Pourquoi Israël a-t-il été le premier à identifier le terroriste de Strasbourg ?
Par Kamel M. – Les Israéliens ont été les premiers à diffuser à large échelle le portrait du «terroriste islamiste», quelques heures à peine après l’attaque de Strasbourg qui a fait trois morts et plusieurs blessés. Le site Panamza s’interroge à juste titre sur ce fait étrange, alors que les Français sont de plus en plus nombreux à suspecter un coup exécuté par des officines secrètes pour étouffer la révolte qui allait en s’aggravant en France.
«En France, quand les terroristes n’oublient pas leurs papiers d’identité dans leur voiture abandonnée, c’est à un chauffeur de taxi qu’ils se confient une fois l’attentat commis», ironise une source informée convaincue que l’attentat de Strasbourg est bel et bien un coup monté «pour sauver le soldat Macron et son régime au service de l’internationale sioniste».
Dès l’annonce de l’attentat commis sur un marché de Noël pour mieux accréditer la thèse de la piste islamiste, toute une machine de propagande s’est mise en branle. L’ensemble de la classe politique française a affirmé sa solidarité avec le chef de l’Etat – contesté la veille – dans le «combat de la France tout entière contre l’hydre terroriste». Emmanuel Macron a ainsi inversé la tendance en vingt-quatre heures, ralliant à sa «cause» ses adversaires les plus virulents, de la gauche à la droite, en passant par le rassemblement ultranationaliste de Marine Le Pen qui appelle à renforcer les mesures contre les «terroristes potentiels» – traduire les musulmans.
Au niveau sécuritaire, le plan Vigipirate, déployé dans le cadre de la prévention contre les actes terroristes, a été relevé à son stade maximum, à savoir «urgence attentat». Cette élévation du degré de vigilance signifie tout simplement que l’armée est en droit de prohiber tout rassemblement et toute manifestation en raison de la «menace terroriste extrême». Le mouvement des Gilets jaunes s’en verra ainsi directement impacté et risque de se voir interdire d’occuper la rue comme il l’a fait tous les samedis depuis plus d’un mois.
Enfin, un grand nombre de Français a «souhaité» que le mouvement des Gilets jaunes «cesse» car, croient-ils, la priorité va à la guerre contre les terroristes qui menacent de frapper à n’importe quel moment, maintenant qu’un d’entre eux s’est manifesté à Strasbourg.
Algeriepatriotique relevait dans un précédent article la mystérieuse coïncidence entre la reprise des attentats en France, après plusieurs mois d’accalmie, au lendemain du discours d’Emmanuel Macron dont le contenu est loin d’avoir convaincu les protestataires qui s’étaient dits déçus et résolus à poursuivre leur lutte jusqu’à la démission du président.
Le site Panamza apporte des éléments nouveaux qui méritent d’être explorés. En effet, est-il indiqué, «trois heures seulement après les faits et bien avant la presse internationale, un analyste israélien dans le domaine du renseignement basé à Tel-Aviv fut le premier à diffuser conjointement la photo et l’âge de Cherif Chekatt», l’auteur présumé de l’attentat. Puis, les médias israéliens ont relayé l’information comme si l’attentat avait eu lieu en Israël.
Pourquoi ? La réponse est sans aucun doute chez Bernard-Henri Lévy.
K. M.
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