc si tu était un véritable croyant tu comprendrais que combattre tamazight, c’est combattre une aya du tout puissant. Rabi yehdikoum.

    timour
    19 novembre 2018 - 15 h 37 min

    Nous sommes un des pays au monde à pratiquer plusieurs langues vernaculaires et même véhiculaires. Le débat actuel se concentre principalement sur l’apprentissage ou la promotion de certaines langues dans le système éducatif. Ce débat passionné déborde d’ailleurs largement de ce problème pour déboucher sur des questions d’appartenance régionale et de pratique linguistique.
    En général, dans tous les pays, l’instruction repose sur une langue parlée et écrite. Dans l’immense majorité des cas, il s’agit de la langue maternelle qui est de ce fait dite « nationale/officielle ». Ainsi que nous le voulions ou non, notre véritable langue maternelle est la derjia, langue de la rue, de la famille, des amis, langue de la fête et de la souffrance. Langue en évolution constante, précise, souple, très colorée…Mais comble de l’ironie cette langue n’est pas enseignée à l’école ! Chez nous, elle est dépréciée, rejetée, méprisée. Et pourtant elle existe, elle est vivante et nous est indispensable à tout moment de la vie.
    Mais voilà, beaucoup de citoyens sous des prétentions politiques, philosophiques, culturelle, sur des fantasmes, sur des utopies et que sais-je encore, ces citoyens préconisent que nous devrions à tout prix apprendre telle ou telle langue et encore telle langue ou telle autre et puis une autre et pourquoi pas une quatrième. Il est à noter qu’à chaque fois qu’un article traite de ce thème dans la presse, la controverse surgit et dégénère. Cette confusion montre que ce sujet est vital. Il prouve que, pour n’avoir pas saisi toute son importance fondamentale au moment de notre Indépendance, nous en sommes après 56 ans d’errance linguistique à chercher des solutions viables. Un demi siècle de perdu ! Alors hâtons-nous d’aborder le problème avec lucidité et honnêteté, et surtout sans aprioris. Et engageons cette réforme indispensable.
    Donc la question linguistique dans ce pays doit être résolue sous peine de désagrégation culturelle et partant politique. Aussi, il est nécessaire d’être réaliste et pragmatique.
    Soyons réalistes, en évaluant le niveau des élèves sortant du système éducatif algérien ; en considérant le nombre de jeunes éliminés au cours de leur cursus scolaire ; en constatant la dégradation de la valeur des diplômes universitaires algériens : en notant le mal être évident de notre jeunesse, le constat est sans appel : notre enseignement est sinistré depuis des décennies.
    Serons-nous pragmatiques en trouvant des solutions là où la raison et le rationnel doivent l’emporter sur la passion, l’affectif et l’utopisme ? Quand un malade souffre, on l’ausculte, on établit un diagnostique et on lui donne un traitement même si celui-ci n’est pas agréable à prendre.
    A ce jour, nous en sommes au traitement.
    Il est reconnu de manière absolue que la langue maternelle prépare à l’élaboration et aux développements cognitifs. Aussi le premier remède à donner à la majorité de nos jeunes élèves qui commencent leur cursus d’étudiant est de leur faire apprendre à lire et à écrire leur langue maternelle… la derdja. Et pas une autre ! Cette langue est le vecteur principal de la socialisation de l’enfant. C’est avec elle qu’il va se construire jusqu’à son adolescence, ce sera la socialisation primaire puis viendra la secondaire qui l’accompagnera dans sa vie d’adulte.
    C’est le seul et unique remède qui amènera les petits algériens à maîtriser dans de bonnes conditions les apprentissages fondamentaux de l’école. Ils en retireront d’ailleurs beaucoup d’avantages sur le plan psychosociologique ainsi que sur leurs résultats scolaires.
    A partir de la connaissance de sa langue maternelle valorisée et institutionnalisée, le jeune algérien va se lancer dans l’apprentissage d’une seconde langue avec plus de facilités comme le démontrent les recherches actuelles et passées en neurosciences cognitives C’est alors qu’on peut introduire l’arabe, le français,…car le bilinguisme étant un facteur d’ouverture et d’adaptation. C’est un atout que nous devons valoriser et conforter. Il faut insister sur le fait que la langue maternelle prépare à l’élaboration et développement cognitifs.
    Il est primordial de garder à l’esprit qu’il s’agit d’un être humain, un jeune enfant en devenir, qui sera le destinataire de cette réforme nécessaire. Pour son avenir et son existence. Ce débat linguistique doit déboucher sur des propositions viables et étayées. Et non pas sur des considérations vaseuses et subjectives.
    Qu’en est-il alors de tamazight ? Pas de problèmes. Cette langue maternelle est enseignée dès la première année de scolarité puis, au cours de la scolarité, on lui adjoindra la derjia, puis l’arabe ou le français,…Chaque région développe et enseigne sa langue maternelle quitte à reporter l’enseignement de la langue « nationale/officielle » plus tard. Comme cela se fait ailleurs dans d’autres pays de par le monde.
    Il revenait à la génération de l’Indépendance et de ses dirigeants d’alors de miser sur l’intelligence comme l’ont fait d’autres nations. Ils ne l’ont pas fait. Il revient à la génération actuelle de reprendre cette mission essentielle et la mener à bien. Nous avons d’excellents linguistes, psychologues, spécialistes de l’éducation, etc… qui sont à même de mettre leur expertise au service de la Nation afin de remettre en marche ce pays qui n’en finit pas de régresser dans tous les domaines.
    Je profite de cette intervention pour saluer Monsieur Abdou Eliman que je ne connais pas mais qui, par ses écrits sur le Maghribi, œuvre pour que notre pays avance et évolue pour le bien de tous.

    Med
    19 novembre 2018 - 15 h 02 min

    Tous les pays occidentaux développés (Europe, USA), hormis la France, dispensent des cours de religion dans leurs écoles primaires et secondaires. Leur développement n’a pas pour autant été entravé par l’enseignement de la religion. Toutefois ce sont les aspects historique, culturel et moral de la religion qui sont privilégiés dans la formation de la personne. L’Italie, où le Vatican intervient, à travers le Concordat entre l’État et l’Église, directement dans l’enseignement de la religion dans les écoles, a produit des scientifiques de renommée mondiale et a connu un développement d’après-guerre sans précédent. Les langues respectives de ces pays se sont développées grâce au progrès scientifique, technique et culturel dérivant du progrès industriel (Révolution industrielle) et le conditionnant même temps, une vraie osmose. Actuellement ce n’est plus l’Anglais de l’ex. Empire britannique mais l’Anglais des USA qui est utilisé dans le monde.
    Les défaillances actuelles des écoles en France sont présentes au niveau de l’Europe entière (voir les classements des Études PISA). L’école allemande, c’est pareil et pourtant le pays est le plus développé en Europe. Dans un climat de crise socio-économique générale, en corollaire à l’agressivité néo-libérale, tous les secteurs, éducatifs ou productifs, sont concernés par une descente aux enfers.
    Nous avons en Algérie une économie basée sur la rente pétrolière, qui ne permet dans les conditions actuelles aucun véritable développement. Ce n’est pas avec les usines de montage de quelques tacots (qui coûteront d’ailleurs plus cher) que l’on développera notre industrie. L’école algérienne forme des futurs administrés, dénués de tout esprit scientifique, de tout esprit critique. Nous avons une gestion administrative et pédagogique dans un état déplorable, pâtissant les incompétences à tous les niveaux. Le rôle socialisant de l’école n’existe pas.
    Le salafisme et la religion dans les écoles sont à l’image du salafisme et de la religion dans toute la société. C’est dans la société qu’il faudrait intervenir.

    Abdelrahmane
    19 novembre 2018 - 13 h 47 min

    @ Salem akhi Zoro: Mais ils ont bien ce concept en kabyle; le voici, comme:

    1. (adj.) : ameẓẓul, pl. (t)imeẓẓule(i)n.
    2. (n.) : tameẓla, Pl. timeẓliwin.

