Bensalah plébiscité président du Conseil de la nation

Conseil de la nation 5e mandat
Abdelkader Bensalah. New Press

Abdelkader Bensalah a été plébiscité, mardi à Alger, président du Conseil de la nation lors d’une séance plénière présidée par le membre le plus âgé Salah Goudjil et en présence du ministre des relations avec le Parlement, Mahdjoub Bedda.

Bensalah, désigné par le président de la République, AbdelazizBouteflika, au titre du tiers présidentiel, a été plébiscité pour un nouveau mandat de trois ans (2019-2021).

Auparavant, les nouveaux membres du Conseil de la nation ont été installés. Cette installation fait suite aux élections du renouvellement partiel du Conseil de la nation, organisées le 29 décembre dernier et à la nomination des membres de la Chambre haute du Parlement par le président de la République au titre du tiers présidentiel .

Le Conseil constitutionnel avait proclamé le 14 janvier dernier les résultats définitifs de ces élections, remportées par le parti du Front de libération nationale (FLN) qui a obtenu 32 sièges, suivi du RND (10 sièges), les indépendants (3 sièges), le FFS (2 sièges) et le Front El-Moustakbal (1 siège).

La Constitution de 2016 a renforcé les prérogatives de la Chambre haute du Parlement, notamment en matière de législation relative à l’aménagement du territoire, à travers l’article 137 qui stipule que «les projets de lois relatifs à l’organisation locale, à l’aménagement du territoire et au découpage territorial sont déposés sur le bureau du Conseil de la Nation».

Créé lors de la révision de la Constitution en 1996, le Conseil de la nation est composé de 144 membres, dont 96 élus au scrutin indirect et secret (2 tiers) et 48 désignés par le président de le République dans le cadre du tiers présidentiel. Ce Conseil, qui constitue la Chambre haute du Parlement algérien, est renouvelable par moitié tous les trois ans. La durée du mandat des membres du Conseil de nation, qui détient le pouvoir législatif avec l’Assemblée populaire nationale (APN), est de six ans.

R. N.

Comment (14)

    CILIMA
    30 janvier 2019 - 23 h 09 min

    SOULIMA BLA D’RAHEM… Z’HAR OULASH !!!
    Vraiment, on n’a pas de chance ! Être encore et toujours dirigés et gérés par des papis pour un pays de JEUNES ! WALLAH QUE C’EST À EN PLEURER… POUR UN AUSSI BEAU PAYS QUI ÉTAIT PLEIN D’ESPOIRS.
    MA YEHASHMOUSH !!!

    Anonyme
    30 janvier 2019 - 21 h 52 min

    La fleur de l’âge à peine 85, 86 ans et une santé de fer Allah ybarek.

    Anonyme
    29 janvier 2019 - 21 h 56 min

    Celui de Mathusalem !

    Anonyme
    29 janvier 2019 - 21 h 41 min

    Poussons des youyous ! youyou youyou youyou, mabrouk allef mabrouk, nous sommes sortis de la crise …..

    Le Club
    29 janvier 2019 - 19 h 45 min

    Bensalah a été plébiscité au poste de président du conseil de la nation,
    et Oud Abbes membre du tiers présidentiel.
    Une institution conçue dans l’approche d’un club pour les vieux pépères du régime, et dirigée par des vieillards en perte de bon sens,et du sens des réalités,et nullement concernés concernés par les préoccupations du peuple.

    Pleure ô pays bien-aimé
    29 janvier 2019 - 18 h 58 min

    Et dire que remue-ménage au sommet des institutions a lieu en même temps que la commémoration de l’assassinat de A. Benhamiuda l’ancien SG de l’UGTA, le fondateur du Conseil National de la Transition. Le CNT devait remplacer l’APN et aider le pays a sortir de la décennie noire. Pour cela la centrale des travailleurs mit entre parenthèses son rôle revendicatif pour participer à sortir l’Algerie du néant. Et c’était trop pour les fossoyeurs du pays

    anti khafafich
    29 janvier 2019 - 15 h 51 min

    j’étais encore très jeune quand je le voyais à la télé dire et redire : « الكلمة ألان للسيد …. », depuis le temps j’ai eu des milliers d’expériences en Algérie, j’ai voyagé dans plusieurs pays, rencontré des gens, des hommes, des femmes, bref d’autres milliers d’expériences à l’étranger.. et lui est encore là avec le même refrain : « الكلمة ألان للسيد …. » et après il y en a qui viennent saouler les gens avec leur baratin : »vous avez quité le pays, vous ne pouvez prétendre à quoique ce soit… »
    عجايب وغرايب !

