Des milliers de logements éventrés ou détruits : Israël poursuit sa politique de la terre brûlée à Ghaza
Au moins 1 252 logements de Palestiniens ont été touchés lors des dernières agressions israéliennes sur la bande de Ghaza, dont 77 totalement démolis, a dénoncé ce dimanche le sous-secrétaire du ministère des Travaux publics et du Logement à Ghaza, Naji Sarhan. S’exprimant lors d’une conférence de presse tenue au siège du ministère de l’Information à Ghaza, Naji Sarhan, a fait savoir que le coût global des dégâts engendrés des attaques, avoisine «les six millions de dollars américains, dont quatre millions de dollars concernant les constructions et près de deux millions de dollars de pertes en équipements».
Le responsable a rappelé que des dizaines de raids israéliens «ont ciblé les bâtiments civils et les logements» dans l’enclave lors de la récente escalade, et ce, outre d’autres dégâts considérables ayant affecté, entre autres, les alentours de ces constructions, des magasins, en plus de la destruction des réseaux téléphoniques et d’électricité. «Vingt logements sont devenus inhabitables et 55 autres ont été gravement endommagés», a signalé le même responsable, appelant la communauté internationale «à agir efficacement» pour mettre fin aux agressions et protéger la population civile et ses installations.
Au terme de la conférence de presse, Sarhan a fait savoir que l’enclave avait besoin «de 14 000 nouveaux logements par an», en raison de l’augmentation naturelle de la population. Au début de la semaine écoulée, la bande de Ghaza, qui peine à se reconstruire, a été le théâtre d’une escalade violente où au moins quatorze Palestiniens ont été tués et des dizaines d’autres ont été blessés.
Entre 2008 et 2014, Israël avait déclenché trois agressions sur Ghaza, faisant des milliers de morts et de blessés dans les rangs des Palestiniens. En outre, ces agressions avaient causé de graves dommages au niveau des infrastructures locales.
R. I.
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