    J’ai décidé de t’abandonner dans ton raisonnement. Tu m’avais comme ensorcelé toutes ces années. Je t’ai suivi comme ton frère jumeau. Même si on avait fait corps ensemble toutes ses années-là, le moment est venu de me séparer de toi pour suivre ma propre étoile … et surtout me réaliser. J’espère que tu sauras mener à bon port ce désormais monocotylédone de bateau autrefois dicotylédone, qui nous servait jusque-là d’embarcation commune, dans cette marée amazighe!
    Je suis navré de te laisser cavaler seul.
    Les raisons:
    1. Comment sommes-nous passé des concepts comme « parler », « prononcer », « oraison (latin « oratio », de « orare », parler, prêcher, annoncer, prier) », « éloquence », les sens qu’à eu le lexème « manṭiq » au cours du temps, au concept de « logique » (Manṭiq) ; quand et si possible où ?
    « Manṭiq » en terme morphologique s’analyse, ici, en nom d’action verbale. Il est obtenu à partir de la racine consonantique nṭq, trilitère, affixé du « m » à son début. Schématiquement on aura donc ceci : m+ccc. Schéma qui nous permettra d’obtenir, par procédé dérivationnel, des noms d’action verbale d’un certain nombre de racines lexicales inhérentes à la langue arabe et par extension à toute la famille de langues afro-asiatiques.
    Attention : le préfixe « m » peut aussi introduire un nom d’agent. « Mantiq » à ce moment-là aura le sens de l’agent (d’où nom d’agent) qui fait l’action de « naṭq » qui dérive, lui aussi, de la racine nṭq. « manṭiq » ici aura donc comme sens (1) l’organe qui sert à articuler les sons « naṭq » ou (2) le lieu où ses sons sont articulés. Tous les deux des noms d’agents.
    2. Deux questions qui nous permettent de poser le très GRAND PROBLÈME de l’étymologie en langue arabe ainsi que l’ABSENCE TOTALE de son dictionnaire étymologique qui attend toujours des âmes charitables pour le prendre en considération !
    Le temps des contributions de tout genre en langue arabe, dans tous les domaines, par les Berbères, Perses, Ouzbeks, Kurdes, … pour, croyaient-ils, la seule gloire de l’islam est révolu. Après l’expropriation de leurs contributions dans tous les domaines (Abbas Ibnu Fernas était amazigh; El Boukhari ouzbek, Muslim, perse, …), expropriation qui est allé jusqu’à leurs propres patronymes par les arabes, les musulmans non arabes, d’aujourd’hui, sont conscients de leurs propres identités. Ils produisent dans leurs propres langues. Bonne chance les Arabes, ingrats que vous êtes !
    Ne voit-on pas là un calque sémantique du grec « logos » comme notion, par truchement de sens ?
    Wikipedia, dans sa version anglaise, nous apprend que : « La logique (du grec ancien: λογική, translit. Logikḗ), qui signifiait à l’origine « le mot » ou « ce qui est dit » (nṭq ?), a pris, au cours du temps, le sens de « pensée » ou « raison » ; un sujet qui traite de la vérité en général, … Aujourd’hui ce concept est considéré comme l’étude systématique de la validité des forme de déduction.
    L’arabe en disposait-il de cette notion avant son contact intensif d’avec le grec de l’époque abbaside ? Intéressant non ? L’esprit latin n’est-il pas au cœur de la langue arabe ?
    Ci-après d’autres calques sémantiques sur le français. Une langue beaucoup plus jeune que l’arabe, (sic !), considéré autrefois par les Romains – locuteurs du latin – au même titre que l’italien, l’espagnole, le portugais, le roumain, etc. actuels, comme langues romanes (équivalent du « dialecte » actuel), au-delà des portes de Rome :
    C’est logique ! إنَّ ذلِكَ مَنْطِقيٌّ!
    Raisonnement logique : تَفْكيرٌ مَنْطِقيٌّ
    La suite logique de qqch : النَّتيجةُ المَنْطِقيّةُ لِشَيءٍ, etc.
    Ceci étant l’état des lieux, aujourd’hui, des écoles anglaise et française par rapport au concept de « logique ». Qu’en est-il de l’école arabe ou de la pensée arabe d’aujourd’hui si elles existent, en rapport à « Manṭiq » ?

    3. La troisième raison, la plus écœurante des deux, c’est qu’avec tout ce beau monde dit « arabe », une population d’environ 378 millions d’habitants (voir Ligue Arabe, 2014), l’entrée lexicale (مَنْطِقٌ) n’existe pas sur Wikipédia, cette fameuse encyclopédie en ligne.
    Nous aurions mieux fait, nous arabes, en moins de payer quelqu’un par l’argent de la rente pétrolière de nos pays respectifs pour le faire à notre place.
    Le temps des contributions gratuites pour l’enrichissement de la langue arabe, dans tous les domaines, des perses, ouzbeks, berbères, … pour la seule gloire de l’islam est révolu. Les Perses ont une nation, l’Iran ; les Ouzbeks l’Ouzbékistan, et bientôt Tamazγa pour les berbères, le Kurdistan pour les Kurdes, …
    Moi, Abdelrahmane, signale au passage que je suis en train de me préparer pour reprendre la route vers le désert arabique ! La raison a fini par l’emporter.
    Pour essuyer l’affront, en toute « logique », une fois sur place, je commencerai par la rédaction d’une contribution sur Wikipédia pour l’entrée lexicale « Manṭiq » ! Puis je m’attelerai à répondre au post-scriptum d’en bas, puis nous verrons.

    Bon chance akhi Zoro
    Abdelrahmane, l’un des frères siamois, dicotylédone (Abdelramane/Zoro)

    P.-S.: Comment obtient-on l’adjectif du duel [El Mutenna] (mas./ fém.) à partir de la racine trilitère (nṭq) en arabe ? Une raison de plus, la 4ème ?

    ZORO
    19 novembre 2018 - 11 h 00 min

    J ai demande aux usagers de nos 13 dialectes algeriens de me donner l equivalent du mot arabe EL MENTIQ
    j ai recu seulement deux reponses AFAKUL et TAMAZLA dans l attente des 11 autres reponses je renvoies ces deux mots a si Elhachemi pour standardisation ,homologation et mise en application si toutefois les 11 autres dialectes seront d accord:(ce dont je doute)

      CHENOUI
      19 novembre 2018 - 14 h 14 min

      JE SAIS QUE LE MOT ARABOPHONE n’existe pas en arabe, certains disent qu’il a été retiré pour créé la confusion et faciliter l’assimilation. Par contre, je me demande si le mot synonyme existe.
      Pour moi, chenoui, qui valide afakul utilisé aussi en kabylie, je serai heureux que chaque mot amazigh aie 13 synonymes, c’est une richesse.

        Abdelrahmane
        19 novembre 2018 - 15 h 10 min

        @ chenouii:
        comment çà, il n y a pas de mot pour traduire arabophone en arabe ?! et ‘nateq b l’3arabya’, (ناطق بالعربية), çà signifie quoi ? ensuite ils prètent aux arabes la mauvaise idée de l’avoir retiré. Pitoyable!

          Myriam
          20 novembre 2018 - 23 h 34 min

          ناطق بالعربية
          n’est pas un mot, et ne signifie pas arabophone.
          Cela signifie « parlant l’arabe »

        ZORO
        19 novembre 2018 - 22 h 23 min

        SALUT CHENOUI ( un de plus)
        EST tu pour le caractere latin ,tifinagh, arabe ou
        chinois???
        SIGNEZORO….Z…,,

      Myriam
      20 novembre 2018 - 23 h 45 min

      لهجة نغمة تناغم

      Myriam
      21 novembre 2018 - 0 h 41 min

      Une autre idée : بليغ

    ADAM
    19 novembre 2018 - 10 h 12 min

    ET SI ON LAISSAIT CES QUESTIONS AUX HISTORIENS ?
    DIEU A FAIT DE NOUS CE QU’ON EST , acceptons nous sans falsification et prenons nos différences pour une richesse, tel que nous l’enseigne le CORAN.
    Malheureusement pour celà, il faut avoir l’intelligence et la sagesse, qu’apparemment, nos écoles n’enseignent plus.
    RABI IDJIB AL-KHEIR.

