La trouvaille des Marocains pour camoufler l’attentat terroriste d’Imlil
Par Kamel M. – Le Makhzen ne recule devant rien pour déguiser l’acte terroriste abject qui a coûté la vie à deux touristes scandinaves près de la très visitée ville de Marrakech. Après avoir tenté, vainement, de faire accroire à un fait divers, les médias marocains ont trouvé une nouvelle parade.
Ainsi, si les deux jeunes femmes danoise et norvégienne, Louisa Vesterager Jespersen et Maren Ueland, ont été égorgées, c’est parce qu’elles viendraient de deux pays qui soutiendraient la cause sahraouie et ne reconnaissent pas au Maroc une quelconque souveraineté sur le Sahara Occidental.
«Le Danemark, la Norvège, aux côtés de deux autres pays scandinaves, la Suède et la Finlande, constituent le noyau dur au sein de l’Union européenne qui se sont opposés à la signature des accords de pêche et agricole incluant le territoire sahraoui», lit-on dans ces médias, en quête désespérée d’un mobile qui écarterait la piste terroriste islamiste.
Cela reviendrait à dire que les services de sécurité marocains auraient planifié le meurtre des deux malheureuses touristes.
Que ces médias soient proches du Makhzen ou appartiendraient à l’opposition, une telle explication saugrenue ne convainc personne. Le péril terroriste qui couve au Maroc et le renforcement des réseaux salafistes sont le prélude à une série d’actions d’envergure qui risquent de faire basculer ce pays pauvre dans une vague de violences sans précédent. Une probabilité d’autant plus forte que le régime monarchique de Rabat et ses alliés français continuent de travestir la réalité en niant l’existence de cette menace jumelée à un ras-le-bol généralisé des citoyens marocains qui veulent en finir avec des décennies de règne de la famille prédatrice.
L’activité touristique a été impactée par le crime commis sur les deux jeunes Scandinaves à Imlil, et une fragilisation de ce secteur pourvoyeur d’emplois ne fera qu’aggraver les risques d’explosion dans un Maroc aux abois, en dépit de la propagande distillée par Rabat et Paris, où le règne de Macon est tout aussi vacillant.
K. M.
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