Pourquoi j’ai décidé de retourner en Algérie

retour Algérie
Pour un avenir meilleur pour la jeunesse algérienne. PPAgency

Par Sarra Hamadouche – Une question récurrente : «Pourquoi tu es revenue ?». Connaître son histoire permet le développement et la construction de soi. L’histoire de mon pays est ma fierté ; je nourris mes rêves et mes ambitions à travers elle. Savoir d’où l’on vient nous aide à entrevoir où nous allons, vers quel avenir.

Mon histoire m’a octroyé des valeurs sûres que personne ne peut détruire.

Je suis native d’Alger et Alger est mon oxygène, tout autant que mes montagnes de Kabylie.

Il y a quatre ans, j’ai décidé de partir pour grandir loin des miens, seule. De loin, l’Algérie me paraissait encore plus belle, plus rayonnante, splendide et son manque se faisait ressentir, chaque jour un peu plus.

La France m’a accueillie comme son enfant, je me suis, à mon tour, attaché à ce pays où je pouvais percevoir une part de mon passé.

J’ai passé trois ans à Toulouse. L’une de mes plus belles expériences, je dois l’avouer. Je me suis construit une famille, j’ai découvert des cultures, j’ai surmonté des épreuves, j’ai appris à vivre seule, à me débrouiller. Cependant, je savais qu’à terme, je devais retourner auprès de ma mère, un sentiment viscéral.

Mon retour n’a pas fait l’unanimité. Une question revenait en boucle : «Pourquoi es-tu revenue dans ce bled ?» J’ai donc décidé d’éclaircir mon point de vue auprès de cette majorité de personnes.

Je suis retournée en Algérie car, pour commencer, je suis une personne extrêmement ambitieuse et je me vois mal travailler tout au long de ma carrière pour le compte d’une entreprise qui n’est pas la mienne. Ayant suivi un cursus dans le domaine de la gestion et de l’économie, j’estime que je peux me permettre de souligner que l’Algérie possède un marché économiquement vierge, porteur d’opportunités, contrairement aux pays dits «développés». Bien sûr, ces convictions me sont personnelles.

Ensuite, je ne voulais aucunement abuser de l’hospitalité de mon pays d’accueil, et j’ai voulu retourner de la même manière avec laquelle je suis partie, sans devoir chercher, à tout prix, un moyen d’y rester en, à mon sens, détruisant mes rêves de fleurir ma carrière professionnelle.

Puis, je dois beaucoup à mon Algérie qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui : une Algérienne pétrie de ses valeurs, nourrie à ses espoirs. Mes aïeux m’ont recouvré ma liberté, leur rendre la pareille est un devoir, quel qu’en soit le prix.

Ma culture est tellement noble et riche qu’il ne faut pas avoir honte de la montrer, de la partager. Je suis convaincue qu’en France, j’étais une ambassadrice de mon pays, mon nationalisme augmentait mon estime aux yeux des autres.

Enfin, je veux être aux côtés des êtres les plus chers pour moi, partager leurs joies et leurs peines.

Le bonheur, c’est nous qui le créons.

«Il n’existe pas de mode d’emploi qui donne un plan pour situer le bonheur. Chacun le cherche à sa façon, aux endroits où il pense pouvoir le trouver.» (Daniel Glattauer)

S. H.

Comment (47)

