L’Association des oulémas musulmans algériens multiplie les dérapages

oulémas
Abderrazak Guessoum, président de l'Association nationale des oulémas algériens. D. R.

Par Hani Abdi − L’Association des oulémas musulmans algériens multiplie les faux pas et les dérapages en s’attaquant aux fondements et à la cohésion nationale. Pour la deuxième année consécutive, cette association décrète la célébration de Yennayer «haram». Cette association, qui cherche à s’imposer comme la véritable autorité religieuse nationale devant le Haut Conseil islamique, a actionné l’«illuminé» Al-Abidine Ben Hanafia, président de la commission des fatwas, pour cette campagne contre une fête ancrée dans la société algérienne depuis des millénaires.

N’ayant pas réussi son «coup» l’année dernière, cette association renouvelle sa fatwa et passe à l’offensive dans l’espoir de convaincre une portion d’Algériens d’abandonner leurs traditions et de ne plus célébrer leurs origines amazighes. Cette association a décrété également la célébration du Nouvel An universel comme «haram», reprenant les mêmes arguments que les relais des Frères musulmans et des wahhabites en Algérie.

En décrétant «harem» Yennayer, consacré fête nationale par la force de la loi, l’Association des oulémas musulmans algériens se met ainsi en porte-à-faux avec les lois de la République. Elle remet en cause carrément l’une des composantes de l’identité nationale, à savoir l’amazighité. Elle porte donc atteinte à la cohésion nationale en jetant ainsi les germes de la division et de la discorde.

Cette association s’est déjà illustrée par ses attaques répétées contre la ministre de l’Education, Nouria Benghabrit, qui cherche à réformer l’école et à l’orienter plutôt vers les sciences techniques pour permettre ainsi à l’Algérie de disposer de suffisamment de ressources qualifiées pour relever les défis du futur.

Cette association ne respecte même pas l’autorité du HCI, qui travaille en étroite collaboration avec le ministère de l’Education sur notamment les programmes scolaires et l’enseignement religieux.

Le ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aïssa, qui a tenté de la recadrer plusieurs fois, ne veut plus commenter ses «dérives», préférant ainsi répondre autrement en inaugurant lui-même, à Bouira, les festivités de la célébration de Yennayer. Une fête qu’il considère comme totalement en phase avec l’islam des lumières, qu’il oppose à celui des obscurantistes qui ont tendance à interdire tout, y compris la joie et le sourire.

L’Association des oulémas, qui bénéficie de l’aide de l’Etat, doit-elle continuer à exister puisque son discours remet en cause les fondements de l’identité nationale ? Il est à rappeler que le chef de l’Etat avait jugé «inadmissible aujourd’hui que les débats creux et le scepticisme systématique poussent nos enfants au déni de leur histoire, au reniement de leurs ancêtres et au dénigrement des constantes de leur identité».

H. A.

Comment (87)

    ripper
    10 janvier 2019 - 15 h 10 min

    Au début c’était communément  »rass el 3am » fêté de bord en bord en Algérie, espérant une année à venir prospère et de bonnes récoltes. Dans un virage de la vie de l’Algérie on nous balança un Yennayer très régional, kabylisé à l’extrême et détourné de son essence véritable par quelques illuminés très minoritaires mais ô combien agissants.
    Le nouveau Yennayer nous ramène vers Ianus Ianuarius, le dieu romain à deux têtes du nouvel an. On est dans un autre chapitre, très païen et étranger à notre culture et religion. L’association des Oulémas fait du beau travail, tout comme elle l’a fait hier durant la colonisation en matière d’éveil et d’instruction.

    Nasser
    9 janvier 2019 - 23 h 38 min

    On dit « c’est après avoir pété qu’il a serré ses fesses »
    ____
    L’Association des oulémas musulmans algériens se dit «non concernée» par une quelconque fatwa proclamant illicite la célébration du Nouvel An amazigh, Yennayer.
    Abderezzak Guessoum et son Association se disent «non concernée» par cette « fatwa » qui rend « illicite » Yennayer (Nouvel An amazigh)
    Elle serait produite par Al-Abidine Ben Hanafia qui aurait perdu, lors du congrès, son statut de membre de l’exécutif et donc de président de la commission des fatwas…. Et Guessoum d’ajouter que l’Association «n’a jamais eu à faire siennes les positions de Al-Abidine Ben Hanafia»
    Selon Guassoum, ce Ben Hanafia «s’est déjà illustré en déclarant haram la célébration du Mouloud, …» et qu’il considère ces fêtes comme «séquelles de la djahilia». Pour le président de l’Association des oulémas musulmans algériens, «il n’est pas question d’aller à l’encontre de notre peuple qui fête Yennayer qui est une dimension de notre identité»
    Questions :
    – Pourquoi Guessoum et son Association cachaient-ils tout cela ?
    – Pourquoi sortent-ils cela après scandale ?
    – Pourquoi ne disent-ils pas que ce n’est pas « haram » …au moins !( dire ne pas aller à l’encontre de notre peuple qui fête Yennayer ne désapprouve pas la dimension « religieuse » de la fatwa)
    Donc Guessoum et son Association » font dans la duplicité, la diversion et la malhonnêteté pour préserver leurs intérêts mis à mal par leur « ami » de toujours…
    On se rappelle bien leur ingérence dans la gestion du secteur de l’Education et leurs violentes attaques contre la brave Ministre !

    Mémoire génétique et conscience
    9 janvier 2019 - 23 h 29 min

    Oulémas religieux ou l’absurdité diplômante.
    Avant de devenir chercheur il faut apprendre à tout remettre en question, plus simplement à douter de la véracité de ce qu’on nous interdit de douter.
    Tout est dans le titre, appuyez sur off et après le temps de vidage de la batterie… plus rien!
    C’est à partir de ce moment là que nos Oulémas devront chercher au lieu de nous dire c’est secret…comme si rêver en état de veille est devenu un secret.
    Ceci, bien sûr n’empêche pas l’existence de phénomènes dits « paranormaux » en attendant leur explication scientifique par les ûlémas de la Science laboratoires.
    Ou le tablier blanc ou la djellaba .

    Nasser
    9 janvier 2019 - 23 h 06 min

    GUESSOUM et son « Association » de « Oulémas », qu’ont-ils inventés , produits ,… d’utile pour le développement, social et culturel des algériens depuis l’Indépendance (1962) à nos jours ? Même durant la période coloniale !
    – De 1962 à nos jours ? Rien ! …Des islamo-intégristes suivistes devenus plus tard terroristes, égorgeurs, assassins, destructeurs au nom d’un « islam » falsifié et corrompu !! Durant la décennie dites noire, nous n’avons pas entendu ou lu un seul de « ses savants » se prononcer contre les actions du FIS et du GIA !
    – Période coloniale ? …. On connait bien !
    * Que pense « GUESSOUM » de BENBADIS – leur chef spirituel l’initiateur de leur « Association » – de ses accointances ainsi que son père et grand-père avec la politique colonialiste française ? … Il ne le dira jamais !
    * Que pense « GUESSOUM » de BENBADIS avec son « Association des Oulémas » de la Révolution du peuple contre le colonialisme ?
    ON le sait et on connait cette « association » charlatane (avec preuves)
    Cette « Association » d’opportunistes doit « se la boucler » et continuer à vivre « discrètement et opportunément » d’hypocrisie et de mensonges sans s’ingérer dans la politique « Educative » (son ‘cheval de bataille’ qui la dépasse ; les autres secteurs économiques et sociaux elle s’en fout !)…. faute de quoi elle doit être DISSOUTE!

