Le FFS dément avoir traduit des cadres devant la commission de médiation
Par Hani Abdi – Le FFS dénonce une campagne d’intox visant à perturber sa base militante pour qu’elle ne participe pas activement au boycott. Le plus vieux parti de l’opposition dément ainsi toutes les informations qui circulent sur les réseaux sociaux et qui sont relayées par certains médias. Des informations selon lesquelles la direction du parti aurait traduit plusieurs élus et cadres militants devant la commission de discipline.
«Des articles de presse, relayés sur les réseaux sociaux, font état de la traduction en série de militants du parti devant la commission nationale de médiation et de règlement des conflits», affirme le secrétaire national du parti en charge de la communication.
«Ces articles, dont les auteurs n’ont pas pris le soin de vérifier la véracité auprès du chargé à l’information au sein du parti, n’ont pour but que de créer la diversion et semer le doute au sein de la base militante à la veille de la campagne de boycott du scrutin présidentiel», ajoute-t-il, assurant que le FFS ne se laissera pas déstabiliser.
Le plus vieux parti de l’opposition appelle ses militants à «rester vigilants et solidaires et se mobiliser pour boycotter activement, massivement et pacifiquement la mascarade électorale».
La réaction du parti du défunt Hocine Aït Ahmed intervient après une série d’articles parus sur plusieurs sites et sur les réseaux sociaux évoquant une vaste opération de purge dans les rangs du parti.
Le FFS, faut-il le rappeler; a radié plusieurs de ses cadres depuis le congrès extraordinaire de l’instance présidentielle le 20 avril. Des décisions motivées par l’impérieuse nécessité de restituer le parti à ses vrais militants.
H. A.
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