    Shikour Belcourt
    11 mars 2023 - 23 h 29 min

    Quitter l Algerie. Depuis l age de 4 ans nous sommes colles aux medias. Livres, journeaux, TV, radios etc…On decouvre ce qui se passe ailleurs et on le vit dans les medias cinamatographiques et nous passons notre temps acomparer ici l Algerie et L Europe surtout. Dans notre subconscient on recherche un endroit agreable et facile a y vivre. A un age mur vers le 19/20 ans nous faisons face a des difficultes dans presqe tous les Domaines, emploi, revenu, logement, auto, vetements et loisirs. La religion musulmane nous empeche de jouir comme on voit les citoyens des pays etrangers le faire dans leur pays.Arrive l explosion: Je ne peux pas le faire en Algerie il faut que j aille rejoindre les autres a l etranger pour apprecier la vie et le bonheur. Cependant on ignore les problemes et la realite de ce qui accompagne la belle vie a l etranger.On prend une chance de tout quitter pour changer d environnement et de qualite de vie.Le telephone nous permet de rester en contact permanent avec ceux que nous abandonnons. Une fois installe dan le nouveau pays la realite de la vie revee nous frappe en plein visage. On decouvre si nous sommes des bagarreurs nes ou des nes-faibles. Les bagarreurs nes reussissent a realiaer leur reve de l emmigration et s integrent facilement sans oublier le pays d origine a visiter seulement. Les moins bagarreurs souffrent entre le retour au pays ou continuer a souffrir dans tous les domaines sociaux economiques et pyschologiques surtout conscients que le retour ne va resoudre les problemes dans lequel ils se trouvent, surtout si le revenu mensuel reste stable et l’inflation plus elevee pour soutenir la famille qu on a cree…. Une torture quotidienne. En conclusion on reussi, on s integre et on oublie tout retour definitif en Algerie ou on decide de devenir un bagarreur et de rester survivre dans notre nouveau pays qui malgre tout avec les avantages sociaux on peut s en sortir mieux qu en Algerie ou nous ne pouvons compter sur aucun avantage social offert par le gouvernement, Apres avoir passe plus de 10 ans dans le pays etranger de reve les parents et amis sont disparus ou eux meme vivant avec le strit ninimum…Solution…? Ne pas abandonner et continuer a se battre.

    MELLO
    19 janvier 2019 - 19 h 07 min

    Chère auteur de l’article,
    Je vous laisse le soin de lire la déclaration de candidature du Général Ali Ghedhiri ,par aujoud’hui sur AP, pour que vous puissier juger de l’état de déliquescence de notre Algérie. Bonne lecture

    Anonyme
    19 janvier 2019 - 5 h 59 min

    L’Emigration! C’est juste un gouvernement qui n’a pas su garder ou même donner un espoir à ses enfants.
    A méditer!

    Anonyme
    19 janvier 2019 - 5 h 26 min

    Pourquoi j’ai décidé de quitter en Algérie!!
    Je pense finalement que je n’ai jamais quitté l’Algérie et je pourrai jamais la quitter,
    ce pays qui est le mien restera dans mon cœur à jamais, même si physiquement je me trouve loin de lui,
    Nous les Algériens qui vivons ailleurs, on a quitté plutôt la hogra, la rapine, la corruption, l’injustice……..
    mais jamais notre chère patrie l’Algérie
    Très amicalement

    Anonyme
    18 janvier 2019 - 18 h 23 min

    milles bravo ma soeur je suis fiere de toi en tant q;algerien mais aussi kabyle bcp de reussite pour toi inchaallah

    Anonyme
    18 janvier 2019 - 16 h 37 min

    Le bonheur, c’est nous qui le créons » Merci Mme d´avoir rappelé cette maxime!
    Malheureusement beaucoup d´Algériens attendent plus de leur pays qu´ils ne sont prets à lui donner.
    Ils s´inventent meme des jutificatifs à leurs désamour du pays: les autres les empechent d´aimer leur pays. Les autres c´est soit l´administration, les politiques, etc…
    En vérité ce qu´ils veulent c´est trouver tout fini, tout pret pour ne pas avoir à s´embarrasser à « construire ».
    Jusqu´à présent l´Algérie, grace à la manne des hydrocarbures a pu se payer les services des Chinois et autres pour construire. Mais les Chinois qui sont là, travaillent pour leur pays tandis que nous autres Algériens, nous les regardons travailler, sans prendre conscience qu´un pays ne peut etre bien construit que par les siens!
    Jusqu´à quand l´Algérie sera trahie par les siens!

    Soldat schweik
    18 janvier 2019 - 12 h 11 min

    Chacun est libre de faire le choix qui lui semble opportun pour pretendre a une vie decente qui lui pemette bonheur et epanouissement.
    Pour ma part et ma famille, j’ai fait le choix moral de quitter l’algerie et de ne pas avoir d’enfants tant que je vivais en Algerie meme au risque de ne pas en avoir du tout.
    J’ai goutte deja a une premiere amere experience de retour en Algerie apres la fin de mes etudes a l’etranger dans les annees 80 et ce n’etait pas faute d’opportunites de pouvoir m’installer pratiquement partout dans les pays europeens ( il n’y avait meme pas besoin de visas pour la quasi totalite des pays)…. Qu’elle fut grande ma desillusion!! et encore c’etait pas encore l’algerie hybride et en decomposition avancee que nous avons atteint apres les 20 ans de regne du messie chevalier de l’apocalyse fakhamatouhoum ayant abouti a la djoumloukiate el heggarines-beggarines-voleurs et des gininars.
    Ceci dit l’exil et el ghorba de nos jours, avec les nouveaux moyens de communication, de transports et les NTIC, n’a plus rien avoir avec celle des annees 80, la planete est devenu un village .
    Si des cadres quinquagenaires bien installes et ayant fait leurs vies en Algerie cherchent a la quitter, c’est que le mal est trop profond nen deplaise a tout les rentiers du « nationalisme » mercantile a 2 balles.
    That’s all folks

