Un journal espagnol : «Mohammed VI est convaincu qu’il mourra bientôt»
Par Karim B. – Le quotidien espagnol El-Mundo a révélé la maladie du roi du Maroc que le Makhzen s’échine à tenir secrète. Le média espagnol s’est intéressé à l’état de santé de Mohammed VI suite à son comportement inhabituel lors de la cérémonie célébrant l’Armistice organisée par Emmanuel Macron à Paris. Le souverain marocain a paru extrêmement fatigué au point de s’être endormi trois fois.
Selon les sources citées par El-Mundo, le roi du Maroc serait convaincu qu’il ne lui resterait pas longtemps à vivre et que, de ce fait, il veut accélérer le passage du témoin à son fils, le prince héritier Hassan. «A 55 ans, il est convaincu qu’il mourra prématurément», a déclaré la source au journal espagnol. «Il ne dort pas bien et a souvent mal à la poitrine. Son médecin personnel lui a recommandé de se reposer longuement après avoir détecté quelques jours plus tôt une modification de son rythme cardiaque», écrit le journal qui évoque une maladie auto-immune, le sarcoïdose.
C’est un diplomate étranger qui aurait révélé la maladie de Mohammed VI que ses médecins français gardent secrète. Le roi du Maroc aurait subi une «ablation par radiofréquence» à l’hôpital Ambroise Paré, à Paris. Des images le montrant entouré de son fils, de son frère et de ses sœurs avaient alors fait le tour de la Toile et les Marocains se demandaient alors de quoi leur roi souffrait et pourquoi son épouse n’était pas à son chevet.
«Une source médicale de l’hôpital Ambroise Paré m’a reconnu que la maladie de Mohamed VI est une sarcoïdose, qui affecte ses poumons, ses reins, ses yeux, son cœur et est traitée à la cortisone», a rapporté un professeur de géopolitique à Paris et dont le témoignage a été repris par le journal espagnol. Pour cet universitaire qui semble s’informer auprès de sources proches du Makhzen, ce n’est pas un hasard si Mohammed VI se fait accompagner par son fils durant tous ses déplacements officiels. «Il sait pertinemment qu’il devra occuper le trône à n’importe quel moment.» Il doit donc être préparé à prendre la relève en cas de décès prématuré de son père.
K. B.
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