    Abdelrahmane
    19 novembre 2018 - 9 h 52 min

    @ réponse au marocain rifi, afulay qui dit, je cite: » la langue arabe est une langue liturgique, fixée, enchainée depuis 14 siècle dans le seul but de pouvoir lire avec, le coran et les Hadiths et d’autres écrits religieux ».

    Et dans quelle langue s’est propagé et a rayonné la fulgurante et extraordinaire entreprise civilisationnelle arabe musulmane qui a dominé le monde durant 8 siècles, des cotes-est de l’atlantique (à l’ouest) aux cotes-ouest du pacifique (à l’est) ? dans quelle langue parlait le monde durant ces 8 siècles de gloire, de fastes et de splendeurs arabo-musulmanes ? les groupes et délégations d’étudiants qui affluaient de toute l’europe vers les villes andalouses de tolède, cordoue, seville et grenade, c’était pour étudier la philosophie, les sciences, la littérature et l’astronomie, la médecine, toutes les sciences et domaines de la connaissance de l’époque, dans quelle langue langue ils étudiaient ? pendant ce temps le royaume judéo-paien-chamanique des berberes berghwata s’étendait et dominait tous le centre du maroc de 744 à 1058.

      Zenati
      19 novembre 2018 - 14 h 29 min

      OUI, beslamet les musulmans qui ont mis la main à la pâte, au nom de DIEU. Sur les centaines de savants musulmans, cites moi deux arabes, s’il en existe.
      Bon, je suis gentil, je vais t’aider, je te souffle Ibnu Al Arabi ; celui que tes semblables ont apostasié à cause de sa libre pensée qui est antinomique avec leur vision du monde. D’ailleurs, cette vision a beaucoup inspiré les dirigeants dits « arabes » d’où la décadence dans laquelle ils continuent à plonger les peuples qui les subissent.

        Anonyme
        19 novembre 2018 - 22 h 36 min

        @_Tenati: C’est certainement pour se distinguer des autres « savants » musulmans de l’époque, de filiation non-arabe, [Aεğamis], qui se sont choisis un patronyme à consonance arabe avec valeur référentielle à leur lieu de provenance, tel que El Bukhari, El Khawarismi, … qu’Ibnu Al Arabi qu’il fait référence à son arabité. Un racisme primaire, déjà à cette époque !

    Abdelrahmane
    19 novembre 2018 - 9 h 35 min

    @ Zoro a dit : »Dans quel dictionnaire peut on trouver ce mot akaful ? ».
    t’as raison de poser cette question. il y a 13 variantes de berberes, rien qu’en Algérie. chacune a son propre dictionnaire, sa propre syntaxe et son propre vocabulaire.

    Afulay
    18 novembre 2018 - 23 h 51 min

    Par votre article, vous voulez rééditer l’échec du début du siècle, le panarabisme laïc. Ce que vous avez raconté a été fait par Gamal Abdennaser, Kaddafi, Hafidh Assad, Saddam et toute l’armée d’orientalistes, de libanais chrétiens, de, de, et l’entreprise a été un échec cuisant pour la simple et bonne raison que la langue arabe est une langue liturgique, fixée, enchainée depuis 14 siècle dans le seul but de pouvoir lire avec, le coran et les Hadiths et d’autres écrits religieux. Donc, toute évolution linguistique, dynamique, est proscrite sinon son utilité religieuse serait caduque. L’arabe enseignée à l’école est à 98 % le même que le dialecte de Qoraich d’il y a 14 siècle. Donc, vouloir jeter le contenu tout en gardant le contenant est une entreprise vouée à l’échec car le contenu jeté serait tôt ou tard ramassé par ceux qui maitrisent les arcanes du contenant.
    La solution pour l’école algérienne serait plutôt d’enseigner avec les langues maternelles, naturelle, publiques, qui sont le Tamazight avec toutes ses variantes et la Daridja. On est pas mieux lotis que les maltais qui enseignent avec leur langue maternelle qui ressemble à s’y méprendre à notre Daridja.

    Anonyme
    18 novembre 2018 - 19 h 25 min

    Quand l’arabe était entre de bonne main.

    « Un coup d’œil rapide sur les mots empruntés de l’arabe en langue anglaise révèle une influence linguistique et culturelle sur l’anglais qui s’étend à l’art, la musique, l’astronomie, l’architecture, la biologie, la chimie, la géographie, les mathématiques, le droit, la littérature, l’armée, les finances et de nombreux autres domaines. Les mots suivants illustrent l’étendue de l’impact culturel et l’influence linguistique que la langue arabe a eu sur l’anglais : admiral, alcohol, alcove, algebra, algorithm, almanac, amber, arabesque, arsenal, artichoke, balsam, caliber, carat, checkmate, chiffon, coffee, coral, cork, cotton, damask, dinar, elixir, endive, fanfare, gazelle, genie, giraffe, guitar, halvah, imam, Islam, jar, jasmine, kabob, lemon, lilac, lute, magazine, massage, mattress, monsoon, natron, orange, organza, poof, Quran, racket, ream, rice, satin, soda, sofa, sultan, sugar, sherif, sherbet, talc, tambourine, ud (ou oud), vizier, wadi, zenith et zero. » (Samir Abu-Absi est professeur émérite d’anglais à l’Université de Toledo dans l’Ohio (MA et doctorat en linguistique de l’Université de l’Indiana). Il a enseigné la langue et les cours de linguistique qui comprennent l’histoire de la langue anglaise, la phonologie, la linguistique appliquée et la langue arabe…..)

    Et maintenant, vous dites que l’arabe n’est pas une langue de sciences et de développement…C’est nous qui sommes des bourricots..à la traîne, des 9awm Toubbe3.

      Yes
      19 novembre 2018 - 1 h 57 min

      Samir abou absi professeur émérite,pourquoi il n’enseigne pas les sciences en arabe,chez lui d’abord??
      On dit que l’arabe est très en retard pour enseigner les sciences et technologie,c vrai ou faux?? Alors on fait quoi en attendant que l’arabe s’enrichisse en termes scientifiques ?? Dans quelle langue sont enseignées les sciences dans le pays de abou absi??

      Anonyme
      20 novembre 2018 - 2 h 39 min

      Waouhh !! D’après toi, la langue anglaise doit tout à la langue arabe, parce que quelques dizaines de mots anglais sont d’origine arabe. Et par conséquent c’est l’arabe, la vraie langue des sciences qui devrait être utilisée de par le monde. Quelle farce. Sais-tu, que l’Oxford English Dictionary recense environ 200 000 mots. Qu’est ce que représentent quelques dizaines de mots par rapport à 200 000 ? Même pas un millième. De plus toutes les langues empruntent des mots aux autres. L’arabe est une langue sémite qui dérive du syriaque et de l’araméen, et qui a beaucoup emprunté au perse. Faudrait-il alors enseigner les sciences dans le monde dans ces langues ???

    Abdelrahmane
    18 novembre 2018 - 11 h 47 min

    l’échec du retablissement de la langue arabe en Algérie comme elle l’était avant 1830, l’échec est du au sabotage, freinage, chantage et les batons dans les roues, mis par le lobby francophone francophile et les kabylo-berberistes tapis et en ambuscade dans les rouages sensibles de l’état (haute-administrations, ministères, médias, diplomatie, armée, services de sécurité et meme l’armée).

      Anonyme
      18 novembre 2018 - 12 h 23 min

      Un jour ton racisme va t’étouffer .

      Anonyme
      18 novembre 2018 - 21 h 16 min

      S’il y a echec c’est qu’on n’a pas su s’y prendre et que les adversaires ont ete plus malins. On ne devrait donc pas se chercher des excuses et accepter l’echec. Prochaine etape mise en quarantaine de l’arabe. Suite logique des choses et de ses echecs.