    anonyme
    18 janvier 2019 - 1 h 21 min

    « une Algérienne pétrie de ses valeurs, nourrie à ses espoirs »… mouai
    moi aussi être algérienne , mais moi être pétrie de colère et nourrie de remords contre moi même pour avoir choisi de rentrer un jour de grand vague à l’âme ! d’ailleurs au passage qui a dit que l’appel du pays natal ne touchait que les algériens? faut vite vous enlever ça de la tête !
    en tout cas je peux vous dire une chose : vous avez bien fait de rentrer au bout de 4 ans car au delà vous auriez attrapé ce qui s’appelle le mal du migrant et là c’était parti pour l’infini !
    Donc restez bien cramponnée à vos racines et à vos espoirs , je pense que vous pourrez raisonnablement vous réinsérer sans difficultés car c’est bel et bien le temps passé à l’étranger qui creuse le fossé avec la société d’origine, il y a aussi le degré de conscience politique des choses ou des événements qui nous affectent globalement en Algérie, mais je pense sans trop m’avancer que vous ne souffrirez pas trop des incompétences multiples et variées qui rendent nos vécus lamentables en Algérie. Vous semblez avoir la bonne attitude sur-patriotique qui vous permettra de survivre et même de frayer : tout le monde il est moche et tout le monde il est mauvais sauf l’Algérie !

      Momo
      18 janvier 2019 - 5 h 35 min

      Tu as tribune ouverte depuis quelques temps sur le site AP et toi petit anonyme tu déblatères tes âneries.
      Dans un précédent sujet tu as déjà critiqué sans en apporter de réelles raisons.
      L’histoire de cette jeune femme qui n’a pas voulue rester dans ton pays parce qu’à elle des ambitions que la France n’offre pas aux gens diplômés, est dans l’air du temps. Oui effectivement sa te fait mal de lire que la France n’est pas à la hauteur des gens ambitieux, cette jeune femme a raison de ne pas rester dans un pays qui est une dictature sans nom.
      La France est à l’image des dirigeants incultes et corrompu, vous avez besoin de roms et d’africains, pas d’algériens, nous avons notre patrie et quelques soit les dirigeants que l’Algérie a, elle est tout pour nous autres algériens.
      Tu peux écrire ce que tu veux et te faire passer pour un algérien, tes écrits tes trahissent.

    A3ZRINE
    18 janvier 2019 - 1 h 02 min

    Ailleurs l’herbe n’est pas aussi vert qu’on le pense.

    Albdelkader Taleb
    18 janvier 2019 - 0 h 09 min

    Moi aussi, j’ai trouvé cet article très beau et je tiens à vous relater mon expérience de vie à l’étranger, Je suis un algérien natif de Djébala -Nédroma qui a quitté l’Algérie en 1950 quand j’avais 2ans. Mon Père a fait la seconde guerre mondiale dans les tirailleurs algérien et a libéré la France des Nazis.Et il est resté en France coincé dans un petit village du Nord de la France ou j’ai grandi dans un coron de mines car il travaillait comme mineur de charbon. Il n’y avait pas d’arabes à l’époque et seulement des polonais et beaucoup de français merdiques acollos et débiles mais gentils et communistes. Maintenant ils votent tous Lepen .Mon lycée était à Henin-Beaumont ou madame Lepen s’est fait élire récemment avec un score incroyable
    Tout jeune je ne révais que de l’Algérie et j’y suis retourné pour y vivre pour toujours en1968 avec un bac technique en poche mais l’expérience a vite tourné court: 3 ans après je suis retourné à l’étranger car l’Algérie que j’aimais tant m’a fait savoir que ce n’était pas ma place.
    Maintenant cela fait 50 ans que je n’ai pas mis les pieds dans mon pays natal: j’ habite à Montréal depuis 45ans et j’ai 70ans. Mais je me sens toujours aussi Algérien que lorsque j’étais gamin.
    J’en veux aux Francais d’avoir martyrisé mon pays et mes frères et soeurs algériens, d’avoir détruit mon douar d’ Ouled-Taleb à Djébala lors de la bataille de Fillaoucene en1957, d’avoir tué mon grand-père(sous la torture) Mohamed Taleb et tous les Chouhadas algériens.Je devrais intenté aux français une requête en justice pour génocide du peuple Algérien..
    Ma vie vie a passé très vite loin de l’algérie: belle , tranquille, sans souci d’argent avec une petite famille: mon épouse Malika une fille comme moi de Zaouia Yagoubi de Nedroma mais elle est née dans le nord de la france: le village d’Auby,moi j’ai grandi à Leforest 62.
    Pour finir: l’émigration ne détruit pas une personne mais plutôt le façonne: je suis bien dans ma peau, j’adore la vie.Tous les jours que le Ciel me donne, je le remercie sa bonté d’avoir vécu une telle vie.
    Je m’intéresse à tout et tous les jours je consulte le journal Algérie Patriotique car je me reconnais dans ce journal,ses écrits et son verbe.
    Peut-être. cette année Inchallah, je vais aller faire un tour à Nédroma et grimper le mont Fillaoucène comme je faisais quand après l’indépendance on retournait au bled avec mes parents.Je pense que c’est le dernier souhait que j’aimerai exhausser avant de quitter cette belle terre qui est la notre.
    Un Algérien de coeur qui n’a pas vécu en Algérie.