      Anonyme
      10 janvier 2019 - 13 h 44 min

      « …….Ibn Bâdîs note, parmi les causes de notre décadence, le pouvoir arbitraire qui s’était substitué à la libre consultation communautaire (Al-shourâ), de sorte que les citoyens ne participaient pas à la vie publique et
      restaient en dehors des décisions politiques, prises par ceux qui détenaient le pouvoir. Les savants et les penseurs, dans leur majorité, ne jouaient guère le rôle qui devait être le leur de guides éclairés de l’opinion.
      Une seconde cause de décadence résidait dans la théorie de la résignation, conception paresseuse du destin tout à fait étrangère à l’Islam. Les notions de travail et d’efficacité étaient devenues négligeables, chacun s’abandonnant au sort qui lui était fixé. Cet
      état d’esprit avait entraîné la stagnation intellectuelle et le conservatisme social.
      L’action d’Ibn Bâdîs, à la suite des pionniers de «l’Islâh» a consisté à dissiper ces erreurs, en revenant à la doctrine authentique de l’Islam. Il a démontré que le croyant est libre d’agir et qu’il doit agir; il n’est pas un jouet entre les mains du destin. Il résuma son programme en un triptyque célèbre : L’Islam
      est ma religion; l’Algérie est ma patrie; l’arabe est ma langue.

      De 1913 à 1925, Ibn Bâdîs se consacre principalement à l’action éducative, d’une part, pour créer les conditions de la renaissance et, d’autre part, pour former des disciples et diffuser les idées nouvelles au sein de la communauté.
      Il ouvre ainsi la première école de filles à Sidi-Boumaza et y enseigne avec Cheikh Moubarek El-Mili. Devant l’afflux considérable des élèves, il décide de doter l’école d’un internat. Le maître s’est rendu compte
      que l’instruction des filles est une condition nécessaire de la renaissance algérienne ; il déploie des efforts considérables dans ce sens et parvient à convaincre les parents réticents ou réservés qu’en dehors de cette voie, il n’y a pas de progrès possible. Parallèlement
      à la création des écoles libres à travers les principales villes du pays, Ibn Bâdîs ouvre des cercles culturels pour rassembler des groupes de jeunes et des adultes cultivés.
      L’un des plus importants est Le Cercle du progrès,fondé à Alger, et qui existe encore, place des Martyrs.
      A Constantine, l’emploi du temps quotidien d’Ibn Bâdîs est si chargé qu’il s’épuise pratiquement à la tâche. Levé avant l’aube, il donne ses premiers cours aux élèves des écoles primaires, en se consacrant successivement à plusieurs classes. Il ne s’arrête qu’à
      la prière de midi, et après avoir pris un repas frugal, se remet à son enseignement qu’il poursuit jusqu’à la nuit tombée. Il dispense en outre un cours public de commentaire coranique qu’il poursuivra inlassablement
      pendant 25 ans.
      Ibn Bâdîs pratiquait une méthode rationnelle de persuasion à l’égard de ceux qui ne partageaient pas son point de vue ou dont la conduite s’écartait de la voie droite. Il n’usait ni de polémique ni de diffamation. Il ne
      condamnait définitivement ni les pêcheurs, ni les incroyants, laissant toujours la porte ouverte à un retour possible.
      Ibn Bâdîs diffusait ses idées non seulement par l’enseignement et les conférences qu’il donnait dans les principales villes du territoire mais aussi par la presse, les brochures et la publication d’ouvrages importants. El-Mountaqid est ainsi fondé en 1926 : ce fut le bon premier journal hebdomadaire, suivi de plusieurs autres ». (par Bouamrane Cheikh « Ibn Badis, pionnier de la renaissance culturelle »).

      Ah! Ignorance quand tu les tiens!

        Nasser
        10 janvier 2019 - 14 h 17 min

        Diversion !
        Vous ne répondez pas aux questions précises posées!
        BENBADIS – leur chef spirituel l’initiateur de leur « Association » – de ses accointances ainsi que son père et grand-père avec la politique colonialiste française ?
        l’Association n’a ni éduquée, ni avoir été l’initiatrice de la révolution
        Par contre Ben Badis et ses ascendants avaient travaillé pour les intérêts de la France. Ils ont été décorés des plus hautes distinctions, Chevaliers et Grand Croix! ( on ne donne pas cela à des ennemis)
        Les réponses sont données par Ben Badis lui-même
        Soltani répond aussi à propos de la révolution dans son livre…

          Anonyme
          10 janvier 2019 - 23 h 09 min

          Voilà la sagesse et la bonté quand elles parlent:

          « Les fils de Ya’rub (les arabes) et les fils de Mazigh (les berbères) sont unis par l’islam depuis plus de 10 siècles. Et tout au long de ces siècles, ils n’ont pas cessé d’être étroitement liés les uns aux autres, dans la mauvaise et la bonne fortune, dans les jours de joie et les jours d’épreuves, dans les temps heureux comme dans les temps difficiles de sorte qu’ils forment depuis les âges les plus reculés, un élément musulman algérien dont la mère est l’Algérie et le père l’Islam » (citation Cheikh A. Ben Badis, Allah Yarhmou).

          En 1919, il crée la première imprimerie en arabe et commence une longue carrière de journaliste. la lecture des textes qu’il publie surtout, dans Ech Chihab, confirme son ouverture d’esprit sur le monde moderne.
          En 1939, Ben Badis fonde un club de football dénommé Mouloudia Ouloum de Constantine.
          Si c’est ça l’obscurantisme alors (…)….!

          Anonyme
          10 janvier 2019 - 23 h 23 min

          Voilà, c’est lui qui vous répond, ce grand homme qui a oeuvrer pour la sauvegarde de l’unité, l’identité, la culture et la religion des Algériens n’oubliez pas le contexte et la période.

          « Nous savons parfaitement différencier, dans toute nation l’esprit humaniste de l’esprit colonialiste, Et autant nous détestons et combattons le second, autant nous approuvons et soutenons le premier. Ceci parce que nous sommes profondément convaincus que l’esprit colonialiste est à la base de tous les maux du monde et que tout bien fait à l’humanité provient de l’esprit humaniste, » (Ech chihab – Janvier 1938)

          « L’indépendance est un droit naturel pour chaque peuple de la terre. Plusieurs nations qui nous étaient inférieures du point de vue de la puissance, de la science, de la force potentielle et de la civilisation ont recouvré leur indépendance. Nous ne sommes pas des devins et ne prétendons pas – à l’image de ceux qui déclarent que l’ Algérie demeurera éternellement ce qu’elle est – partager avec Dieu la connaissance de l’avenir, De même que l’Algérie a changé à travers l’histoire, de même il est possible qu’elle continue à se transformer. » (Ech Chihab – Juin 1936).

          « Nous oeuvrons, en tant qu’Algériens, à rassembler la nation algérienne, à ranimer en ses enfants le sentiment national et à leur inculquer la volonté de s’instruire et d’agir jusqu’à ce qu’ils s’ éveillent en tant que nation ayant droit à la vie… »

          « Le conflit n’est pas entre un arabe palestinien et un juif palestinien; il n’est pas entre les musulmans et les juifs du monde entier. Il est entre le sionisme et l’impérialisme britannique d’une part et l’Islam et les Arabes d’autre part. L’impérialisme britannique veut utiliser le sionisme pour diviser le corps arabe et profaner les lieux saints de Jérusalem. » (Ech Chihab – Août 1938)

          A méditer pour les gens qui ont une cervelle, quant aux pions des sionistes, francs-maçons et compagnie…???

