La raciste Salhi franchit les limites : «Massinissa était le chien des Romains»
Par Houari A. – La députée raciste que rien ne semble arrêter dans ses manœuvres visant à semer la fitna dans le pays récidive. Comme il fallait s’y attendre – Algeriepatriotique l’avait prévu –, l’hystérique en foulard à l’égyptienne, Naïma Salhi, a, cette fois-ci, franchi la limite en qualifiant le symbole de la Numidie, le roi Massinissa, de «chien des Romains» !
La présidente du parti islamiste qui compte deux militants – elle et son mari – et qui continue néanmoins de jouir d’un agrément dûment obtenu auprès du ministère de l’Intérieur, réagissait au choix fait par les plus hautes autorités du pays de mettre en circulation de nouveaux billets de banque à l’effigie de rois amazighs, fierté de tous les Algériens. «Les banques sont dirigées par des habitants de dechra (village, ndlr) et l’histoire est écrite par des traitres», a injurié cette mère indigne qui a menacé sa fille mineure de meurtre en public et qui est, pourtant, toujours en liberté. Cette députée, connue pour ses excès de langage prémédités, parle des «descendants de Massinissa» dont elle dit qu’ils «glorifient les renégats» (sic). Falsifiant l’histoire, elle laisse entendre que le billet de 500 DA contient une illustration qui confirmerait la «trahison» de Massinissa qui a «fait preuve de traîtrise à l’égard des Carthaginois et s’est rallié à Rome». Et l’historienne en herbe de glorifier la «conquête arabe» qui a permis de «recouvrer les territoires occupés par les Romains».
Naïma Salhi, qui avait tenté de se racheter en se rendant en Kabylie pour y quémander le pardon de ceux à l’endroit desquels elle multiplie les insultes ignobles et les provocations perfides, s’enfonce dans sa soumission servile aux Frères musulmans égyptiens, en évoquant une «fausse gloire» amazighe.
Jusqu’où ira ce poison qui continue de sévir sur les réseaux sociaux et dont le but est de provoquer de graves dissensions au sein de la société algérienne ? A moins que Naïma Salhi soit soutenue, quelque part, dans cet activisme anti-amazigh à des fins inavouées.
H. A.
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