La famille de Réda City16 à Bouteflika : «Notre fils est un patriote !»
Par Kamel M. – La famille du chanteur Réda Hamimed, plus connu sous le nom artistique de Réda City16, a adressé une lettre au président de la République dans laquelle elle l’exhorte, en tant que premier magistrat du pays, à «faire libérer» son fils «injustement incarcéré» à la prison d’El-Harrach.
«Notre fils Réda n’a rien à voir avec les accusations dont il fait l’objet et avec le lieu où il se trouve», écrit la famille du chanteur arrêté dans le cadre d’une enquête qui a visé des artistes, un ancien footballeur et des activistes sur les réseaux sociaux. «Il a prouvé à maintes fois son amour pour la patrie, son engagement patriotique et a toujours milité pour la stabilité de l’Etat et de ses institutions», plaide la famille de l’artiste qui sollicite l’intervention du chef de l’Etat pour sa remise en liberté.
«Notre fils croupit en prison alors qu’il n’a aucun antécédent judiciaire et sa libération conditionnelle a été rejetée bien qu’il soit disposé à répondre à la convocation du juge», regrette la famille de Réda City16 qui rappelle que ses admirateurs, ses collègues et les journalistes continuent d’être à ses côtés en rendant visite à ses parents ou à travers leurs messages de soutien à travers les réseaux sociaux et dans les médias.
«Notre fils incite les jeunes à aimer l’Algérie et à s’écarter de tout ce qui peut porter atteinte à la sécurité et à la stabilité du pays, à travers les émissions télévisées qu’il animait ainsi que ses œuvres artistiques», soutient la famille du prisonnier qui prend à témoin tous ceux qui confirment le sens élevé de patriotisme chez le chanteur qui s’était déplacé à Oum Derman, au Soudan, en novembre 2009, pour soutenir les Fennecs victorieux dans leur «guerre» contre les Pharaons.
«L’éducation de notre fils ne lui permet pas de faire du chantage à autrui ou d’attenter à leur honneur», écrit encore la famille de Réda City16, incarcéré au centre pénitentiaire d’El-Harrach depuis le 18 octobre dernier.
Le président Bouteflika avait, pour rappel, ordonné la libération des généraux arrêtés dans l’affaire d’«enrichissement illicite» et de «trafic d’influence». Deux activistes sur les réseaux sociaux ont également été libérés.
K. M.
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