        Nasser
        10 janvier 2019 - 14 h 59 min

        EXTRAIT de lecture..
        __

        ….Le cheikh et l’association qu’il a crée n’a jamais … plaidé pour l’indépendance de l’Algérie … il a choisit un modèle de société musulmane dépendante de la France Coloniale , ils ont essayé de créer une entité musulmane Française et à aucun moment l’association des oulémas n’a plaidé pour l’indépendance de l’Algérie . les Documents le prouvent .

        Né le 4 décembre 1889 decédé 16 avril 1940. Son nom est Abd al-Hamid Ibn Mohamed Al-Mustafa Ibn Al-Makki Ibn Mohamed Kahoul Ibn Ali … »
        Son père était élevé au Rang d’officier décoré Chevalier de la Légion d’honneur .
        Ibn Badis a commencé à penser à fonder l’association des Oulémas Musulmans dés 1913 …avec… « Mohamed Al-Bachîr Al-Ibrahimi …
        C’est de cette association des Oulémas , dont sont originaires toutes les mouvances islamistes salafistes , wahabistes de nos jours ses déplacement au Hejaz etaient trés fréquents …
        Les oulemas avec à leur tête benbadis étaient en 1936 pour le projet de loi Blum-Violette qui devait donner la nationalité française a tous les algériens et algériennes..elle… était pour le rattachement de l’Algerie a la France. Ben Badis alla même rendre visite au président français durant la même année pour le supplier pour cette assimilation et afin de pousser pour le projet. Après le refus de l’Assemblée française …ils.. feront semblant de changer d’avis, … mais leur double jeu était connu. …
        Dans un document officiel de cette organisation et un numéro de son journal, nous constatons son alliance avec la France Coloniale, dans « Essouna », datant de 17 Avril 1933 et qui attestent clairement du soutien de cette organisation islamiste aux autorités coloniales.
        C’est une vérité historique que personne ne peut réfuter car des documents authentiques l’attestent … « Nous ne sommes pas des ennemis de la France et nous n’activerons jamais contre ses intérêts. Au contraire, nous tâcherons à lui faciliter la mission de civiliser le peuple Algérien et islamiser toute la nation », lit-on à la une du journal « Essouna » 1933.
        A l’appel du 1er novembre 1954 l’association des oulémas a pris position pour soutenir l’armée coloniale et a traité « les révolutionnaires algériens de perturbateurs . »
        Il fallait l’intervention du leader de l’époque, Abane Ramdane, pour que cette organisation cesse son soutien à la France en …..1957 ! Abane avait même procédé à quelques liquidations physiques pour voir Larbi Tbessi, l’un des chefs de cette organisation … se soumettre et soutenir la révolution juste politiquement … au moment où les combattants … algériens ,dans les maquis tombaient…

        à mesure que le temps passe de plus en plus de secrets sur ceux qu’on nous a toujours mis en avant comme étant les héros de la nation s’avère être de purs mensonges et le cas Ben Badis doit être sérieusement remit en question … cet homme.. « militant pour la cause Algérienne » est faux, il était pour la France colonialiste…il ne cessait d’aller et venir de chez les wahabistes …
        Extrait d’un compte-rendu de séance qui donne des éclaircissements … Séance du vendredi 21 Novembre 1930.
        La séance est ….sous la présidence de M. SISBANE, Président, assisté de MM. BEN ABDALLAH, assesseur, et GHERSI, secrétaire.
        ….
        LE PRÉSIDENT. – J’ai l’agréable devoir de réparer une omission qui s’est produite hier, et qui provient de ce que je n’avais pas sous les yeux la liste de nos collègues bénéficiaires, à l’occasion de la commémoration du Centenaire, de distinctions différentes.
        Ce sont : MM. Ben Badis, qui a été élevé à la haute dignité de Grand Officier, Latrèche et Reguieg, nommés commandeurs, Ben Abdallah, officier, et Ghorab, Chevalier dans l’ordre de la Légion d’Honneur.
        Que ces collègues me permettent de leur dire, en votre nom à tous, Messieurs, toute la joie que nous avons ressentie en apprenant qu’ils avaient été l’objet de ces hautes distinctions, et de leur présenter l’expression de nos félicitations les plus affectueuses.
        MM. Ben Badis, Latrèche, Reguieg, Ben Abdallah et Ghorab. Chacun d’eux a fait preuve, depuis qu’il siège au sein de cette assemblée, d’un dévouement à la cause publique, qui n’a d’égal que son attachement à notre patrie commune, la France. (Applaudissements.) …
        Vous me permettrez, Messieurs, de remercier M. le Gouverneur général et son collaborateur immédiat en la matière, notre sympathique Directeur des Affaires Indigènes, M. Mirante, d’avoir su récompenser ceux de nos collègues qui ont véritablement bien mérité de la Patrie.
        En leur nom, Monsieur le Directeur et bien cher ami, permettez-moi de vous assurer une fois de plus de notre affectueux dévouement et de vous dire combien nous apprécions hautement votre précieuse collaboration.
        Nous avons admiré la haute compétence et la conscience avec lesquelles vous remplissez les fonctions délicates de Directeur des Affaires indigènes, fonctions qui – il faut bien le dire – constituent le pivot de la politique algérienne.
        ….
        MIRANTE, commissaire du gouvernement. – J’associe de tout cœur l’Administration aux compliments qui viennent d’être adressés, en termes particulièrement heureux par votre Président, à ceux d’entre vous qui ont obtenu de hautes distinctions honorifiques, à l’occasion de la commémoration, du Centenaire.

        Nous connaissons depuis longtemps mon vieil ami, M. Ben Badis, mes amis MM. Latrèche et Reguieg. Nous savons tous avec quel dévouement et aussi avec quelle compétence ils siègent dans cette Assemblée.
        L’Administration se félicite pleinement de trouver en vous des collaborateurs qui, tout en ayant le sentiment très vif de leur devoir de délégués de la population indigène, savent les faire concilier avec leur attachement profond à l’Administration et à la France.
        ….
        Véritablement, l’Administration peut être fière de trouver dans votre assemblée des personnalités aussi éminentes, qui représentent avec une distinction réelle la population musulmane de ce pays.
        ….
        Les membres du Gouvernement venus en Algérie à l’occasion des fêtes du Centenaire, les personnalités éminentes qui, sans faire partie du Gouvernement, appartiennent cependant à l’élite de la mère patrie, ont particulièrement remarqué les discours prononcés par votre Président.
        Ces discours ont été pour eux une véritable révélation ; ils ne soupçonnaient pas que parmi les indigènes d’Algérie il s’en fût trouvé d’aussi cultivés, d’aussi distingués. Et si nous avions dû, nous, administration, citer des exemples de l’œuvre morale accomplie par la France dans ce pays, eh bien, vous ne serez pas surpris de m’entendre dire que nos regards se seraient tournés vers M. Sisbane, qui est l’exemple vivant de cette œuvre magnifique dont la France s’enorgueillit.
        ….

      Anonyme
      10 janvier 2019 - 13 h 50 min

      En avril 1936, cheikh Ben Badis répondit au propos de Ferhat Abbas dans la revue Ach-Chihab, en affirmant :  » Nous aussi nous avons cherché dans l’histoire et dans le présent, nous avons constaté que la nation algérienne musulmane existe. Le peuple musulman algérien n’est pas la France, il ne peut pas être la France, il ne veut pas être la France, il ne veut pas l’être et, même s’il le voulait, il ne le pourrait pas, car c’est un peuple très éloigné de la France, par sa langue, ses mœurs, son origine et sa religion. » En cela, il était la figure même de la résistance culturelle à la colonisation et à sa politique assimilationniste en ce faisant le défenseur de l’identité spécifique de l’Algérie.

