Révélations sur les réseaux de soutien aux membres des milices syriennes
Par Kamel M. – Algeriepatriotique a appris de sources informées que les officiers de l’Armée libre syrienne (ALS), la milice créée et financée par la Turquie, le Qatar et la France, se déplacent librement entre la Syrie, le Royaume-Uni et la France. Ces déplacements visent à «coordonner avec leurs relais sur place», indiquent nos sources.
Parmi ces relais se trouvent deux opposants syriens qui ont travaillé à l’Institut du monde arabe (IMA) dans les années 2000. «Ces deux opposants, expliquent nos sources, récupèrent les fonds des activités au profit des enfants syriens organisées par l’IMA pour les remettre aux responsables de l’ALS.» «Ces activités sont, en réalité, un moyen de soutien aux milices armées syriennes», précisent nos sources.
Les services de sécurité algériens ont découvert un réseau composé de ces félons qui ont déserté l’armée syrienne et se sont mis au service de capitales étrangères pour détruire leur propre pays. Vaincues sur le terrain, ces milices emboîtent le pas aux terroristes de Daech et tentent de fuir les zones de combat soit pour poursuivre leurs actions subversives et terroristes, soit pour se reconvertir dans la vie civile.
Une campagne acharnée avait suivi la décision de l’Algérie d’expulser les membres de cette organisation qui représentent une sérieuse menace pour la sécurité du pays. Le ministre de l’Intérieur, en déplacement dans le Grand-Sud, a répondu aux ONG et autre HCR que l’Algérie ne tolérerait aucune menace, d’où qu’elle vienne, et ne se laisserait pas intimider par les déclarations hostiles qui la ciblent.
Face au verrouillage hermétique des frontières algériennes grâce à la vigilance des services de sécurité et au renforcement des moyens de surveillance par l’armée, terroristes et ancien membres des milices armées dites démocratiques tentent de s’infiltrer par des moyens plus insidieux, en se fondant dans les cohortes de réfugiés civils.
K. M.
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