    Fils de Salah
    29 janvier 2019 - 15 h 27 min

    Abdelkader Bensalah vit, manifestement, très mal le fait que la presse rappelle à chaque fois, qu’il est natif du Maroc et qu’il n’a obtenu la nationalité algérienne qu’au lendemain de l’indépendance.

    « Bizarre que ce genre de propos infondés et dénués de toute vérité soient publiés avec une telle facilité, portant atteinte à une personne, à son rang et à sa vie privé », a t-il commencé par dire dans un long entretien au journal Al Khabar.

    Abdelkader Bensalah avoue avoir longtemps hésité avant de prendre la décision de rétablir les faits, considérant qu’il n’avait à dire «à mon âge, au vu de mon rang dans la responsabilité institutionnelle, qui je suis, quelles sont mes origines ».

    Le président du Conseil de la nation, estimant que son silence a entretenu une ambigüité sur ses origines, a donc pris le parti de répondre « cherchez mes origines vous les trouverez sur les hauteurs des monts Felaoussène de Tlemcen où sont nés et où ont vécu, puis enterrés mes parents et mes grands parents ».

    Se voulant plus précis, Bensalah demande encore au journaliste interviewer : « si vous voulez savoir qui je suis , allez au douar « El Mehraz », Daira de felaoussene et consultez les registres d’état civils dans la commune et posez la question à qui vous voulez, ils vous diront où je suis né, où sont nés les membres de ma famille, leurs sépultures et leurs terres qu’ils m’ont laissées ».

    Bensalah convoque encore son parcours professionnel pour dire qu’il a eu « à assumer de hautes responsabilités dans la hiérarchie étatique et ses responsabilités ne peuvent être confiées à n’importe qui, ni octroyées par le simple fait du hasard. Je suis désigné à la tête du journal Al Châab avant d’être élu quatre fois consécutives à l’APN ».

    Pour Bensalah, jamais il n’aurait pu accéder à ces responsabilités, si les services de sécurité avaient un doute sur ses origines algériennes «Tout cela n’est que rumeur mal intentionnée » récuse t-il sans toutefois préciser qui en sont les auteurs. « Les auteurs de ces rumeurs disent que j’ai acquis la nationalité algérienne au milieu des années soixante.

    Ce que je réponds, c’est que l’Algérie se gère avec des lois et des décrets présidentiel publiés dans le journal officiel que tout le monde lit. Y a t-il quelqu’un parmi les auteurs de cette rumeur pour me dire dans quel journal officiel est publié le décret de ma naturalisation ».

    Aprèsavoir donné ce qu’il considère comme sa réponse, Bensalah revient encore à la charge pour se demander « pourquoi ces rumeurs et ces spéculations sur mes origines maintenant ? Que cherche t- on derrière cette campagne de dénigrement ? ».

      LiliSmart
      29 janvier 2019 - 19 h 47 min

      @filsDeSalah
      Il n’y a pas d fumée sans feu……

    Encore dommage et une occasion ratée
    29 janvier 2019 - 14 h 27 min

    Âgé, malade et usé, il aurait été souhaitable de mettre un autre profil. Ce président Bouteflika est vraiment bizarre et mal câblé. Sommes nous en pénurie de compétences à ce point même si je n’ai rien de personnel contre Mr Bensalah. Quelle tristesse et quelle message envoyé aux jeunes et aux compétences, on ne doit s’étonner nullement que les cerveaux fuient le pays et que la Méditerranée fait le régal de la faune marine.

      LeiLatElKadr
      29 janvier 2019 - 14 h 57 min

      (..) Quand on voit dans certains média,Justin Trudeau 1er ministre du Canada accompagné de sa député de l’arrondissement où il se trouvait ,bravant le froid glacial faire du porte à porte en toute modestie,pour écouter les doléances de ces concitoyens,j’ai envie de m’arracher les cheveux.
      Chez nous nos dirigeants sont hors de portée des concitoyens.Ils vivent dans un bulle.Ils se font soigner à l’étranger. et qui plus est,par l’ancien colonisateur,boudant le système de santé qu’ils étaient sensés édifier.

      Rascasse
      29 janvier 2019 - 15 h 25 min

      Comme je le dit toujours ; faut voir du côté des jeunes qui poussent le fauteuil, de ceux qui brosse le costumes , de ceux qui ramènent les courses à la maison , de ceux qui vénèrent le « père, l’oncle « ammou » et qui tueraient leur mère pour courber l’echine et récolter des miettes pour certains et brasser des millions pour les plus malins

    Zaatar
    29 janvier 2019 - 14 h 07 min

    Il a quel age au fait le Bensalah?

      Le Papi
      29 janvier 2019 - 19 h 51 min

      @Zaatar,
      L’ âge de ton grand-père.

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