De grands changements en vue après la convocation du corps électoral
Par Hani Abdi – Algeriepatriotique a appris, de sources généralement bien informées, que la présidence de la République préparerait d’importants changements au sein de l’appareil de l’Etat, qui devraient intervenir juste après la convocation du corps électoral, à la troisième décade du mois de janvier. Ces changements toucheraient d’abord le gouvernement. Plusieurs ministres devraient quitter l’Exécutif pour être remplacés par des walis, une tradition instituée ces dernières années.
Parmi les ministres partants, nos sources parlent de Mustapha Guitouni en charge l’énergie, Azzeddine Mihoubi en charge de la culture, Abdelkader Bouazghi, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Mokhtar Hasbellaoui, ministre de la Santé, Abdelkader Zaâlane, ministre des Travaux publics et des Transports, et Ahmed Noui, secrétaire général du gouvernement.
Les mêmes sources affirment que le maintien du Premier ministre Ahmed Ouyahia à son poste n’est pas certain. Des tractations seraient en cours et il pourrait céder sa place à un autre membre du gouvernement. Noureddine Bedoui, en tournée dans le sud du pays, semble, selon nos sources, le mieux indiqué, jusqu’à présent, pour assumer cette mission de courte durée. Mais nos sources assurent que Youcef Yousfi, qui a eu à assumer déjà cette fonction de Premier ministre en 2014, pourrait reprendre les commandes du gouvernement momentanément. Le temps de la tenue de la présidentielle.
Ahmed Ouyahia, ajoutent nos sources, devrait se consacrer à la présidentielle, lui qu’on présente comme le probable successeur de Bouteflika. Des cadres du FLN, à l’instar d’Abdelaziz Ziari, n’ont pas hésité à louer ses qualités de «grand dirigeant» et d’«homme des grands dossiers».
Comme le flou entoure toujours la présidentielle, tous les scénarios sont possibles, y compris celui d’une probable candidature d’Ahmed Ouyahia, dans le cas, bien entendu, où le chef de l’Etat se retrouvait dans l’incapacité de se présenter pour un autre mandat.
Au changement au sein de l’Exécutif s’ajoutera un autre mouvement partiel dans le corps des walis, des walis délégués et des chefs de daïra. Ces changements, selon nos sources, sont liés à l’échéance présidentielle, prévue en avril prochain.
H. A.
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