    Lahouaria
    17 janvier 2019 - 23 h 40 min

    J’aurais pu la croiser, j’habite la même ville, moi aussi, je suis rentrée au Bled où je suis restée plus de 7 ans, j’avais coupé le pont avec la France, j’étais jeune insouciante et en bonne santé, je voulais vivre dans mon pays, au soleil et près de la mer bleue, j’ai exercé chez mon père comme assistante manager; mon père avait une entreprise en Algérie d’import export de véhicule de tourisme et de travaux publics et de pièces détachées, je devais passer mon temps entre le port d’Oran, les transitaires et les banques ou le magasin, un jour, j’ai eu le privilège de recevoir, l’acteur algérien qui passait des vacances dans notre région ouest: Sid Ali Kouiret qui est tombé en panne de sa voiture, il avait sonné à la maison, je l’avais reconnu Allah Yarhmou papa lui a offert le café et les pièces détachées gratuitement et mon frère lui a réparé sa voiture.

    J’ai suivi mes idéaux, j’ai exercé bénévolement au Croissant Rouge Algérien, les weekends, c’était ma plus belle expérience. Je voulais aider les pauvres, la paie que m’offrait papa, je la donnais aux voisines et j’allais dans les écoles maternelles pour habiller les enfants précaires, souvent, je volais des sacs cabas pleins de vêtements d’enfants et adultes de chez nous, que mes parents importaient de France, je vidais les armoires et j’allais les offrir aux pauvres dans les villages, je prenais un taxi avec ma meilleure amie, et on allait dans les dachra et on offrait des sacs de vêtements et de nourritures, j’ai fait ça pendant 7 années, un jour, mon père l’a su, je pensais qu’il allait me punir et me gueuler dessus, mais il a aussi vidé la maison et m’a accompagné pour distribuer des couvertures et des couettes et des manteaux aux villageois. Il prenait des notes quand les enfants lui demandait un Doudou, une poupée ou une voiture rouge.
    Je suis rentrée en France au décès de mon père, mais depuis, je m’occupe d’une vieille dame de 80 ans, j’ai sacrifié ma vie pour elle, c’est comme mon enfant; je la douche je habille, je lui prépare à manger et je l’accompagne dehors ou chez son médecin, c’est ma mère…
    Voilà c’était, je ne regrette rien, je rêve d’aller vivre en Turquie quelques années mais, pour l’instant, je ne peux abandonner chibania !!!!

      hamid
      26 avril 2019 - 19 h 17 min

      vraiment j étais de passage mais ton commentaire ma touché tu es une grande vraiment grande je te souhaite tout le bonheur du monde