      Arrêtez votre haylala et vos girouettes dans le sens que nous connaissons!

        Blakel
        11 janvier 2019 - 5 h 51 min

        Tu ne réponds pas à la question de fond, celle de l’indépendance émancipatrice.
        Il y a ceux qui voulaient promouvoir l’islam et la langue arabe (tout en s’accommodant de la tutelle française) comme Ben Badis et ses adeptes.
        Et il y a ceux qui savaient que le plus important était d’accéder à l’égalité émancipatrice, mettre fin à la domination, et qui ont déclenché la guerre d’indépendance (les pionniers du FLN).
        Lorsque les modernistes du FLN ont déclenché la révolution en 1954, les rétrogrades oulémas de Ben Badis s’y sont opposés.
        Voilà l’essentiel.

    Nasser
    9 janvier 2019 - 23 h 00 min

    A propos d’«obscurantiste», dont la Ministre avait affublé leur « Association » (de savants)…. Elle n’a pas tort du tout, par leurs actions et leur passé !! La Ministre n’a rien inventé à leur sujet !
    Mais Abderrazak Guessoum s’enflammera : «Si nous étions des obscurantistes, que dirions-nous de ses prédécesseurs qui n’ont pas osé faire ce qu’elle fait ? Peut-on dire des Abdelahamid Mehri, Ali Benmohamed et Mustpaha Lacheref qu’il sont des obscurantistes ?»
    Hypocrite et malhonnête ce « GUESSOUM » avec son « Association », car la Ministre n’a pas désigné ces ex Ministres d’obscurantistes » mais uniquement lui et son « Association » qui ne veulent pas que « nos » enfants – pas les leurs – deviennent intelligents ! (les Ministres qu’il cite ne sont pas « obscurantistes »). En manipulateur il évite de citer (02 autres ministres qui eux le sont !)
    * Est-ce que « Guessoum et son « Association » avaient critiqué et cité les autres ministres qui avaient « détruit » l’école pour la rendre ce qu’elle est… « obscurantiste » formant des intégristes qui avaient constitué l’armée du FIS/GIA? (Mohamed Cherif Kherroubi et Benbouzid … et un autre). Bien-sûr que NON !

    Nasser
    9 janvier 2019 - 22 h 52 min

    Pour les « frères musulmans » dont fait partie cette association de Guessoum; BENGHEBRIT leur a fait plutôt « échouer » leur projet obscurantiste qui passe par l’Ecole !!
    – Eux, voulaient une école de « suivistes » formant des élèves qui exécutent les ordres sans possibilité de réfléchir ou de contester ! (pendant qu’ils envoient leurs rejetons étudier à l’étranger en Europe surtout pour les préparer à revenir diriger « nos » rendus « obscurantistes » !)
    – Elle, veut une école moderne pour former des élèves qui réfléchissent, qui pensent et qui critiquent pour en faire de futurs dirigeants compétents !

    Nasser
    9 janvier 2019 - 22 h 49 min

    « L’ASSOCIATION DES OULEMAS »… doit être DISSOUTE !!
    (Elle est le socle de la mouvance « Frères Musulmans », que soutiennent le Qatar et des princes du Golfe, en plus de son « histoire » douteuse durant la colonisation ainsi que de son obscurantisme favorable au Khalifa)

      Nordine
      10 janvier 2019 - 10 h 06 min

      Merci Nasser, tu as tout dit, clair net et précis , merci encore mon ami

    ripper
    9 janvier 2019 - 22 h 48 min

    Apparemment Dr Dourari n’aime pas la triche, serait-il le plus sérieux de la gang ?
    N’est pas chose aisée que de rester scientifique et académique quand on a la mission de falsifier l’histoire et transformer une tradition orale géographiquement très circonscrite en langue nationale, d’habitude exigeant des milliers d’années.
    En lâchant du leste aux illuminés de la dechra afin de parer à une division du peuple, guidée par l’extérieur, les politiques à leur tête Ouyahia ont fini par donner de faux espoirs à tout un pan de la société.
    Au début, sous les coups de boutoirs des sionistes gloutons et d’occidentaux désirant absolument mettre main basse sur l’Algérie, allant jusqu’à fabriquer un MAK épouvantail, le régime en place pensait que le truc était de noyer le phénomène dans l’Algérie profonde, en se disant qu’il subira un rejet tel un virus par le corps.
    Hélas, aujourd’hui les algériens très fatigués ont peur de laisser aux générations à venir un monstre ingérable.

      la verité
      10 janvier 2019 - 8 h 57 min

      Le vrai plus dangereux monstre c’est votre racisme maladif et votre incapacité à accepter l’autre.le bon dieu a fait du pluralisme linguistique l’une de ses merveilles et a appeler à la cohabitation des ethnies ,des cultures et des religions et vous voulez être seuls sur terre.vous n’acceptez l’autre que par besoin ou domination.regardez ce qu’a fait votre racisme dans le monde arabe.division du soudan,Irak ,guerre civile en Syrie,Yémen et Libye et vous n’avez rien appris de tout ça.c’est votre racisme qui renforce les rangs du mak et qui fait le jeu des puissances étrangères.Israël est l’allié de ceux à qui vous vous affiliez au moyen orient et dans le golf.ça vous n’ en parlez pas.soignez vous de votre maladie avant de donner des leçons aux autres.

      moh_blida16000
      10 janvier 2019 - 15 h 41 min

      Mister Ripper,

      des gens raciste et fermé comme toi vont inéluctablement mener ce pays et ce peuple a une guerre civil fratricide. ouvre ton esprit, la différence et une richesse et le multiculturalisme laisse de la place pour tous. Dommage qu’en 2019 des Algériens, certains, bien sur reste enfermé dans leur archaisme maladif et raciste ce qui nuira au developpement de notre beau pays l Algerie.

      L Algerie a besoin de tous sans exlusif et sans rejet de l autre, on doit tous sa ccepter mutuellemnt et corriger les erreurs des regimes d apres 62 qui ont nié une dimension importante de notre peuple TAMAZIGHt avec la place de Arabe évidemment.

      pour une Algerie plurielle, multiculturelle, multi-confessionnelle.

    Nardjess
    9 janvier 2019 - 22 h 03 min

    و الله متم نوره و لو كره المجرمون
    Rira bien qui rira le dernier

    Yennayer, mieux avant ?
    9 janvier 2019 - 21 h 36 min

    Purée de bon soir, le pouvoir politique algérien aurait dû nous foutre la paix et ne pas officialiser Yennayer ! Depuis cette officialisation, on ne fait qu’embêter les berbères (kabyles, chaouis, targui, etc…) avec leur « haram », leur proposition d’écriture du berbère en langue arabe etc… etc…! Moi j’aurais préféré continuer fêter comme avant, d’une manière ancestrale, cette fête argraire tranquillement avec ma mère avec ses yeux brillants de bonheur ainsi que la famille autour d’un bon repas, entre nous, et dans notre bonne tradition ! On était plus heureux comme çà, je pense !

    la verité
    9 janvier 2019 - 20 h 35 min

    J’avais du respect pour cette association et je croyait qu’elle sert vraiment l’islam tolérant tel que pratiqué par nos ancêtres .Que cette association sache Que Ben Badis fondateur de cette association Revendique lui même ses origines Senhadjies et ça je l’ai entendu de la bouche de Cheikh Ali Chentir, que dieu ait son âme, qui était un de ses élèves. ces gens là se servent de la religion pour satisfaire leurs impulsions maladives et racistes. leurs pratiques s’inscrivent en parfaite contradiction avec l’esprit de l’islam et risquent de faire éloigner les algériens attachés à leur identité de l’islam déjà affaibli par le wahabisme/salafisme qui est en vérité l’allié du sionisme.en fin je dis à ses gens, que nous sommes des citoyens et pas leurs sujets et je reprends une déclaration de Boudiaf que Dieu ait son âme.la religion appartient à Dieu et la patrie à tous. Messieurs les racistes, l’islam est innocent de votre racisme maladif et vous n’etes pas plus musulmans que les perses qui sont fiers de leur identité et qui ont leur propre calendrier perse.

      la verité
      9 janvier 2019 - 23 h 17 min

      Ou étiez vous durant les années 90 lorsque le terrorisme tuait les algériens au nom de l’islam.à cette époque vous étiez muets pour dire c’est hram. on appelle ça la lâcheté et ça religieusement parlant.

