Berraf élu à la tête de l’ACNOA : «Je continuerai à servir l’Olympisme africain»
Le nouveau président de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA), l’Algérien Mustapha Berraf, élu jeudi à Tokyo lors de l’assemblée générale extraordinaire et élective de l’instance, s’est engagé à «servir l’Olympisme africain dans un esprit de continuité».
«Je tiens à remercier du fond du cœur tous les membres de l’assemblée générale pour leur confiance, leur constance et leur grande fidélité. Je suis rentré dans cette grande maison de l’Olympisme africain il y a un peu plus de 20 ans maintenant et je continuerai à la servir avec le dévouement et la passion que vous m’avez toujours connus», a déclaré Berraf, joint au téléphone par l’APS.
Berraf prendra les rênes de l’ACNOA pour les deux années restantes du mandat (jusqu’à 2020), après son élection au second tour à la tête de la plus haute instance sportive africaine, avec 34 voix sur les 54 exprimées, contre 20 pour l’autre candidate retenue pour ce tour, la Burundaise Lydia Nsekera.
Le nouveau président de l’ACNOA a plaidé pour la «continuité» dans le travail déjà accompli depuis mai 2017, quand il était président par intérim de l’instance africaine après la mise à l’écart de son prédécesseur, l’Ivoirien Lassana Palenfo.
«Aujourd’hui, c’est la victoire de l’Afrique. Il n’y a ni vainqueur ni vaincu. Beaucoup de progrès ont été réalisés par l’Afrique dans les toutes dernières années. Après avoir redonné à l’ACNOA sa sérénité et sa respectabilité, maintenant c’est à nous de continuer sur cette lancée afin de mener à bien notre programme», a-t-il dit.
Cette élection met un terme à plusieurs mois de turbulences qu’a vécus l’ACNOA à son sommet. En effet, l’élection de l’Ivoirien Palenfo pour un 4e mandat à la tête de la branche africaine du Comité international olympique (CIO) en mai 2017 à Djibouti avait été annulée par le Tribunal arbitral du sport (TAS) après de longs mois d’attente, tandis que les sanctions prononcées par l’ACNOA à l’encontre de Kalkaba Malboum, candidat aux élections mais finalement disqualifié pour «violation du code d’éthique», ont été annulées.
R. S.
Comment (3)