Un eurodéputé danois se fait tirer les oreilles pour s’être attaqué à l’Algérie
Par Tarek B. – Les propositions perfides introduites par l’un des acolytes du Makhzen, eurodéputé, dans un rapport du Parlement européen sur la situation dans la région post-«printemps arabe» ont reçu une fin de non-recevoir par ses collègues de la représentation populaire européenne.
Ainsi, l’eurodéputé Anders Primdahl Vistisen a déclenché la réprobation de ses pairs, lorsqu’il a tenté vainement d’introduire des propositions d’amendement à un rapport de la commission des Affaires étrangères du Parlement européen intitulé «l’après-printemps arabe : la voie à suivre pour la région MENA», examiné le 4 février 2019 à Bruxelles.
Connu pour sa proximité avec le Makhzen et son alignement pro-sioniste, cet eurodéputé danois a, loin de tous constat et évaluation objectifs de la situation, proposé un premier amendement citant l’Algérie parmi «les pays profondément instables et en proie à des troubles aux conséquences dévastatrices», voire «en guerre civile», à l’instar de la Libye et de la Syrie.
Cette première proposition a été catégoriquement rejetée par ses pairs qui reconnaissent unanimement le rôle pionnier de l’Algérie en matière de préservation de la paix, de la stabilité et de la sécurité dans une région menacée de défis importants d’ordre sécuritaire.
La seconde contre-vérité que cet eurodéputé a essayé de faire passer, a porté sur l’encensement de ses parrains qu’il qualifie «d’acteurs régionaux contribuant à la stabilité, à la paix, à la sécurité et à la déradicalisation», autant d’attributs qui sont loin de refléter la situation de ce pays, au regard du fait qu’il constitue l’un des premiers pourvoyeurs de terroristes djihadistes – plus de 3 000 – et une plaque tournante du trafic international de drogue, comme le confirme le dernier rapport de l’Observatoire européen des drogues et toxicomanies de juin 2018.
En servile serviteur, l’eurodéputé Vistisen omet de signaler que ce pays colonise depuis plus d’une quarantaine d’années un territoire en violation flagrante du droit international et participe militairement à la destruction du pays frère qu’est le Yémen.
Cette rebuffade, enfin, n’est pas sans rappeler celles qu’ont subies récemment ses acolytes bruxellois Gilles Pargneaux et Aymeric Chauprade, dont l’engagement d’actions similaires de soutien dénué d’éthique avait tourné à l’échec.
T. B.
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