      MELLO
      18 novembre 2018 - 22 h 37 min

      Y a si Abdelrahmane, si Mme Benghabrit parle d’une école de qualité pour 2035, c’est que cette école d’aujoud’hui est rétrograde. Il faut le reconnaître, la langue a une très grande responsabilité.

      Anonyme
      19 novembre 2018 - 1 h 44 min

      Dis nous qu’est ce qui etait enseigné en arabe avant 1830. C tout.

        Abdelrahmane
        19 novembre 2018 - 8 h 22 min

        Tout, TOUT, à 100% ! toute la production linguistique, culturelle, patrimoniale, les contes, l’humour, les dictons, les adages, les échanges formels et informels, oraux et écrits, meme la lettre écrite par le chef de la confrérie des koukou au roi d’espagne philippe 3 lui demandant d’envahir les cotes algériennes et lui assurant qu’il serait avec ses troupes à ses cotés, cette lettre a été rédigée en A-R-A-B-E. 100% de tous ce qui a été produit, conçu, échangé, écrit, formellement prononcé, a été formulé en Arabe avant 1830. çà répond à ton questionnement ?

          Anonyme
          19 novembre 2018 - 9 h 10 min

          Vas y chante Lara Fabian « Tout », et fais toi accompagner par l’orchestre symphonique de Hambourg…

          Abdelrahmane
          19 novembre 2018 - 13 h 13 min

          @anon-nyme 19/11 09/10 : lara fabian ? connais pas, inconnue au bataillon, pas le temps ni la motivation de m’occuper et distraire mes pensées avec ce genre de sujet. tu iras toi-meme, puisque tu t’y connais, va chanter toi-meme dans cet orchestre de quoi déjà ? hamburgher, oups ! hambourg. Allez ! au plaisir de ne plus jamais te (re)croiser

          Anonyme
          20 novembre 2018 - 3 h 19 min

          Non abdelrahmane,tu réponds à côté,g écrit que l’arabe n’est pas adapté à l’enseignement des sciences technologiques maths physique chimie..etc.. Et tu ne cites pas cet enseignement.
          Je n’ai jamais dit autre chose,la langue arabe a retard de 2 siecles dû au fait que les pays arabes ont été colonisés et tenus en dehors des 19 er 20 emes siecles des révolutions industrielles et grandes inventions.

    ABU MENTAQ
    18 novembre 2018 - 10 h 53 min

    L’ARABE EST NOTRE LANGUE.
    Premier mensonge, sa langue on n’a pas besoin d’aller à l’école pour la comprendre et la parler. Pire, après 13 ans d’étude nos futurs bacheliers ne la comprennent pas bien et la parlent encore moins.
    Notre langue on la méprise et on la combat, comme on combat tamazirt. Notre langue, c’est celle que nous apprennent nos mamans.
    Maintenant si on veut continuer dans le mensonge, alors autant être un peu intelligent et retourner à l’école de Boumedienne qui a formé la crême de notre élite, en formons nos enfants dans une langue scientifique, on fera une concession aux intégristes arabo-islamistes en enseignant les matières non scientifiques en arabe et une concession aux berberistes, en étudiant tamazirt 2h par semaine.

      ZORO
      18 novembre 2018 - 16 h 27 min

      ABOU MENTIQ , comment appelle t on El MENTIQ dans ta langue maternelle ou dans tout autre dialecte qui formeront Tamazight au futur , s il te plait eclaire nos lanternes ???
      SIGNE.ZORO. …Z….

        Abdelrahmane
        18 novembre 2018 - 17 h 48 min

        @ Salem akhi Zoro: s’il ne l’ont pas dans leurs dialectes, c’est qu’ils ne l’ont pas dans leur esprit.

          ZORO
          18 novembre 2018 - 18 h 33 min

          Salem akhi Abderrahmane , comment peuvent ils connaitre el mentiq ,ces esprits vandales formatés pour diviser les peuples de nos terres et permettre a ROME et aux peres blanc de perdurer et toujours regner.
          SIGNEZORO…Z…

          Abdelrahmane
          19 novembre 2018 - 0 h 55 min

          @ Salem akhi Zoro: Mais ils ont bien ce concept en kabyle; le voici, comme:
          1. (adj.) : ameẓẓul, pl. (t)imeẓẓule(i)n.
          2. (n.) : tameẓla, Pl. timeẓliwin.

          J’ai décidé de t’abandonner dans ton raisonnement. Tu m’avais comme ensorcelé toutes ces années. Je t’ai suivi comme ton frère jumeau. Même si on avait fait corps ensemble toutes ses années-là, le moment est venu de me séparer de toi pour suivre ma propre étoile … et surtout me réaliser. J’espère que tu sauras mener à bon port ce désormais monocotylédone de bateau dicotylédone, qui nous servait jusque-là d’embarcation commune, dans cette marée amazighe! Je suis navré de te laisser cavaler seul.

          Les raisons:

          1. Comment sommes-nous passé de des concepts comme « parler », « prononcer », « oraison (latin « oratio », de « orare », parler, prêcher, annoncer, prier) », « éloquence », au concept de « logique » (Manṭiq) ; quand et si possible où ?

          2. Deux questions qui nous permettent de poser le très GRAND PROBLÈME de l’étymologie en langue arabe ainsi que l’ABSENCE TOTALE de son dictionnaire étymologique qui attend toujours des âmes charitables pour le prendre en considération !

          Ne voit-on pas là un calque sémantique du grec « logos » comme notion, par truchement de sens ? L’arabe en disposait-il de cette notion avant son contact intensif d’avec le grec de l’époque abbaside ? Intéressant non ? L’esprit latin n’est-il pas au cœur de la langue arabe ?

          Ci-après d’autres calques sémantiques sur le français. Une langue beaucoup plus jeune que l’arabe, (sic !), considéré autrefois par les Romains – locuteurs du latin – au même titre que l’italien, l’espagnole, le portugais, le roumain, etc. actuels, comme langues romanes (équivalent du « dialecte » actuel), au-delà des portes de Rome :

          C’est logique ! إنَّ ذلِكَ مَنْطِقيٌّ!
          Raisonnement logique : تَفْكيرٌ مَنْطِقيٌّ
          La suite logique de qqch : النَّتيجةُ المَنْطِقيّةُ لِشَيءٍ, etc.

          3. La troisième raison, la plus écœurante des deux, c’est qu’avec tout ce beau monde dit « arabe », une population d’environ 378 millions d’habitants (voir Ligue Arabe, 2014), cette entrée lexicale * n’existe pas sur Wikipédia. Nous aurions mieux fait, nous arabes, en moins de payer quelqu’un par l’argent de la rente pétrolière pour le faire à notre place.

          Le temps des contributions gratuites pour l’enrichissement de la langue arabe, dans tous les domaines, des perses, ouzbeks, berbères, … pour la seule gloire de l’islam est révolu. Les Perses ont une nation, l’Iran ; les Ouzbeks l’Ouzbékistan, et bientôt Tamazγa pour les berbères.

          Moi, Abdelrahmane, signale au passage que je suis en train de me préparer pour reprendre la route vers le désert arabique ! La raison a fini par l’emporter.

          Bon chance akhi Zoro
          Abdelrahmane, un des frères siamois

          P.-S.: Comment obtient-on l’adjectif du duel [El Mutenna] (mas./ fém.) à partir de la racine trilitère (nṭq) en arabe ? Une raison de plus, la 4ème ?

          * مَنْطِقٌ

        Kasbadji
        18 novembre 2018 - 20 h 09 min

        Commences par donner des arguments valables à la vérité que t’avance ce mr, après poses des questions.
        Maintenant si t’es contre ta langue maternelle, vas te chercher un pays où on parle celle que tu revendiques.

        Anonyme
        18 novembre 2018 - 20 h 33 min

        @ zoro et abderahmane
        Toujours à faire diversion.
        Comme le dit un concitoyen, votre racisme vous aveugles et va vous menez droit à un AVC.
        Pour la déroute de l’arabe, c’est l’oeuvre des arabisants à qui ont à livré ce secteur, à tous les niveaux.
        Quant à mentaq n’importe quel dictionnaire te donnera la reponse. Chez moi, on dit afakul.