    Bibi
    17 janvier 2019 - 23 h 09 min

    Quand vous partez à l’étranger, vous êtes déraciné. Vous perdez votre langue, votre culture, votre religion. Après, vous êtes écarté de votre famille c’est à dire cousin, cousine, frère, sœur, mère, père, nièce, neveu si bien que vous manquez les repas familiaux avec eux, vous raté aussi des fêtes, des discussions car vous pensiez ramasser de l’argent à l’étranger. Vous êtes donc prie dans un tourbillon. Puis, les années passent 1, 3, 5, 10 ans et vous voyez que ramasser des millions s’avère très difficile donc vous commencez à cogiter. Entre temps, vous avez rencontré une femme étrangère avec qui, vous avez eu 1 enfant ou plusieurs donc le retour au pays s’avèrera très difficile. Pour d’autres, ce sera du business, des trafics, des jeux d’argent et la moitié finiront en prison, surendettés ou pauvres car ne connaissant rien aux pièges de la société occidentale. A ce moment là, ces gens commenceront à regretter d’être partie à l’étranger. Ensuite, vous avez aussi tous les décédés qui arrivent dans des cercueils en moyenne 10 par jour du monde entier pour être enterrer en Algérie. Voilà, la face cachée de l’immigration et de l’émigré étant précisé que très peu reviennent avec femme et enfants, accompagné d’une fortune et de leur santé. Très souvent, ils perdent des 2 côtés de la Méditerranée.

    MELLO
    17 janvier 2019 - 22 h 24 min

    L’Algérie est un beau pays, comme le montrait un reportage  » Algérie vue du ciel ». Notre belle Algérie possède bien ses quatre saisons , possède ses belles montagnes, possède ses belles forêts, possède ses belles cotes et ses belles plages , le Sahara immense qui fascine plus d’un, mais …. Mais le destin à voulu que ce beau pays , que l’on porte dans notre coeur, est mal, très mal géré. Son administration est trop lourde, un véritable labyrinthe qui vous décourage dans vos projet. Investir devient un simple mot sans valeur marchande. Vivre en Algérie est un véritable calvaire, partir vivre à l’étranger ne nous détache pas de cette Algérie qui nous colle à la peu. Revenir , c’est repartir au bout de six mois. Ne vous découragez pas Mme Hammadouche … c’est la réalité, sinon Comment comprendre tous ces jeunes qui se jettent … dans l’inconnu.

    marri
    17 janvier 2019 - 21 h 58 min

    On vous souhaite tout le bonheur et plien de réussite. J’espère que vous n’aurait pas à le regretter. Notre véritable bonheur est auprès de nos proches pourvu qu’on est un minimum vital.

    Momouh
    17 janvier 2019 - 21 h 33 min

    J’ai du écrire ces lignes depuis fort longtemps mais j’ai toujours hésité de peur d’être mal compris et surtout que je voulais rester dans l’Anonymat et j’y tiens toujours. Pourquoi se faire connaître et puis se laisser après montré du doigt par ceux que la Haine habite sans qu’ils le sachent.
    L’ignorance fait des dégâts chez nous et malheureusement nous continuons à nous fuir de plus en plus de nous même jusqu’à renier nos principes, nos valeurs et notre haute Humanité.
    Après avoir lu votre beau texte, je me suis dit : « Celle là, je dois lui dire que tu n’est pas la seule et qu’un Immense Bonheur t’attend auprès de tes siens »
    Après 9 ans passé en Allemagne Fédérale, je suis rentré avec mon diplôme d’Ingénieur depuis 30ans dejà et à ce jour je ne l’ai jamais regretté. Sauf que je regrette que mes concitoyens continuent à ignorer toutes les Richesses que nous portons en nos Valeurs et celles comptent que notre pays à savoir : Notre histoire, nos identités plurielles, la diversité culturelle, nos différents paysages , notre Sahara, nos hauts plateaux, nos Montagnes des aures, des chenouas, de kabylie , notre Méditerranée et surout surtout Notre Beau Soleil. Un Soleil ardent en plein Ciel bleu.
    Sans oublier La solidarité forte que notre peuple montre à chaque fois que nous sommes en danger.
    Et puis, comment ne pas en être fier que de la Révolution de nos ainés. Celle de Nov-54, avec tous les sacrifices de nos mères et grands mères, de nos valeureux chouhadas et des Moudjahiddine encore en Vie.
    C’est à l’Etranger, que j’ai découvert la beauté de mon pays, la bonté de notre peuple, la générosité des Algériens et Algériennes. C’est la que j’ai compris ce que c’est la REDJLA !!! et j’ai Compris aussi ce que c’est le vrai Colonialisme et par où il commence : « l’ignorance »
    Depuis que je suis rentré en 1988, je n’ai pas cessé de croire en Algerie et j’ai travaillé à semer durant ma carrière professionnelle les Valeurs de l’Honnêteté Intellectuelle et celle du travail et de l’Education. Ce sont les clés de notre SALUT.
    Merci pour ton Courage et ton Texte.

