Le mouvement dans le corps des chefs de sûreté de wilaya n’est pas définitif
Par Houari A. – La Direction générale de la Sûreté nationale indique que le mouvement qui a touché les chefs de Sûreté de wilaya «ne revêt pas un caractère définitif» et «attend la validation des autorités publiques».
Le communiqué de la DGSN n’explique pas quelle sont ces autorités publiques qui doivent valider les changements décidés par Mustapha Lahbiri et on ne sait pas si le directeur général de la Sûreté nationale a reçu l’ordre de surseoir à la confirmation des nouveaux chefs de sûreté de wilaya dans leurs fonctions et, si tel est le cas, pour quelle raison.
Le successeur du général Abdelghani Hamel, limogé de façon inattendue en juin dernier, a opéré un vaste mouvement dans la police dès sa prise de fonction. Ce qui laissait croire qu’il était venu avec une feuille de route précise à mettre en œuvre pour effacer les traces laissées par son prédécesseur. Mais cette précision de la DGSN pourrait signifier que Mustapha Lahbiri a jugé nécessaire d’apporter de nouveaux changements immédiats, sans attendre le feu vert de ce que le communiqué qualifie d’autorités publiques. Or, seule la présidence de la République semble habilitée à donner son accord ou à rejeter la démarche du directeur général de la Sûreté nationale.
Pour rappel, les wilayas de Béchar, Batna, Biskra, Bouira, Jijel, Boumerdès, Sidi Bel-Abbès, Guelma, El-Oued, Aïn Témouchent et Oran ont enregistré de nouvelles nominations au poste de chef de sûreté de wilaya. Mustapha Lahbiri a également procédé à des permutations, tandis qu’il a été mis fin aux fonctions des chefs de sûreté des wilayas de Batna, Biskra, Annaba, El-Oued et Aïn Témouchent.
H. A.
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