      Anonyme
      9 janvier 2019 - 23 h 41 min

      Alors, est-ce que Cheikh Ibn Badis célébrait le nouvel an et Yennayar ? Est ce que le Prophète(saws) célébrait ses deux fêtes ou même son anniversaire?
      Est-ce que nos parents célébraient le nouvel an ? Non.
      Il est vrai que certains célébraient le Yennayer mais sachant que c’est une fête païenne alors arrêtons de fêter n’importe quoi ! Cela n’a rien à voir avec l’amazighité, puisque plusieurs fêtes arabes ont été supprimées après la venue de l’Islam.!

      Et puis ce ne sont pas les fêtes qui manquent, vous êtes en train de faire la fête à chaque fois que l’occasion se présente..! Vous avez compris.
      On ne peut pas à chaque fois vous caresser dans le sens du poil !

        Argentroi
        10 janvier 2019 - 9 h 08 min

        @ Anonyme
        Pendant la révolution, et durant les fêtes de fin d’année, les enfants surtout les filles, chantonnaient à qui voulait l’entendre :
        بابا نوال جاب لي بوبية وا سمها حرية
        Qu’on traduira par : Papa Noël m’a offert une poupée dont le nom était liberté.
        Donc enfants, on faisait de la propagande anti-coloniale en réclamant la liberté, l’indépendance.
        Quelques jours après, la veille du 12 Janvier, on fêtait Ras el Am dont le plus emblématique fait est d’attendre presque toute la nuit la cuisson du cherchem qu’on essayera d’offrir le lendemain aux amis et à la famille.
        Pour le mouloud, on nettoyait toutes les rues et on les décorait aux abords des mosquées avec les palmes de palmiers et c’est à cette seule occasion de l’année qu’on nous permettait, nous les enfants, d’entrer à la mosquée pour participer au madih et qassaide et bien sûr avoir plein de friandises et thé que les adultes rapportaient à la mosquée.
        Je ne te parlerais pas de la fête de Achoura où les grands de chaque école coranique faisaient la tournée en allant devant chaque maison de la ville déclamer des prières pour se voir offrir des victuailles qu’ils ramenaient pour le maitre, le taleb, de leur école coranique. C’était la décade du Tessraf.
        J’ai bien voulu te raconter tout cela car j’ai remarqué que tu ne connaissais pas l’Algérie ni notre Islam, celui qui a laissé en nous des marques indélébiles de tolérance, de ferveur non feinte et qui nous a appris à s’inscrire dans l’historicité des évènements et non les renier comme le fait le wahabisme qui est allé affirmer à l’ère de la photo satellite que la terre est plate ! On aura tout vu !
        Et toi, tu crois que la terre est plate ? Et si tu penses qu’elle est ronde, est-ce que tu crois qu’elle tourne autour du soleil ? Et autour d’elle-même, tu y crois aussi ?

          Anonyme
          10 janvier 2019 - 12 h 39 min

          Détrompez-vous Argentroi, je suis sûr que la Terre est ronde qu’elle tourne autour d’elle et autour du soleil et je crois même que le soleil tourne autour de lui-même au cas vous ne le saviez pas.
          Vous l’avez bien dit, les enfants que vous étiez faisaient de la propagande anti-colonial car ils savaient (à travers leurs parents) que le nouvel an n’était pas algérien!
          Concernant le Mouloud, je ne vois aucun inconvénient à ce que les gens profitent de cette occasion pour lire apprendre et s’informer sur la vie du Prophète (saws), ses exploits, sa Sunna…etc…!
          Quant à la fête païenne du yennayer est ce que vous savez vraiment ce que vous êtes en train de célébrer ? ou c’est du simple suivisme…!?

        la verité
        10 janvier 2019 - 9 h 15 min

        la je vous réponds en toute franchise. de ce que j’ai vécu,nous célébrions Yannayer depuis mon enfance durant les années 60 et 70 et nous égorgions un coq d’élevage domestique et je me demande en quoi cela pose problème.à part le racisme maladif qui ronge certains esprits.

    Kassaman
    9 janvier 2019 - 20 h 12 min

    S’exhiber en costard cravate symbole de la culture vestimentaire occidentale pour dénoncer et vouer aux gémonies la culture de ses propres aïeux!
    On est là devant un cas extrême de harkisme schizophrénique.

    Nora
    9 janvier 2019 - 20 h 09 min

    La bontė, la douceur du coeur, la sagesse, l’amabilitė et l’humilitė doivent se lire sur les visages des pieux! Trouvez-vous l’une de ces qualitės sur ces tronches? ‘Yiweth ken’ suffit!!! Rien! Regardez-moi ces ‘figourettes ikhadâ3en’, loin de Dieu et si empressėes de blanchir un traitre qui s’est ėclipsė avec la bourse de toute la nation et revient se faire patte blanche via les zaouiyas!!!!
    On ne les entend pas non plus quand des imams versent dans l’immoral!!
    Le chemin est encore sinueux et long avant d’arriver à bon port! Faudra vaincre un jour cette malėdiction qui s’abat depuis des lustres sur nous!

    صالح/ الجزائر
    9 janvier 2019 - 20 h 04 min

    A quoi sert , en 2019 , l’Association des oulémas musulmans algériens , étant donné que les domaines religieux , éducatif et culturel sont gérés par les ministères des Affaires religieuses et des Waqfs , de l’éducation nationale , et de la culture ? .
    Qu’avait elle offert , de plus , depuis qu’elle a été relancée ? .
    La célébration de Yennayer est beaucoup plus ancienne , de plus de 28 siècles , que l’Association des oulémas musulmans algériens , crée le 5 mai 1931.
    C’est le peuple algérien qui a créé l’Association , et non l’inverse .
    L’Association des oulémas musulmans algériens n’arriverait jamais à recréer la société algérienne .
    Le président de l’Association devrait comprendre cette vérité .

    Bouzorane
    9 janvier 2019 - 19 h 58 min

    Même Malek Bennabi, pourtant islamiste pro-egyptien notoire, disait que la majorité des oulémas étaient des collabo de l’administration coloniale!
    Et la mosquée faraonique construite par des non Algériens, non musulmans, ni même des gens du livres, cela ne les gêne nullement?
    La prière est-elle autorisée dans un lieu construit par des gens croyant en des divinités non compatibles aves les religions monothéistes?
    Des collabo et en plus des incultes qui privilégient la lettre sur l’esprit de la lettre!