      Amirouche
      18 janvier 2019 - 3 h 51 min

      J’ai pris un taxi, aujourdhui a Montreal: le chauffeur etait libanais; il m’ a dit: Tu sais tout les peuples au moyen orient, aiment le peuple Algerien depuis toujours. Il m’a dit maintenant, je sais pourquoi c’est des brais hommes. C’est les seuls non a tout le monde et ils n’ont pas peur: non au Americain et toutes les puissances du monde, non pour la Syrie, non pour le Yemen, non pour la Lybie, non pour la relation avec les sionistes… C’est maintenant que. Il a compris pour qu’elle raison aimer le peuple Algerien. Salam

    Ghanou
    17 janvier 2019 - 21 h 33 min

    J’ ai quitté la France en laissant mère père frèrs et sœurs,je vie en Algérie depuis 2013 et je ne regrette rien ,el hamdoulillah

    Moh
    17 janvier 2019 - 21 h 27 min

    Quitter son pays est toujours une dechirure .Personne ne le fait de gaite de coeur.
    C’est valable pour tout les humains .
    Chacun suit son propre destin et il n’ya aucun conseil a donner .

    Ch'ha
    17 janvier 2019 - 20 h 57 min

    PS : comme l’a si bien dit Rachid Taha Allah Yarhmou N’ÉMIGREZ SURTOUT PAS EN FRANCE moi je dis n’émigrez pas tout court.
    Et pour vos études il y a d’autres pays d’ailleurs le système universitaire français est en faillite que ce soit écoles commerce management etc…ou pour un poste SÉLECTION PAR LE FRIC ET PISTON selon votre généalogie y compris concours médecine etc..
    Donc faites vos études ailleurs qu’en France, USA Russie Europe…et retournez au pays systématiquement une fois vos études terminées.
    Développer les partenariats Universités Écoles d’Ingénieurs Écoles Management avec les entreprises étrangères…
    N’ÉMIGREZ SURTOUT PAS EN FRANCE ET N’ÉMIGREZ PAS TOUT COURT.

      Anonyme
      17 janvier 2019 - 22 h 07 min

      Pourtant toi tu vis en France avec la double nationalité .Et tu ne veux pas que les autres viennent partager avec toi la ni3ma des kouffars. Égoïste vas !

      Anonyme
      17 janvier 2019 - 23 h 45 min

      1° Merci pour les conseils l’ami, mais les conseilleurs ne sont jamais les payeurs… en général ce sont des menteurs ou des naïfs.
      2° Tu es qui toi? Pour nous raconter des histoires à dormir debout? « Le système universitaire français est en faillite… » C’est pour cette raison que 50 000 étudiants chinois étudient actuellement en France !
      3° Si j’avais à émigrer ce serait justement chez fafa car j’y ai de bons amis d’enfance.
      4° Quant à parler du « piston » pour trouver un job, c’est particulièrement vrai mais ici.
      5° Si une citoyenne ou un citoyen quitte le pays, c’est qu’il a de bonnes raisons pour le faire, et énormément de courage. Car quitter ses parents, ses amis, son pays ce n’est jamais facile. Partir, c’est mourir un peu comme on dit.
      6° Quand un gouvernement démobilise ses citoyens et ne leur donne plus matière à espérer, à entreprendre, à s’épanouir, à jouir de la liberté et des bienfaits de la vie, et un travail… c’est par sa mauvaise gouvernance qu’il i incite les gens et particulièrement les jeunes à partir. Et c’est le cas pour notre jeunesse.
      7° Chacun est libre de mener sa vie comme il veut dans sa recherche du bonheur.
      8° Tous mes amis qui sont sur l’autre rive n’ont pas du tout envie de revenir aussi je souhaite bonne chance à cette dame ainsi que sa réussite dans ce qu’elle va entreprendre. Il serait intéressant qu’elle nous tienne au courant de son installation et du développement de ses activités au cours des mois qui viennent, cette expérience serait un enseignement et un encouragement au retour de jeunes audacieux.

        Ch'ha
        18 janvier 2019 - 21 h 19 min

        @Anonyme 23h45
        Je complète ma réponse je connais un maghrébin qui a fait sa thèse en France marié divorcé avec un gosse dune française quand il a vu qu’il était traité comme du zbel à son niveau d’étude par les français il est retourné dans son pays quitte à y laisser même son gosse (je ne dis pas qu’il ne me voit pas vous m’avez bien compris).
        Il enseigne dans son pays à l’Université.

