Un théologien algérien accuse les exégètes musulmans d’avilir le Prophète
Par Kamel M. – Le théologien algérien Sadek Selaïmia a vivement dénoncé les exégètes musulmans qui, selon lui, attentent à l’honneur du Prophète Mohamed (QSSSL) et ont inventé d’odieux mensonges à son sujet. «Cessez de croire ceux qui affirment que le Prophète Mohamed se serait marié avec une fillette de neuf ans», s’est écrié le théologien sur la chaîne El-Hayat TV, où il présente une émission.
«En faisant référence aux récits sur le décès de Aïcha, il s’avère clairement que celle-ci avait dix-huit ans et non pas neuf lorsque le Prophète l’a épousée», corrige Sadek Selaïmia, qui accuse ceux qui répandent ce genre d’inepties sur le dernier Messager de Dieu de prêter le flanc aux détracteurs de l’islam, dont le réalisateur occidental d’un film «décrié hypocritement» par ces mêmes exégètes, selon lui.
Le théologien a pris d’autres exemples de versions déformées sur la vie du Prophète Mohamed (QSSSL), comme le récit selon lequel il aurait eu l’intention de se donner la mort en se jetant du haut d’une montagne. D’autres allégations, reprises par un film montrant le Prophète comme un violent sanguinaire à l’attitude belliqueuse, inventent une scène de torture que le Messager aurait lui-même pratiquée sur une victime à qui il aurait fait subir un atroce supplice en lui arrachant les yeux. «C’est vous qui encouragez ces faussaires de l’histoire de l’islam à mentir ainsi sur le Prophète», s’est emporté Sadek Selaïmia.
Le courageux théologien algérien n’y va pas de main morte dans ses critiques acerbes contre les auteurs de livres sur la vie du Prophète – et sur l’islam en général – dénonçant la déformation de la vérité qui serait, selon lui, voulue par les ennemis de l’islam qui propagent de vils mensonges sur la religion musulmane et son plus important symbole, le Prophète Mohamed dont Dieu a clairement dit qu’il était le Messager de la paix. «Se peut-il que des récits écrits par les hommes soient une référence au-dessus du Saint Coran ?» a argué Sadek Selaïmia, déçu par l’absence de clairvoyance et de discernement chez certains érudits qui servent de référence à l’ensemble des musulmans.
K. M.
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