          Abdelrahmane
          18 novembre 2018 - 22 h 07 min

          @anonyme
          mantaq = logique = afakul, avant ou après la standardisation du kabyle en berbere commun à tous les berberophones algériens (standardisation d’ailleurs incomplète, contestée, remise en cause et refutée par les 12 autres variantes du berbere) ? pour la diversion, vois-tu, monsieur, ici nous participons comme tous le monde, toi compris. nous donnons notre avis souverain et libre. seule la modération du forum a droit de décider de nos envois. ce n’est pas par ce que notre participation ou opinion ne t’agrée pas, ne va pas dans le sens de tes caprices et désirs que tu considères que nous sommes en infraction. nous aussi ici il y a des contributions qui ne nous plaisent pas mais nous n’avons jamais osé porter atteinte à un apéiste pour derangement de nos convictions. fais comme nous, prends de la graine.
          droit de réponse, svp, publier.

          ZORO
          18 novembre 2018 - 23 h 12 min

          Dans quel dictionnaire peut on trouver ce mot akaful ??
          SIGNEZORO…Z…

      Afulay
      21 novembre 2018 - 13 h 00 min

      « on fera une concession aux intégristes arabo-islamistes en enseignant les matières non scientifiques en arabe et une concession aux berberistes, en étudiant tamazirt 2h par semaine. »
      Vous vous prenez pour « Qessam Lerzaq » des rapports de force alors que ces rapports changent avec le temps. D’ailleurs personne ne sait où ils en sont en ce moment.

    Anonyme
    17 novembre 2018 - 23 h 54 min

    Vous essayez de défendre la langue arabe mais vous avez du mal et vous n’y arrivez pas. Vous dites que la langue est dépendante du développement économique ? Y a-t-il des devrloppement économiques différents selon la langue??
    Pas besoin de tourner autour du pot : enseigner les sciences en français car c la langue qu’on maîtrise le mieux encore grâce aux cadres formés encore vivants,l’arabe ok pour littérature,ruen à voir avec les maths physique chimie électronique…la technologie en général. Y a-t-il une terminologie en arabe pour toutes c technologies,c termes mathématiques chimiques pharmaceutiques ?? Combien de siecles faudrait il pour devrlopper cette terminologie scientifique ??? Pourquoi ca à marché mieux après 62 sous boulediene où nous avons realisé des miracles en 13 ans dans le domaine industriel? C grâce aux cadres de l’époque formés à l’école française et universités occidentales. Rien n’empêche d’enseigner le français surtout les sciences ,et l’arabe. Des pays anciennes colonies ont choisi la langue du colon,sans complexe. Les arabes du golf utilisent quelle langue en sciences??
    L’Algérie est proche de la france par distance et aussi par son émigration,cessons l’hypocrisie.

    rêveur
    17 novembre 2018 - 22 h 17 min

    L’Islam peut être bénéfique s’il s’accompagnait de tolérance et de culture générale.
    L’Arabe s’il évoluait pourrait aider au développement s’il n’était pas synonyme de religion.
    Le Français comme langue nationale unificatrice et technologique n’implique pas être dirigé par la France.
    L’Anglais aussi, mais étant francophones pourquoi compliquer…
    C’est absurde de vouloir copier le modèle de consommation occidental en se basant sur l’importation généralisée.
    Enfin nos pires ennemis restent la corruption, la bureaucratie, la rente (paix sociale) et le laxisme de la justice.
    Notre cancer bien sûr c’est la démographie.
    Je veux un candidat politique et des responsables (walis etc) Cultivés et pauvres !

    Anonyme
    17 novembre 2018 - 19 h 38 min

    Quand les coulisses du ministère de l’éducation et d’autres coulisses grouillent d’experts français, il est normal que la langue arabe est combattue par tous les moyens visibles et invisibles dans le but de former des générations acculturées, occidentalisées et facilement manipulables, autrement dit, des coquilles vides. Et comme a dit le commentateur Karim: »La langue arabe est innocente elle est plutôt victime d’incompétence. » et j’ajouterai de connivence.

      P
      19 novembre 2018 - 2 h 12 min

      Le ministère de l’éducation est squatté plutôt par les intégristes,oui. Ils veulent détruire le peu qu’essaie de redresser benghebrit en faisant un scandale za3ma pour la besmallah qui ne figurerait pas sur les livres!! C si important ça ?? Apprendre aux élèves de 6 ans comment laver un mort,c raisonnable?? Encore que d’autres non moins musulmans pourraient bien dire que c pas comme ça ?? On le vit pour El mawled ennabaoui des musulmans dire que c harem de fêter??

        Anonyme
        20 novembre 2018 - 0 h 28 min

        Alors là, c’est du mensonge pur…..Benghabrit Ram3oun est entourée de ses semblables et ils font tout pour former des coquilles vides avec la bénédiction de FaFa et les « précieux »conseils de ses amies Dati et Vallaud belkacem. Il est plus facile de manipuler et modeler des coquilles vides!

    Anonyme
    17 novembre 2018 - 19 h 36 min

    Les défenseurs de la langue arabe sont en réalité des nationalistes arabes or opposer le nationalisme arabe à l’islamisme est illusoire. Le nationalisme arabe partage avec l’islamisme les mêmes valeurs que le national-socialisme hitlérien quoique la race y soit un concept plus biologique que métaphysique, à l’inverse du nationalisme arabe et de l’islamisme en général, porteurs tous deux d’une conception théologique de l’Histoire. Cette dernière a prouvé la forte imprégnation réciproque de ces différents types de nationalisme, ne serait-ce que par les liens à l’époque entre le Mufti de Jérusalem et Hitler .Le nationalisme diffère du simple patriotisme par son idée d’une supériorité a priori. Pour l’islam cette idée de supériorité est en définitive du racisme, quand bien même celui-ci ne serait que « métaphysique » (Heidegger affirme que la volonté de puissance de Nietzsche serait ontologique et que sa pensée raciale n’aurait pas de sens biologique, mais un sens métaphysique) . Le nationalisme arabe et l’islamisme ne pourront ni moderniser les institutions ni renier leur conception théologico-politique. Pourquoi ? Parce que le nationalisme arabe et l’islamisme ont pour socle non pas une idéologie, non pas une religion parmi d’autres, mais une religion et sa langue qui prétend être la religion même: l’islam. La prétention à la supériorité de l’islam sur le judaïsme, le christianisme, et, partant, sur toute civilisation, ne lui permet que juste moderniser superficiellement sa façade institutionnelle et sociétale. Non pas parce qu’il aurait démontré qu’il serait ontologiquement plus efficace pour résoudre les problèmes du monde, mais parce que sa supposée supériorité est inscrite noir sur blanc dans le Coran, censé être la Vérité passée, présente et avenir.

      Myriam
      20 novembre 2018 - 23 h 55 min

      Un très grand BRAVO !

    Abbou
    17 novembre 2018 - 18 h 38 min

    La langue arabe seulement ? Dites-moi, honnêtement, quel idiome l’Algérien moyen maîtrise-t-il ? Le sabir « darji » est impossible à enseigner autrement qu’en vivant un demi-siècle en Algérie (et encore ! Il change d’un douar à un autre). Les patois de telle ou telle région sont perçus comme des langues exotiques à quelques lieux de l’endroit ou on les a appris. Le français algérien, n’en parlons même pas : au bout de la deuxième phrase on devine (avec consternation) dans quelle rue vous avez grandi. L’arabe ? De la radio ? De la mosquée ? Des politiciens ? Du JT ? Aucun n’a de rapport réel avec une origine ou une méthode d’apprentissage. Et encore moins d’avenir…
    On considère que la langue doit être apprise à l’école. Je m’excuse, mais la langue, on la maîtrise en lisant des livres. Beaucoup de livres. Et quelle est la proportion des familles algériennes qui ont un livre au moins (autre que « scolaire ») à la maison ? De quel siècle date la dernière fois que vous avez vu quelqu’un lire dans le bus, le métro ou les places publiques ?
    Cette histoire de langue est un nid de vipères. Si on en sort vivant, c’est pour se payer un traumatisme… .

