Vers une campagne de subversion contre l’Algérie à partir de Turquie
Par Houari A. – C’est à partir d’Istanbul, en Turquie, que des agitateurs sur les réseaux sociaux comptent lancer incessamment une campagne de subversion qui concernera l’Algérie. Ces agitateurs qui infestent les réseaux sociaux et qui ont gagné en ampleur après la récente vague d’arrestations qui n’a épargné ni les artistes ni les sportifs, outre des blogueurs autoproclamés journalistes, voient ainsi s’ouvrir devant eux les portes du régime d’Ankara qui leur offre une tribune à travers une chaîne de télévision en langue arabe.
Sachant les liens avérés entre le régime islamiste de l’AKP que dirige Recep Tayyip Erdogan et des hommes politiques et des députés de même obédience en Algérie, il est difficile de ne pas faire le lien entre ces derniers et cette opération qui risque de porter atteinte à la sécurité de l’Algérie. Car ce n’est pas d’opposition politique qu’il s’agit, mais d’appels à la révolte à travers la divulgation de documents supposés confidentiels sur la corruption, notamment. Un sujet qui tient à cœur aux Algériens dégoûtés par l’ampleur prise par ce phénomène sans que la pègre soit inquiétée. Seules, pour le moment, les promesses itératives et stériles du ministre de la Justice servent de placebo contre une maladie pourtant grave et au stade avancé.
L’Algérie est sujette à une véritable menace de déstabilisation. Les dernières révélations sur l’entrisme israélien en Afrique subsaharienne et au Maghreb ne peuvent être détachées de cette agitation qui gagne du terrain et dont il est difficile de croire qu’elle soit le fait d’une poignée de citoyens aigris et en colère contre le régime en place. Il a été démontré par le passé que des officines étrangères recrutent, forment et financent des «opposants» à qui est confiée la mission d’agir in situ pendant qu’elles téléguident les opérations de loin. Ces mêmes officines qui agissent sous le couvert de la défense des droits de l’Homme et qui ont provoqué le «printemps arabe» ont toujours l’Algérie dans leur viseur.
H. A.
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