Ali Laskri : «La présidentielle ne sera qu’une nouvelle pièce de théâtre»
Par Hani Abdi – Le coordinateur de l’instance présidentielle du Front des forces socialistes (FFS), Ali Laskri, affirme qu’il n’y a rien à attendre de la prochaine élection présidentielle qui «ne sera d’aucune utilité» pour le règlement des problèmes multiples que connaît le pays. Intervenant lors d’une rencontre débat à Tizi Rached, dans la wilaya de Tizi Ouzou, Ali Laskri assure que «rien ne se fait pour qu’il y ait une élection ou une compétition». «En l’absence d’une solution politique et d’un Etat de droit, la présidentielle ne sera pas une élection mais une mise en scène qui ne changera rien à la crise du système qui dure depuis l’indépendance du pays», soutient Laskri, en affirmant que la prochaine échéance électorale sera une «nouvelle pièce de théâtre qu’on nous présentera».
Le coordinateur de l’instance présidentielle du plus vieux parti de l’opposition estime qu’il «n’y aura pas de changement si les forces vives de l’opposition n’arrivent pas à créer un rapport de force en faveur du changement tant voulu et réclamé». Ali Laskri se dit convaincu que la solution qu’apportera le système «portera atteinte à la cohésion sociale et à la souveraineté du pays». Il s’élève contre la «persistance des pratiques antidémocratiques et des archaïsmes». «On crée toujours des situations pour essayer de neutraliser la véritable opposition», a-t-il souligné, en rappelant les positions du FFS, «fidèle à son histoire».
«Le FFS se positionne avec le peuple, avec les défenseurs des droits, les travailleurs, les syndicalistes, les journalistes. Notre ligne politique est indiscutable parce qu’elle a été irriguée par le sang des martyrs», a-t-il dit, assurant que son parti «poursuivra son combat pour une Assemblée nationale constituante et l’avènement de la deuxième République».
Le FFS prépare un meeting national le 22 décembre à Alger pour commémorer le troisième anniversaire du décès du fondateur du parti, Hocine Aït Ahmed.
H. A.
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