      Anonyme
      10 janvier 2019 - 23 h 26 min

      Ibn Badis vu par Malek Bennabi

      « la polyvalence de son rôle en est une conséquence. C’est le polémiste caustique, le croyant qui croit en la mission historique de sa religion, c’est le mystique qui demeure cependant fidèle à la plus stricte orthodoxie, c’est le pédagogue qui forme une génération d’intellectuels, le journaliste qui dirige et rédige le « Chihab », l’érudit qui a le courage d’entreprendre la correction et la réédition du livre d’Abou Bakr Ibn El Arabi : « Awacim Min El Kawacim ». Il est même à son temps perdu, le poète qui mettra sur les lèvres de la jeune génération les strophes du premier hymne national. C’est tout cela Ben Badis et plus encore. »

        Bouzorane
        11 janvier 2019 - 9 h 46 min

        Ne faites pas semblant de ne pas comprendre!
        Ben badis (pas ibn!) est mort en 1940. J’ai dit la majorité, pas ben badis. Lisez bennabi

    Anonyme
    9 janvier 2019 - 19 h 46 min

    Ces zigotos allaités au biberon dispensé très généreusement par le pouvoir au détriment des besoins vitaux de la population, roulent carrosse dans des berlines de luxe et qu’ils pas l’honnêteté de  » haramiser  » car créés par des  » kouffars » ne savent faire que dans la fitna, les appels à la haine, au lynchage et au meurtre. On devrait les priver de voitures et autres produits technologiques, de soins modernes, de maisons en dur et les faire voyager à dos de chameau, communiquer avec des cornes de moutons, soigner avec de la pisse de chamelle et habiter dans des tentes en peau de chameau.

    Anonyme
    9 janvier 2019 - 19 h 38 min

    Je suis pratiquant depuis l’âge de 8 ans, je suis hadj et je dis à ces connards allez (…) vous et votre fetwa. vous êtes une honte pour l’islam et un danger pour l’Algérie. Cette fête maghrébine est fêté depuis des millénaires et jamais un aalem l’a décrété haram. Aujourd’hui et après son officialisation des raciste pseudo musulman, sous les ordres du caire et de jedda viennent nous décrété une fetwa contraire à 14 siècles de pratique d’islam. heureusement que le peuple algérien vous connait et (…) vos fetwa d’ignorants.

    a-sauce-
    9 janvier 2019 - 19 h 36 min

    une a-sauce d’ignorance, de traitrise de baratin religieux, de division…..Y EN A MARRE de ces (…)

    Bouzorane
    9 janvier 2019 - 19 h 30 min

    Meme malek bennabi, pourtant islamiste pro-egyptien notoire, disait des oulemas que la majorité était des collabo de l’administration coloniale

    Anonyme
    9 janvier 2019 - 19 h 24 min

    C’EST UNE ASSOCIATION ANTI NATIONALE. DURANT LA COLONISATION ILS PLEURNICHAIENT pour avoir la nationalité française. Ils n’ont rejoint la révolution qu’en 1956 sous la menace. Aujourd’hui, maa el waqef, ils ont toujours été contre leur peuple et avec le pouvoir, ils sont même contre les partis islamistes.
    ET LAST BUT NOT LEAST, c’est des ignorants, ils ne font qu’apprendre par coeur et nous répeter les paroles datant de 15 siècles. ILS N’ONT même pas l’intelligence de faire la différence entre une fête religieuse non musulmane et une fête traditionnelle et populaire célébrant la terre et la saison agricole d’un peuple qui a permis à l’Islam d’acquérir ses lettres de noblesse en lui offrant l’Andalousie et des dizaines de savants toute disciplines confondus. PAUVRES IGNARES. ILS SONT MÊME CONTRE TAMAZIGHT ALORS QUE LE QORAN PROCLAME QUE LA DIFFERENCE DE NOS LANGUES EST UNE AYA.

    citoyen
    9 janvier 2019 - 18 h 19 min

    La mentalité de ces trois personnages de la photo se lit sur leur visage, ils appartiennent à une époque très lointaine, ils sont en retard de plusieurs siècles. D’ailleurs l’association des « ulémas » algériens n’a rejoint la révolution que bien tardivement. Et puis le fait de contredire officiellement la constitution, est-ce légal ?

      K. DZ
      9 janvier 2019 - 18 h 35 min

      … Et son costard cravate, montre ne sont-ils pas Haram ? Il ne mérite pas le burnous blanc qu’il porte, un burnous bien de chez nous !

    Yes
    9 janvier 2019 - 18 h 10 min

    Des ulamas?? Des ulamas en quoi?? Les ulamas,les vrais,les savants inventent des vaccins,des médicaments,des outils pour le bien être des humains,les nôtres inventent des fetwas pour interdire des pratiques festives ancestrales . Des festivités qui ne nuisent à personne mais célèbrent les saisons don de Dieu.
    Pourtant dieu n’a pas d’associé sur terre! Et l’islam n’a pas de clergé,.
    Tant que les arabomusulmans n’auront pas mis la religion à l’abri des opportunistes ils seront toujours s/développés. Les derniers de la classe. Mettre la religion à sa place,c.-à-d. affaire privée entre dieu et ses créatures.

    Anonyme
    9 janvier 2019 - 17 h 55 min

    Au pays de la roqia et bawle al ba3ir ou des ignares autoproclamés « 3oulama » nous dicte notre conduite et gèrent nos vies privées ,on ne s’étonne plus.

    KIF KIF
    9 janvier 2019 - 17 h 43 min

    Pourquoi vous interdisez pas la corruption qui ronge la société Algérienne;pourquoi ne pas interdisez le piston et el hogra;pourquoi vous n’interdisez pas l’injustice et le pillage;vous etes justes des fonctionnaires REGDDA WA TMANGE.

    Eau de Zemzem !
    9 janvier 2019 - 17 h 43 min

    Ya l’internaute @Anonyme – 16 h 02 min que je soupçonne être un intervenant très caractéristique et très connu pour ses positions, il ne s’agit pas de « l’Annayer » mais de « Yennayer  » . Tu ne connais même pas l’orthographe et la prononciation et tu prétends dire que cette célébration n’a aucune relation avec les habitants du Maghreb. Vas te désaltérer à l’eau de zemzem, car la distance et le désert que tu as traversé pour arriver chez nous au Maghreb t’a donné trop soif, je pense !

    LE NUMIDE
    9 janvier 2019 - 16 h 51 min

    En quoi ça gène la Foi Musulmane et les idées de Benbadis cette fête de YENAYER , une fête agricole Berbère de la nouvelle année pratiquée par les familles algériennes … une fête agraire saine et conviviale .. Pourquoi les soit-disant islamistes algeriens et leurs Zoulamas et leurs Mawalis enragés ne parlent pas des fêtes de Casinos de Las Vegas et de leurs Maîtres Orientaux ??

    Kahina-DZ
    9 janvier 2019 - 16 h 21 min

    C’est cette association qui dit que la célébration du mawlid anabawi est haram.
    Je n’ai jamais entendu cette association dire que le pillage est haram…Que la drogue est haram…Que la perversion est haram.
    Tout est Haram sauf le haram.

    Anonyme
    9 janvier 2019 - 16 h 03 min

    Et dire que ces parasites sont financés par l’état. Ils ne servent à rien et n’apporte que la zizanie comme leurs héritiers du FIS et autre. Ils sont tout aussi responsables du désastre que nous avons connu, voire plus, que les hordes islamiques qui souvent s’en réclament.
    Seul la laïcité nous débarrassera définitivement de ce genre de lascars.

    Anonyme
    9 janvier 2019 - 16 h 02 min

    L Annayer n a aucune relation avec les habitants du Maghreb, c est une fête Païenne tout comme le fameux roi Chichnek, on veut se donner un passé glorieux et une histoire en s accaparent ce qui nous appartient pas. Pauvre de nous !!…mais ou va l, Algérie ???