    Anonyme
    17 novembre 2018 - 17 h 51 min

    L’Algérie a du mal à moderniser son école et à cesser de produire des légions de diplômes et de cursus qui ne servent à rien et qui, au contraire, sont le gage d’une régression permanente. Une régression qui se traduit, entre autres, par la mise à mal de la rationalité et par la diabolisation de l’esprit critique dans un contexte de bigoterie endémique.L’islam et la langue arabe sont des remparts indestructibles en Algérie.

    MELLO
    17 novembre 2018 - 17 h 36 min

    De réflexions en réflexions , Mr Mesloub Khider tente , par ses contributions, de remuer le couteau dans la plaie. Une plaie est généralement porteuse de germes, de virus qui peuvent amener à une amputation et c’est pour éviter cette rude opération que Mr Khider met le couteau afin de préserver de l’infection . Malheureusement l’infection est bien là, elle se propage dangereusement au sein de la société. Aujourd’hui l’Algérie est malade , seuls ses enfants peuvent la guérir. En parlant de l’arabisation , on touche à l’une des entorses du développement. Une arabisation menée au galop par un régime qui a pris la précaution de sauvegarder leurs progénitures pour laisser cette arabisation au profit des enfants du chaab . Restons dans cet enseignement de la langue: En français , on écrit ÉCOLE , on lit ÉCOLE. En arabe on écrit  » medrassa » ,mais si on ne met pas « techekil » la vocalisation, on ne pourra lire le mot que si on le connaît. Les apprentis de la langue arabe sont dans l’obligation de passer par cette vocalisation, ce qui prend du temps et met les nerfs à rude épreuve. La langue arabe reste une langue literraire , mais issufisante dans le domaine scientifique.
    Sciences sans conscience n’est que ruine de l’âme.

    Mohamed Djamel
    17 novembre 2018 - 16 h 10 min

    Il y en a marre de cette langue unique qu’on a imposée aux esprits et qui donné lieu à des monstres, des incultes, assassins au couteau, à la mahchoucha, à la bombe et à la scie électrique d’Arabie. Cette langue, nous là défendrons avec tamazight et les langues étrangères. Avant 1970, le système éducatif était basé sur le bilinguisme. L’Algérie a formé avec ce système d’excellents cadres.

      MELLO
      17 novembre 2018 - 16 h 54 min

      Sans aucun doute, l’Algérie des années 70 avait un encadrement de qualité. Seulement une décennie d’indépendance , pourtant l’Algérie rivalisait avec plusieurs pays européens et asiatiques. De prime abord, on incriminera la décadence au facteur primordial qu’est le politique. Ce politique qui avait fait de mauvais choix :
      – mauvais choix de projet de société,
      – mauvais choix du système politique unique,
      – mauvais choix dans l’enseignement, du programme scolaire,
      – mauvais choix dans la langue d’enseignement,
      – mauvais choix du système économique.
      Autant de dérives qui a fait de notre pays , le dernier dans tous les  » compartiments  » en se faisant doubler par tous ces pays considérés en voie de développement.

    Michel078
    17 novembre 2018 - 15 h 50 min

    La langue française a un grand avenir car elle remplacera l’anglais comme langue dominante dans les institutions européennes. En effet, l’anglais va perdre son statut de langue véhiculaire officieuse de Europe car il disparaîtra des institutions européennes en 2019. Ceci du fait que l’Irlande a choisi l’irlandais comme langue de communication avec l’UE et Malte le maltais. Seul le Royaume-Uni a choisi l’anglais. Cela signifie que lorsque ce pays sortira de l’UE, l’anglais perdra automatiquement son officialité, et ceci au regard des textes en vigueur (un pays, une langue). Cette disparition est d’autant plus logique que, dans la nouvelle Union européenne qui naîtra le 30 mars 2019, le poids géopolitique de l’anglais sera quasiment nul. Il ne sera plus la langue de communication d’aucun pays et ne sera parlé en tant que langue maternelle que par cinq millions d’habitants (les Irlandais). Il aura ainsi moins de locuteurs de langue maternelle que le hongrois ou le slovaque et a donc vocation à disparaître. Et le français est très bien placé pour reprendre le flambeau. Dans une dépêche de l’AFP publiée dimanche dernier, il est mentionné que 80% des employés de la Commission européenne connaissent déjà le français. Ainsi, la disparition de l’anglais profitera fortement au français, qui deviendra mécaniquement la langue véhiculaire au sein des institutions européennes, et par ricochet celle des Européens, car les trois capitales de l’Europe (Bruxelles, Luxembourg et Strasbourg) sont francophones et de nombreux pays européens font partie de l’Organisation internationale de la Francophonie ou veulent en faire partie. Voir la jolie carte suivante :
    https://www.francophonie.org/IMG/pdf/carte_francophonie_mai_2017.pdf

    L’enseignement du français va ainsi fortement se développer en Europe et, par ricochet, dans les zones limitrophes de l’Europe. L’anglais, quant à lui, sera définitivement marginalisé en Europe, tant par le retrait du Royaume-Uni de l’UE que par la politique isolationniste de M. Trump.

    Le retour en force du français va également reposer sur les deux éléments géopolitiques suivants :

    1) Le nombre de locuteurs du français dans le monde ne cesse d’augmenter et atteindra 700 millions en 2050, entre autres du fait de la démographie africaine et des progrès de la scolarisation. Peu de gens savent, par exemple, que le pays francophone le plus peuplé au monde n’est plus la France mais la République démocratique du Congo, avec 85 millions d’habitants (180 millions en 2050).

    2) Selon l’institut de conjoncture économique allemand de Cologne, la France supplantera l’Allemagne sur le plan économique au plus tard en 2035, grâce à sa croissance démographique. Cette enquête montre également que la population française devrait atteindre la barre des 78,9 millions d’habitants à l’horizon 2050 alors que celle de l’Allemagne ne dépassera pas 71,4 millions d’habitants :
    http://www.jeuneafrique.com/Article/ARCH-LIN25027parisnenilr0.xml/

      Ch'ha
      17 novembre 2018 - 23 h 16 min

      @Michel078
      Les publications scientifiques sont en ANGLAIS.
      Dans les congrès internationaux avec un russe un américain un tchèque un malaisien un africain un arabe un allemand….vous parlez ANGLAIS et toutes les présentations sont en ANGLAIS.

      anonyme
      18 novembre 2018 - 9 h 45 min

      Vous rêvez et cela ne fait pas de mal de rêver. Les 700 millions de francophiles que vous prévoyez seraient Africains. Vous oubliez que les pays de la Françafrique vont tôt ou tard se libérer de votre joug et nul doute qu’ils se choisiront l’anglais comme langue véhiculaire. L’anglais, qui a déjà supplanté le français dans votre Liban. Toutes choses étant égales par ailleurs, c’est l’argent qui impose aujourd’hui la langue et à ce jeu là le dollar sera toujours plus fort que l’euro ou le franc. Le français a vécu; il ne revivra jamais. Et tant que vos dirigeants seront de serviles sionistes, les Français aussi risquent de ne jamais revivre …

      Anonyme
      18 novembre 2018 - 23 h 13 min

      Voilà pourquoi on s’attaque à une langue!

      « On publie constamment de nouveaux livres sur la langue française ; il existe même des collections d’ouvrages consacrés à la langue française dans les maisons d’édition. Ce n’est rien de dire que cette agitation est le reflet d’une vaste et profonde inquiétude dans le public français – et le malaise touche non seulement l’idiome national, mais bien sûr l’ensemble des valeurs d’une société qui s’est mise à chavirer et à changer carrément de bord. »
      « ……..Les Français ont peur parce que le fondement de leur francité, c’est-à-dire leur langue, n’est plus du tout le monument rassurant et fédérateur de la nation, le chemin fléché ; au contraire, la connaissance de la langue a éclaté, presque officiellement, au beau milieu des criailleries égalitaires. »
      C’est la vie moderne: «On ne passe pas, écrit l’auteur, sans de profondes conséquences, d’un univers populaire balisé par le clocher, l’école, le bistrot de quartier, à un univers dont les marqueurs sont le supermarché, la télévision et la démesure urbaine indéfiniment décentrée des grandes banlieues.» Oh oh! dira le progressiste de métier, c’est la joyeuse évolution qui se manifeste ainsi. Qu’avons-nous besoin de ces vieux textes classiques aussi inadaptés à notre présent d’Internet que les vieilles lunes? – Le progressiste, qui ne craint ni la mort ni le ridicule, oublie toujours que son temps de vie, le temps du moment, est un instant précaire et qu’il est déjà, à le penser, un temps du passé. Oui, une langue est un dialecte qui s’appuie sur une littérature et s’en nourrit.

