La maison où est né Bouteflika à Oujda a été finalement démolie
Par R. Mahmoudi – Des sources médiatiques marocaines ont révélé que les autorités de la ville d’Oujda ont procédé, lundi, à la destruction de la maison qui a vu naître le président Abdelaziz Bouteflika, au prétexte qu’elle menaçait ruine depuis plusieurs années.
Le site d’information marocain Alyaoum24 croit savoir que les discussions menées par les autorités algériennes, par l’intermédiaire du consulat, et les responsables de la ville d’Oujda auraient finalement débouché sur un accord, celui de démolir la maison en question qui se trouve dans l’ancienne médina. D’autres sources affirment que des responsables du consulat d’Algérie à Oujda étaient présents sur place pour superviser l’opération de démolition.
Il y a quelques mois, les autorités marocaines s’étaient empressées de démentir des informations relayées par certains médias sur un projet de démolition de cette construction, en affirmant qu’il ne s’agissait que de simples recommandations faites aux propriétaires ou héritiers de cette vieille maison pour entamer des travaux de réparation et de rénovation afin d’en «assurer la durabilité et garantir la sécurité des voisins».
Sur le coup, Rabat semblait soucieux des retombées diplomatiques d’une éventuelle démolition de la maison où est né le chef de l’Etat algérien, bien qu’il n’en soit pas lui-même héritier. «Certains biens immobiliers de la famille du président algérien, Abdelaziz Bouteflika, à Oujda vont subir une transformation partielle mais ne seront ni démolis ni expropriés», avaient rapporté des médias marocains se référant à des sources officielles.
Les autorités algériennes n’ont, à aucun moment, réagi officiellement à cette histoire. Il n’en demeure pas moins que la portée symbolique d’un tel acte n’est pas sans rappeler la longue série de provocations commanditées par le Makhzen contre les symboles algériens, à commencer par l’emblème national arraché et souillé, un 1er novembre, à Casablanca par un nervis à la solde du régime de Rabat. La dernière provocation en date est l’interdiction d’accès au territoire marocain imposé à un avion d’Air Algérie transportant des supporters d’un club algérien. Même si l’ambassade du Maroc a, dans une mise au point adressée à notre rédaction, démenti cette information, confirmée la veille par des dirigeants du club algérien JS Saoura.
R. M.
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