        Anonyme
        19 janvier 2019 - 11 h 48 min

        Tu es traité comment toi en France ?

    kamel
    17 janvier 2019 - 19 h 58 min

    beaucoup algériens de étranger désire retourner en Algérie, car les conditions de vie en occident se sont tellement dégrader qu’il y a pas beaucoup de différence entre Algérie et la France.
    quand tu voix que 80% des harragas vivront dans des conditions de vie pire que leur pays origine est qu’une grand partis entre eux seront dégouter d’avoir immigrer.

    Robin des Bois
    17 janvier 2019 - 18 h 41 min

    MEME Ulysse après un long voyage est retourné dans les bras de Penelope

    Anonyme
    17 janvier 2019 - 18 h 36 min

    Ceux qui vivent en Algérie nourrissent l’espoir de le quitter à jamais et ceux qui l’ont quitté veulent revenir .Bizarre cette population qui ne sait plus sur quel pied danser .

    l espoir
    17 janvier 2019 - 18 h 23 min

    Tout comme toi madame, j ai passé des années à l étranger et l’Algérie ne m a jamais quitté. Je suis de retour après une première tentative en 2007 et je compte y rester cette fois ci.bonne chance

    Anonyme
    17 janvier 2019 - 18 h 00 min

    J’aimerai juste pouvoir l’inverse Madame, c’est à dire quitter ce pays qui me détruis chaque jour un peu plus,
    bien entendu, je parle de l’Algérie des Boutef and Co.

    Bien à vous, armez vous de toute votre patience.
    Bien venue au pays de hogra et la corruption.

    Algérien natif d’Alger et Kabyle tout comme vous.

    Anonyme
    17 janvier 2019 - 15 h 53 min

    Je mets au défi tout Algérien immigré à travers le monde, qui n’ait pas une seule pensée par jour pour l’Algérie, même celui qui l’a quitté contrarié, tu quittes l’Algérie mais l’Algérie ne te quitte pas, c’est une redoutable mère, fiancé, amante, plus tu t’éloignes d’elle et plus elle coule dans tes veines.

      Anonyme
      17 janvier 2019 - 17 h 49 min

      Ce n’ est pas que des algériens qui pensent au retour. Les clandestins algériens en Europe grossissent les rangs, arrêtez votre démagogie

      Anonyme
      18 janvier 2019 - 19 h 45 min

      Moi je n’ai jamais quitté le sol de l’Algérie depuis ma naissance,mais c’est l’Algérie qui m’a quitté, pas moi. Je suis étranger dans mon propre pays, je ne me reconnais en rien de ce qu’est devenu ce pays.

    Amine
    17 janvier 2019 - 15 h 41 min

    J’avais l’impression que c’est moi qui ai écrit c’est mot, Bravo Bravo Bravo, j’habite au Canada, et j’aimerais tant retourner dans mon pays pour aider les gens, pour rendre notre pays meilleur, parce que c’est juste nous le peuple qui peut changer ça, qui peut changer le mal en bien et donner un avenir meilleur a nos enfants et petit enfants.
    Merci Sarra Hamadouche, maintenant j’ai encore de l’espoir qu’il y a encore des gens qui pense comme moi!
    Encore une fois Bravo

    Chaoui
    17 janvier 2019 - 15 h 38 min

    Ainsi sont les Algériennes et les Algériens : des être LIBRES.
    L’arbre Algérie a donné des fruits, et ces fruits ont produit des graines venant renforcer notre pays.
    Bravo à toi S. H !

    Anonyme
    17 janvier 2019 - 15 h 34 min

    Bravo Mme je pense que c est le meilleur temoignage de fidelite au pays qui vous a vue naitre….on dit bien qu on part en laissant nos racines qui nous rappellent toujours que sans racine on est rien

    Anonyme
    17 janvier 2019 - 15 h 28 min

    C’ Est du marketing mal fait. J’ai rien contre ceux qui rentrent, en général il font celà en silence. Là c’ est plus pour tenter les migrants de revenir en actionnant le  » sens d’ appartenance « . Les migrants de 40 ans ont élaboré le deuil grâce à l’ image renvoyée par la gestion du pays comme une confrérie.
    Trouvez des stratégies plus cohérentes plutôt que d’ insister sur un acte somme toute individuel, c’ est invendable.

