La justice ordonne l’arrestation de Belhadj : le début de la fin des Frères musulmans en Libye ?
Par Sadek Sahraoui – Le bureau du procureur général libyen a lancé un mandat d’arrêt contre six Libyens parmi lesquels figurent l’ancien dirigeant d’Al-Qaïda, Abdelhakim Balhadj, et l’un des dirigeants des Frères musulmans libyens, Ali Al-Salabi, les hommes du Qatar en Libye.
Le mandat d’arrêt vise aussi le chef des gardes des installations pétrolières pour le Centre, Ibrahim Jadhran, le chef d’une milice d’anciens rebelles, Shabaan Hida, et 31 membres des groupes d’opposition soudanais et tchadien activant sur le territoire libyen.
Le département des enquêtes du bureau du procureur général a indiqué que les noms de ces personnes citées étaient mentionnés dans les «enquêtes en cours sur l’attaque par des groupes armés de puits de pétrole, de ports et de la base de Tamanhant».
La justice libyenne reproche également à ses personnes d’avoir participé, aux côtés de mercenaires tchadiens et soudanais, à des combats entre certaines tribus libyennes et commis des meurtres et des enlèvements dans le sud de la Libye.
Les noms de trois autres Libyens, Ali Al-Houni, Mukhtar Al-Kharij et Hamdan Ahmad Hamdan, ont également été mentionnés, sans aucune explication sur leurs antécédents et leur rôle dans les affaires mentionnées.
L’Organisation libyenne des droits de l’homme a salué l’action entreprise par la section des enquêtes du bureau du procureur général. «Les mesures constituent un pas remarquable sur la voie de la justice, de la réalisation du droit, de la lutte contre le terrorisme, la criminalité et l’impunité», a déclaré l’organisation dans un communiqué. L’organisation a déclaré que la liste des terroristes était encore longue. Aussi a-t-elle demandé aux autorités libyennes de multiplier les efforts pour mettre fin aux assassinats, aux destructions et autres enlèvements.
S. S.
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