      Le dialecte ou les dialectes français sont devenus une langue au XIIIe siècle parce qu’ils s’appuyaient déjà sur deux cents ans d’une littérature de plus en plus florissante ; Rutebeuf, Jean de Meung sont les héros triomphants d’une civilisation en marche. Cette langue n’a cessé depuis lors, à travers certains polissages, de s’enrichir de ses écrits – les supprimer dans la mémoire des nouvelles générations, c’est «incarcérer ceux qui viendront dans l’à-plat du présent, les persuader qu’en fin de compte leur monde se suffit à lui-même». C’est surtout les faire retourner au dialecte, leur supprimer les briquets pour leur faire frotter des silex! Ce faisant, c’est mettre ceux qui viennent à la merci d’une langue de culture concurrente qui ne lâche pas, elle, son «bagage» littéraire, loin de là! »

      « Face au grand laxisme ambiant – organisé ou soutenu, notez-le, par des élites qui usent déjà de l’anglais comme langue de travail – le petit livre de M. Taillandier rappelle des principes assez élémentaires qui semblent s’effacer dans l’attente utopique d’un nirvana conduisant au néant: «Une société humaine digne de ce nom est précisément faite de règles parfois incommodes qui peuvent paraître inutiles et que l’on observe cependant.» Il dit aussi: «Laisser se déstructurer la langue au nom du pragmatisme ou de la facilité revient à déstructurer l’individu» ». (« Le délitement de la langue française est dangereux », le Figaro,20/10/2017).

      Le Rouspétodonte
      21 novembre 2018 - 11 h 35 min

      Michel078@…Dans votre rèthorique, vous oubliez l’essentiel : l’anglais, ce n’est pas l’Angleterre, ce sont les USA ! L’Anglais dominera encore, tant que le dollar US domine! En France, ce qui est déjà le cas depuis longtemps dans les pays anglo-saxon d’Europe, l’anglais domine la vie scientifique ; l’ensemble des revues scientifiques françaises, jadis francophones, utilisent l’anglais pour la publication d’articles. Un professeur français d’une université française m’a, personnellement confié, dans les années 1990, que l’anglicisation irrésistible des sciences impose, en France, d’utiliser l’anglais pour s’ouvrir sur le monde ; on nous imposait, à l’université française, des conférences, voire des TD, en anglais, donnés par des professeurs français, afin de nous familiariser avec l’usage scientifique de cette langue. Quelqu’un disait que le français était mort, même en France, et que l’on n’y pouvait rien. Le monde parle anglais, le parlera encore très longtemps, et la science sera véhiculée dans cette langue.
      PS : Le retrait du Royaume Uni de l’UE ne signifiera pas la mort de la langue anglaise en Europe et, encore moins, dans les institutions de l’UE ; des pays comme la Hollande, les pays scandinaves, l’Allemagne, l’Autriche, etc…sont plus naturellement enclins à l’usage de l’anglais car voisin de leurs propres idiomes. Sans parler des traditionnels satellites de l’Angleterre comme la Grèce ou Malte.

    Abou Langi
    17 novembre 2018 - 15 h 36 min

    La langue est d’abord un contenant. Elle ne livre que ce qu’on lui confie. En ce sens elle a réussi. Lhemdoullah la société est arabo-islamisée jusqu’aux confins les plus éloignées. Cette idéologie n’a laissé aucune place où la main ne passe et repasse Et si aujourd’hui certains s’interrogent et ne savent pas quoi faire c’est qu’elle a atteint le bord de ses limites la roudjou3ou minhouna et qu’elle a fini son job.

    La solution idoine !
    17 novembre 2018 - 11 h 48 min

    Le problème est simple pour sortir l’Education Nationale et l’Université du marasme et du sous développement culturel et scientifique :
    1- Développer la langue Arabe avec le souci de l’arrimer de plus en plus à la modernité !
    2- Développer la langue Tamazight avec la même volonté politique et les mêmes moyens mis à la disposition de l’arabe depuis 1962 ! C’est une affaire légitime de démocratie et de Constitution !
    3- Sortir l’apprentissage de l’islam de l’Ecole de la République tout en créant des lieux adaptés spécifique à l’apprentissage du Coran (medersa, zaouiya , espace dédié au niveau des mosquées etc… etc ..) Il est urgent de faire admettre que la place de l’enseignement coranique n’est pas dans l’Ecole de la République ! Très , très important de faire prendre conscience à l’élève que la raison, le raisonnement, le libre arbitre,la conscience, les sciences, la vision du monde peuvent aussi se concevoir en dehors de la théologie. Dans tous les cas ces deux types d’enseignement (le religieux et le rationenle scoientifique) ne doit pas se faireen même temps dans un même lieu d’apprentissage!
    4- Encourager le développement du français et de l’anglais comme première ou deuxième langue au choix quitte à « importer » (..recruter ..) des enseignants étrangers soit au sein de la communauté émigrée algérienne soit en faisant appel carrément aux enseignants étrangers français ou anglais dans le cadre d’accords entre pays !

    Tout le reste n’est que spéculation et politique ! D’ailleurs si on ne sépare pas la religion du politique , on n’avancera pas, c’est ma conviction profonde !

    Anonyme
    17 novembre 2018 - 11 h 12 min

    Mr Khider ,vous encensez la langue arabe comme si c était notre vraie langue!!!
    Autant je suis d accord avec vous pour sortir l enseignement de la religion de l école,autant je déplore votre partie pris pour la langue arabe qui n est qu une langue imposée,qu une langue subie,qu une langue de colonisateur comme l était le français.
    Il est temps de s affranchir de toutes ses aliénations qui désorientent complètement nos enfants.
    Notre propre langue est l Algérien à qui il faut donner toute sa valeur en la codifiant et en l enseignant,ceci n empêche pas l enseignement parallèle des autres langues qui doivent être secondaires par rapport à la langue algérienne et qui en elle même représente toute notre histoire car elle est basée sur la langue millénaire de l Algérie le berbère avec des influences de toutes les colonisations passées dont l arabe bien sûr.

      Hector Archytas
      17 novembre 2018 - 11 h 44 min

      La langue est une porte sur une culture et une civilisation et aussi un outil de communication et de convergence idéologique.
      Vous apprenez l’arabe pour lire des livres en arabe, le français pour lire des livres en français, l’anglais pour
      Je suis franco-anglais. J’ai aussi appris l’anglais mais aussi le japonais et le Korean.
      Apprendre le français. C’est aussi apprendre l’anglais car l’anglais à 30% de ses mots venant du français.

      Ouvrez les livres écrits en Arabe et vous comprendrez pourquoi l’arabe vous ramène au moyen age!

        Anonyme
        17 novembre 2018 - 14 h 14 min

        Enseigner la vraie langue des algériens et qui nous est propre à nous n empêche pas l enseignement d autres langues ,pourquoi privilégier une langue de colonisateur par rapport à une autre?
        Il faut que le citoyen algérien sache d où il vient et quelle est son histoire et la langue permet de la transmettre ..
        Jusqu à récemment certains ignoraient qu ils avaient d autres racines que celles des arabes.
        Ils se considéraient plus arabes que les arabes et cela à cause de l endoctrinement à l école et dans les médias.

        anonyme
        18 novembre 2018 - 9 h 51 min

        L’arabe est la troisième langue d’emprunt du français, après l’anglais et l’italien … et vous dites qu’elle vous ramène au Moyen-Age ?! Quand vous prendrez un verre d' »alcool », pensez à nous … rêvasser sur votre passé et projetez vous vers le futur !

    co5
    17 novembre 2018 - 10 h 45 min

    « Mais l’Algérie, dès l’indépendance, a préféré arrimer la langue arabe » ??? plutôt les kidnappeurs de l’Algérie, n’est ce pas ?