    Ayweel
    9 janvier 2019 - 16 h 02 min

    Alhallal bayinoun ouaalharam bayinoun. Le seul a décréter le hall et le haram est le bon dieu, et ill’a fait il y ‘a14 siècle de cela. Concernant cette association et bien le mieux pour elle est de s’excuser auprès du peuple algérien pour sa position vis à vis du premier novembre et du comportement de ses zaouiyas auprès des français durant la première et deuxième guerre mondiale en incitant les algériens et en faire d’eux la chair à canon en allant défendre la france. Concernant yennar, c’est une journée culturelle instaurée par nos aïeux pour signifier la fin d’une révolution et entamer à nouveau le cycle de la même révolution. Eux ils ont au moins le mérite de comprendre ce qui est une révolution et c’est quoi les cycles en termes astromique et paysannes, alors que les soi disant oulama annifak n’arrive même pas à sortir de leuros cercle de futilités.

    moh_blida16000
    9 janvier 2019 - 15 h 46 min

    Hi All,

    islamisme, salafisme, wahhabisme, Daeche, Etat islamique, Oulémas, même cancer archaïque très dangereux pour notre pays et notre jeunesse.

    travaillons tous a instruire et cultiver nos jeunes et ne pas les laisser une proie facile a ces charlots Oulema qui ont choisit la France coloniale hier.

    have a good day !

    Anonyme
    9 janvier 2019 - 15 h 40 min

    250 000 morts, des dizaines de milliers de disparus, des centaines de milliers de handicapés et de traumatisés à vie, 100 milliards de $ d’infrastructures détruites, des décennies de retard en matière de développement, n’ont pas suffi à ces charlatans criminels qui en rajoutent une couche à chaque occasion alors qu’ils devraient se la fermer à jamais. La honte de l’Humanité !

    Rayes Al Bahriya
    9 janvier 2019 - 15 h 30 min

    Fils de Pétain, hauts les mains , les zoulema

    Anonyme
    9 janvier 2019 - 15 h 29 min

    L’état doit couper les vivres à cette bande de fainéants, parasites incultes sortis tout droit du Néandhertal qu’on persiste (malheureusement) encore à appeler « oulémas » et qui s’inscrivent en faux contre les lois de ce même état.

    Oust dehors, à la porte !!!
    9 janvier 2019 - 15 h 19 min

    Il faut nettoyer les écuries d’Augias de notre pays. Cet individu appartient à un autre temps qui est révolu en Algérie.

    co5
    9 janvier 2019 - 15 h 11 min

    « L’Association des oulémas, qui bénéficie de l’aide de l’Etat, doit-elle continuer à exister ?  » association de derviches oui qui ne sont pas dignes des fondateurs.

    Abou Stroff
    9 janvier 2019 - 15 h 02 min

    il me semble que nous devons rendre un vibrant hommage à nos augustes oulémas.
    en effet, d’après des sources crédibles (aussi crédibles que la médecine pratiquée par belahmar), certains de nos augustes oulémas ont participé à la construction du module chinois qui vient d’atterrir sur la face cachée de la lune.
    en outre, nous devons solliciter leur bénédiction. en effet, sans cette dernière, le grand minaret de la grande mosquée de bouteflika ne pourra guère servir d’ascenseur spatial à nos futurs spationautes.
    moralité de l’histoire: ces oulémas sont en fait des ignares qui s’ignorent, sans plus.

      Anonyme
      9 janvier 2019 - 19 h 17 min

      Al Batriote

      J’ajouterai, sans craintes aucune des grands buchers de la jehenne, que c’est l’existence de ces « énergumènes guignols » qui se croient savants qui est haram.
      Ma fatwa je la donne: leur existence est haram, haram, haram.
      Par trois fois.

    UMERI
    9 janvier 2019 - 14 h 25 min

    En quoi la parole du chef de la commission de la Fatwa est crédible ou que cette association des Ulémas, grassement rémunérée par l’ Etat et qui active deux fois par an, la veille du mois de carême, pour observer le croissant l’unaire et a la fin, pour déclarer le jour de l’Aid Seghir, comme tout association inutile, son rôle « ragda u t’ mangi » son passé historique, laisse a désirer  » elle a été crée en 1933, c’est a dire, après la commémoration, du centenaire, de la présence chrétienne en Algérie, par l’ Eglise catholiques et que pendant la décennie noire, au moment ou les algériens et algériennes, se faisaient assassiner par les hordes intégristes, c’était de la part de ses membres, le silence radio, aucun écrit, aucun condamnation. Maintenant, on se permet de prononcer des fatwas bidon, qui n’ont aucun sens, aucune base religieuse ou historique.

    Tarass Boulba
    9 janvier 2019 - 14 h 08 min

    Il faut que les citoyens algériens prennent définitivement conscience que ces islamistes qui sont responsables d’organisations, d’associations, de partis politiques d’obédience islamistes ou à caractère religieux ou des Ouléma sont des hommes comme tous les autres et qu’ils ne sont nullement missionnés par Dieu ici sur terre. Pourquoi donc Dieu le ferait-il ?

    Et donc, si ces responsables sont des êtres humains comme les autres, ils sont alors capables de mensonges, de ruses, de roublardises, de tromperies. Oui par exemple Ali Belhadj est figurez-vous un homme, tout simplement, rien d’autre. Autre exemple type d’individu qui surfe sur la religion et qui est adepte du mensonge et de la tromperie : Aboudjerra Soltani qui fait l’actualité depuis peu ! En effet, cet individu vient de créer une nouvelle formation le «Forum international pour la modération, ou Forum international du juste milieu (FMJ)». Waouh, quelle appellation pompeuse !! Il nous jure sur le Coran que ce forum est apolitique, qu’il n’a aucun lien ni avec la religion, ni avec le parti MSP, mais il exige l’installation de bureaux sur tout le territoire national qui doivent à tout prix être opérationnels avant … la prochaine présidentielle d’avril 2019. Vous allez me dire avec çà qu’on doit le croire sur parole du fait qu’il l’a juré… la main sur le Coran !!!!

    BISKRA
    9 janvier 2019 - 13 h 43 min

    De quel Oulama parle t on. Ils n’ont rien découvert mais ils ont détruit l’intelligence Algérienne.

      Zaatar
      9 janvier 2019 - 13 h 50 min

      C’est les oulémas dans le ghech, l’hypocrisie, lekhda3, et tihoudite…

    K. DZ
    9 janvier 2019 - 13 h 41 min

    A quoi peut s’attendre d’une organisation assimilationniste traîtresse, qui a trahi durant l’occupation française en décretant que le peuple algérien se porterait mieux sous la protection française, pour peu que quelques droits lui soient accordés. Hier cette association a travaillé pour fafa, aujourd’hui elle travaille pour le wahabisme, c’est grâce à ces  » vaillants Oulamas » que des monstres qui égorgent leurs mères sont parvenus à proliférer en Algérie. Moi je décrète que l’organisation des Oulémas comme groupe terroriste au même titre que le FIDA le GIA le MIA etc… et donc ils sont Haram. J’appelle les bons musulmans qui la composent de se démarquer de cette dérive permanente qui a commencé depuis le colonialisme.