    HANNAT
    17 janvier 2019 - 15 h 24 min

    Hélas, votre cas n’est pas la règle. Le bonheur est bien trouvé, même pour des haragas, et ils sont nombreux. N’oubliez pas que la Kabylie que vous semblez connaître se trouve actuellement plus ou moins BIEN (avec ce désengagement de l’état). Quant à vous TANT MIEUX.

    Mimi
    17 janvier 2019 - 15 h 15 min

    Bravo Sara pour votre franchise et vous avez eu parfaitement raison de retourner dans notre beau pays. Nombreux ceux qui sont partis ne veulent pas avouer que le bonheur qu’ils pensaient trouver ailleurs l’ont laissé derrière eux en Algérie. Ils n’ont même pas de quoi payer les études de leurs enfants, ni voyager au moins une fois par an et viennent se vanter chez nous pour cacher leur misère et leurs erreurs d’être partis.

    Abou Stroff
    17 janvier 2019 - 15 h 14 min

    je pense que, dans quelques mois, ms sarra regrettera d’être retournée au pays des miracles (…)

      Abou Langi
      17 janvier 2019 - 21 h 34 min

      Salut cher ami!

      Si elle s’en rend compte dans quelques mois il ne sera pas trop tard. Mais si cela se ^produit dans dix ans , elle s’en mordra les doigts

      Quand j’ai quitté mon piyi la prmière fois , il y a près de çakata, je me suis juré que je n’y remettrais plus les pieds . Puis un jour, un coup de folie, je suis revenu.

      J’ai fait l’expérience, avec les mêmes fantasmes je suis revenu au piyi moi et ma femme et mes mioches avec des ambitions au delà du normal. Après deux ans je suis reparti encore plus furieux que la première fo

        Abou Stroff
        18 janvier 2019 - 14 h 23 min

        Mister Abou Langi, je te salue!
        je t’envie d’être reparti!
        moua, j’ai passé 7 ans à l’étranger pour des études et je suis retourné au pays croyant pourvoir participer à son « édification ».
        je me mords les doigts d’être revenu et maintenant, j’attends patiemment la mort qui me délivrera de la mal-vie, pour ne pas dire la non-vie (qui ressemble comme deux gouttes d’eau à la mort).
        PS: je crois que les propos de la dame qui semble contente d’être revenue au bled font partie d’une campagne qui vise à dissuader les haragas de servir de nourriture aux poissons. malheureusement pour elle et ses sponsors, les haragas ne lisent point AP.

    co5
    17 janvier 2019 - 15 h 05 min

    « Mes aïeux m’ont recouvré ma liberté, leur rendre la pareille est un devoir, quel qu’en soit le prix. » une algérienne de souche.
     » je dois beaucoup à mon Algérie qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui « , une reconnaissance du sacrifice de ses aïeux.
    « une Algérienne pétrie de ses valeurs, nourrie à ses espoirs » qui n’a pas à singer autrui, une personnalité.
    « Le bonheur, c’est nous qui le créons », enfin un être sensée qui croie au travail et que le changement vient du don de soi.

    Belo
    17 janvier 2019 - 14 h 36 min

    Bienvenue chez toi Sara. Par curiosité, après avoir lu ton magnifique article, j’ai voulu voir les commentaires. Je suis déçu, tu n’as pas intéressé grand monde et pourtant c’est tes tripes qui ont parlé !!!

    Anonyme
    17 janvier 2019 - 13 h 28 min

    « Pourquoi j’ai décidé de retourner en Algérie » il a quelque chose qui ne tourne pas rond chez lui.

      Anonyme
      17 janvier 2019 - 14 h 32 min

      En tous les cas ce qui ne tourne pas rond chez toi c’est de ne pas avoir compris, après ta lecture de ce témoignage, que la personne qui s’exprime est du sexe féminin. Donc c’est une jeune dame qui clame son amour pour l’Algérie et qui ambitionne d’agir ici pour son pays.
      C’est simple, clair, net et tout à fait noble.
      Maintenant pour ma part, je lui souhaite de réussir de tout mon cœur. Bon courage Madame! Et merci pour avoir été une ambassaDRICE de notre pays, aussi digne.

        Anonyme
        17 janvier 2019 - 15 h 49 min

        Je n’ai pas lu l’article juste le titre,ce qui m’a donné une idée de ce qui va suivre. Beaucoup vivent en Europe ou en Amérique et nous chante les louanges à l’Algérie.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.