    N'importe quoi
    17 novembre 2018 - 10 h 32 min

    JAMAIS IL Y AURA ÉCHEC DE LA LANGUE ARABE.
    ELLE EST MÊME APPRIS DANS TOUT LES PAYS OCCIDENTAUX POUR CEUX ET CELLES QUI FONT LE CHOIX D’ÊTRE TRILINGUE.

    anonyme
    17 novembre 2018 - 10 h 03 min

    La langue est avant tout une arme politique. C’est grâce à elle que l’administrateur se fait comprendre par ses administrés, qu’il leur impose son pouvoir, ses politiques, ses taxes, ses impôts, etc. D’où la formule, « un roi, un pays ». L’arabisation de l’Ifriquia est, comme la francophonie, un instrument impérialiste. Que la langue arabe soit le véhicule de la parole divine, soit. Mais qu’elle viole mon identité, ma culture et mon histoire, niet. Et que l’on vienne pas me dire que l’arabe est LA langue de Dieu. Dieu a créé lui-même la diversité ! Les Ouïgours prient en arabe mais communiquent en ouïgour …

      Anonyme
      18 novembre 2018 - 22 h 01 min

      Les Ouigours dont tu parles ne prient plus, ni en arabe ni en ouigours pour la bonne raison que nos amis chinois les en empêchent.
      Et même ils les regroupent dans des camps pour les désapprendre à prier. Ils prient peut-être en mandarin…qui est la langue officielle en chine.
      C’est une façon à eux de résoudre le problème linguistique tout en essayant d’effacer l’Islam..

    lhadi
    17 novembre 2018 - 9 h 43 min

    Dans la seconde moitié du XVII siècle, des philosophes, traitres à l’esprit philosophique, entreprennent de compléter l’explication scientifique, insuffisante à leur gré, par une explication métaphysique ; c’est le départ d’une « philosophie ivre », comme disait Feuerbach au XIX siècle, dans ses premières attaques contre Hegel.

    A partir de ce moment, il y aura une philosophie ivre et une philosophe sobre ; une philosophie qui est essentiellement métaphysique et une philosophie qui est réaction contre la métaphysique.

    Au jour d’aujourd’hui, Il suffit d’observer les perversions philosophiques des ardents défenseurs du sionisme : idéologie raciste ,qui s’orne de couleurs innocentes et mièvres que pour ceux qui ne savent pas voir sa brutale férocité, pour comprendre qu’il existe aussi une philosophie péripatéticienne qui veut nous infuser l’idée que tout le mal des sociétés telle que la société algérienne a pour origine l’islam, la langue arabe.

    Nietzsche, Goethe, Victor Hugo, Montesquieu, Napoléon Bonaparte, le Mahatma Ghandi, Alphonse de Lamartine, Jean Paul II, et bien d’autres car la liste est longue, vantèrent la religion musulmane pour sa simplicité, son humanisme, sa tolérance.

    Ainsi, selon Voltaire :  » la religion musulmane est sage, sévère, chaste et humaine : sage puisqu’elle ne tombe pas dans la démence de donner à Dieu des associés, et qu’elle n’a point de mystère ; sévère puisqu’elle défend les jeux de hasard, le vin et les liqueurs fortes, et qu’elle ordonne la prière cinq fois par jour ; chaste, puisqu’elle réduit à quatre femmes ce nombre prodigieux d’épouses qui partageaient le lit de tous les princes de l’Orient ; humaine, puisqu’elle nous ordonne l’aumône, bien plus rigoureusement que le voyage de La Mecque. Ajoutez à tous ces caractères de vérité, la tolérance. »

    Le problème de l’éducation nationale prend source dans l’obésité du médiocre incarnée par une ministres qui n’a aucune vision qui puisse la mettre sur les rails de l’excellence.

    L’Algérie adamantine est sous la tutelle des tailleurs de pierres qui ont érigé le travail de Sisyphe, c’est-à-dire le bricolage permanent, comme une valeur suprême.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      Ch'ha
      17 novembre 2018 - 23 h 49 min

      @Lhadi
      Je vous rejoins dans votre analyse.
      Le problème de l’éducation ce n’est pas l’islam.
      Comment expliquez ces cheurcheurs et scientifiques iraniens palestiniens algériens syriens etc…de par le monde.
      La Russie est orthodoxe et ça ne lui pose pas de problème.
      La France est laïque et on voit le résultat : une môme de 3 ans violée par des camarades du même âge.
      D’ailleurs ces ministres français qui nous vantent les mérites de la laïcité mettent tous leurs gosses dans des écoles privées catho. Sans parler des judéosionistes qui ont des écoles juives à foison en France avec des virées chez l’entité sioniste en veux-tu en voilà par contre bizarrement aucune école musulmanne…
      L’échec de l’enseignement public en France est lié également à la médiocrité des enseignants des programmes….j’ai fait de l’aide au devoir quand le professeur l’instituteur fait des fautes d’orthographe et de français déjà……programme d’un niveau plus que médiocre.
      Pour en revenir au pays, l’islam n’a rien à voir avec la pédagogie le programme scolaire etc…. Comment expliquer que certains réussissent et brillamment pourtant ils sont issus du même système éducatif.
      Cessez Mr Khider de taper sur l’islam et de regarder de l’autre côté de la méditerranée. Vous voulez l’enseignement de la sexualité à des gamins du primaire avec la théorie du genre !!!
      L’enseignement de l’islam du religieux est une richesse d’ailleurs la Russie orthodoxe et les autres musulmans comme l’Iran n’en pâtissent pas.
      Il faut enseigner l’ANGLAIS dès le primaire avant le collège et au collège développer des choix de langues comme le russe et le chinois. Tout comme l’arabe le russe et le chinois sont incontournables.
      Un prof de math s’il n’est pas pédagogue et compétent ce n’est pas la faute de l’islam quand même !
      Mettre des enseignants compétents les former pour, développer l’enseignement culturel par des sorties scolaires visites du patrimoine musées etc…
      La laïcité ne mène qu’à une société décadente où la PERVERSITÉ SEXUELLE pédophilie sont érigées en norme de société.
      Regardez la Russie, la Corée du Nord, l’Iran, etc…
      Je prends l’exemple de la médecine que je connais bien, les médecins algériens ont un excellent niveau.
      La démocratie partout et toujours n’est que le paravent de la dictature juive Louis Ferdinand Céline je dirais dictature judéosioniste.

        lhadi
        18 novembre 2018 - 9 h 24 min

        Après le mandarin, la langue arabe est la plus parlée au monde. Elle a laissé un héritage précieux dans plusieurs domaines, notamment dans les mathématiques, la science, l’astronomie, la littérature, la philosophie etc.

        Elle est devenue la cible privilégiée de l’internationale sionisme dont l’histoire sordide est souvent dissimulée.

        Fraternellement lhadi
        ([email protected])

    Karim
    17 novembre 2018 - 9 h 19 min

    La langue arabe est innocente elle est plutôt victime d’incompétence.

    Anonyme
    17 novembre 2018 - 9 h 10 min

    Une langue quelle qu’elle soit ne peut faire obstacle dans l’éducation et l’enseignement dans des établissements pour jeunes écoliers, lycéens ou universitaires. Par contre un secteur d’éducation peut subir des blocages face à des mouvances religieuses et au fanatisme exagéré.
    En Algérie, les jeunes personnes surtout, dans chaque phrase à dire ils prévoient (par mesure de sécurité) des expressions religieuses parfois même fausses juste pour se justifier ??? ou pour s’aligner, malgré eux, dans les rangs imposés par les nouveaux algériens.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.