    Argentroi
    9 janvier 2019 - 13 h 38 min

    C’est simple ! Qu’on pose la question aux membres de cette association qui se veut l’héritière de Cheikh Ben Badis et Cheikh El Ibrahimi : pratiquent-ils le rituel de la prière comme le faisaient leurs prédécesseurs dont ils se réclament ou non ? S’ils le font différemment, ils n’ont alors aucun droit moral de se réclamer de leurs prédécesseurs ! Et Ben Badis, a t-il émis une fatwa considérant Yennayer haram ? Et les anciens jurisconsultes andalous ou maghrébins ont-ils émis émis ce genre d’avis ? Et pourquoi on célèbre officiellement en Arabie saoudite la semaine de Mohamed ben Abdelouahab a contrario du Mouloud Ennabaoui. Devant cette réplique, ils répondent que la célébration de la naissance de Mohamed ben Abdelouahab n’est pas un événement religieux comme le mouloud ! Bouhtane, affabulation quand on sait que Mohamed ben Abdelouahab est un personnage religieux et seulement religieux ! Et si on devait suivre leur raisonnement, Yennayer n’est pas aussi une fête religieuse. Bref, tout cela démontre que les règles de la jurisprudence concernant le qiyass, l’analogie, sont vraiment sacrifiées sur l’autel du mercenariat !

    Clovis
    9 janvier 2019 - 13 h 29 min

    Ben badis doit se retourner dans sa tombe de voir son association vampirisee par des incultes retrogrades qui n’ont rien de musulmans et dont la foi semble se limiter a la sujetion au salafisme qui n’a rien a voir avec l’islam algerien voire meme l’islam tout court. Laissons ces incultes retrogrades brailler dans la nature, leur repondre est leur donner une importance qu’ils ne meritent paset qu’ils nont pas.

    Zaatar
    9 janvier 2019 - 13 h 23 min

    Au delà de l’officiel, du réglementaire, du constitutionnel, du droit et ma chbah, la religion restera toujours une aliénation des masses. Cela a commencé il y a deux millénaires, et ce n’est pas prêt de s’arrêter. Mais ce qu’il y a d’intriguant c’est qu’il y a toujours des personnes à aliéner, comme le coup de l’hameçon à la pêche…

    Réalité
    9 janvier 2019 - 13 h 13 min

    Nos Oulémas qui autorisent le Haram et interdisent le Halal n’ont rien de religieux plutot ils font de la politique!!!…

    Complicité avec les Ouléma
    9 janvier 2019 - 12 h 51 min

    @Abou Langi – 12 h 12 min Effectivement, pour rester basique et au delà de tout ce qu’on peut dire, la fête « Yennayer » est devenue une fête légale reconnue par la Constitution ! Mais pour certains personnels du pouvoir, pour les Ulémas, pour les fondamentalistes islamistes la seule loi qui compte c’est la loi coranique, la loi de Dieu. Ils déclarent sans retenue que leur loi est au dessus de tout y compris de la Constitution ! C’est ainsi qu’ils ont été éduqué aidé par le secteur de l’Education Nationale de la République et les mosquées !

    D’ailleurs même l’article article 52.16 de la Constitution, il ne veulent pas en entendre parler ! Cet article stipule que « la Constitution garantit le droit de créer des partis politiques ….. mais les partis politiques ne peuvent être fondés sur une base religieuse, linguistique, raciale, de sexe, corporatiste ou régionale. Qu’à cela ne tienne, ils jettent aussi cet article…. !

    Fetwa sterile
    9 janvier 2019 - 12 h 36 min

    Pourquoi cette association n’intervient elle pas dans des débats beaucoup plus importants pour décréter contre les méfaits commis contre l’état Algérien en sensibilisant par exemple pour l’acquittement des impôts ou contre la corruption et le marché parallèle?

      UMERI
      9 janvier 2019 - 18 h 48 min

      @Fatwa stérile, mon ami, concernant l’impôt, ces illuminés, ne reconnaisse que la Zakat, qui échappe au fisc et laissée a l’appréciation des nantis, qui fixent eux même la règle, sans se référer a la religion.Quant a la corruption, s’ils là dénonce, ils n’y aura plus de dons pour leurs associations.Ces gens là, on doit les nourrir, blanchir, sinon, ils nous créent des problèmes, c’est a dire, leur Fitna.

    LOUCIF
    9 janvier 2019 - 12 h 24 min

    L’Association des oulémas musulmans algériens peut continuer tranquillement à jouer avec la paix civile, à continuer de renier l’identité algérienne comme elle l’a fait durant les années 40 et 50, du temps de ce qu’on appelle « le mouvement national » où pour elle « le kabyle ne peut pas être algérien … « tant qu’il utilise ce langage qui nous fait mal aux oreilles » ! Elle peut dire tout ce qu’elle veut même des déclarations dangereuses pour l’unité civile mais le pouvoir algérien lui pardonnera quand même, comme il lui a pardonné d’avoir refuser de rallier à temps le groupe de révolutionnaires qui a appelé au soulèvement armée contre le colonialisme français !

    Comme d’habitude, cette instance comprend toujours en retard la réalité historique, politique, linguistique, identitaire algérienne, mais ce n’est pas grave le pouvoir reste toujours complice et conciliant avec elle et les insanités et insultes qu’elle débite. Un allié reste un allié, …. à la vie à la mort !!

    Anonyme
    9 janvier 2019 - 12 h 13 min

    Cette association crée par un Prince Berbère , un homme de foi et un nationaliste algérien Cheikh Abdelhamid Benbadis Sanhadji doit rendre à la Nation le sceau de Fondateur et de son caractère national et ne plus jamais parler au nom de l’Algérie …. ELLE EST DÉMASQUÉE ET DÉTOURNÉE. ELLE ENTRAVE LA TRADITION ALGÉRIENNE ET L’IDENTITÉ DE L’ALGÉRIE ET POURSUIT DES BUTS IMPÉRIAUX ET NON NATIONAUX… ELLE N’A PLUS RIEN D’ALGERIEN ET SA PRÉTENTION THEOLOGIQUE WAHABISTE DE TERREUR ET DE CHANTAGE N’IMPRESSIONNE PAS LES BERBERES … c’est devenu une officine impériale noyautée et louche au service exclusif des agents wahabistes frères musulmans égyptiens… et se prétendant musulmane et monothéiste Zaama , elle est complice de l’idolâtrie DAESHIENNE des terroristes buveurs de sang humain et adeptes des sacrifices humains livrés aux dieux humains de l’INTERNATIONALE TERRORISTE ARABO-WAHABISTE sous label islamiste de l’OSM et des stratégies anglo-saxonnes du Chaos qui la parraine.

    Abou Langi
    9 janvier 2019 - 12 h 12 min

    Heureux que le ministre des affaires religieuses rappelât que Yennayer est une fête qu’il considère comme totalement en phase avec l’islam des lumières. Absolument, ceux qui fêtaient cette fête qebla 3ahd errassoul n’auraient jamais osé l’offenser

    Mais j’eusse aimé qu’on rappelât tout simplement le droit  car Yennayer est une Fête nationale officielle. Yennayer est conforme à la LOI , ipicitou !!!
    Kama qala Abou karl el Marxi : « La critique du ciel se transforme ainsi en critique de la terre, la critique d e la religion en critique du droit, la critique de la théologie en critique de la politique. »

      Abou Stroff
      9 janvier 2019 - 14 h 52 min

      mister Abou Langi, je vous salue!
      Abou Karl el Marxi a surtout soutenu que « la critique religieuse est la condition préliminaire de toute critique ».
      moralité de l’histoire: tant que nous ne remettons pas en cause la vision religieuse du monde et des phénomènes, nous continuerons à disserter sur le sexe des anges et à nous prendre pour des « savants ».

        Abou Langi
        10 janvier 2019 - 10 h 09 min

        heueueuu….. Oui, Mais Abou Karl El Marxi n’était pas un grand onaniste. C’est pour cela que la critique du droit ou plus exactement la transformation du droit positif ( conditions réelles d’existence et des rapports de production) était plus importante que la réforme de la religion.

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