Une source autorisée : «Il n’y a aucune rivalité entre Messahel et Lamamra»
Par Kamel M. – Certains ont vu dans la désignation de Ramtane Lamamra au poste de conseiller diplomatique du président Bouteflika une sorte de «rivalité» entre l’ancien ministre d’Etat et le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel. «Faux !», réplique une source autorisée sollicitée par Algeriepatriotique.
Pour notre source, «le rôle des deux hommes est complémentaire et leur action commune donnera encore plus d’efficacité à l’effort diplomatique soutenu que le ministre des Affaires étrangères a mené et continue de mener, enregistrant des succès retentissants sur le plan international».
La désignation de Ramtane Lamamra, diplomate chevronné et très respecté au sein des institutions internationales, a donné lieu à des interprétations qui tendent à faire croire à l’existence de quelque adversité entre les deux hommes. «Il n’en est rien !», insiste notre source qui explique cette désignation par une nécessité dictée par la conjoncture politique. «L’Algérie est à quelques mois d’une échéance électorale importante et des voix s’élèvent ici et là pour tenter de discréditer la présidentielle avant même sa tenue», explique notre source qui confirme indirectement que le rôle de Ramtane Lamamra, loin de «gêner» le travail du ministre des Affaires étrangères, consistera à «gérer» le dossier des élections auprès des capitales étrangères et des instances internationales.
L’annonce de la candidature de Bouteflika à un cinquième mandat a été accueillie avec un certain scepticisme par certains partenaires de l’Algérie. Ramtane Lamamra aura à expliquer les raisons qui ont poussé le président sortant à briguer un cinquième mandat en dépit de sa lourde maladie. Des raisons qui, si elles étaient annoncées de façon claire, pourraient aider l’opinion publique nationale et les officines étrangères à mieux comprendre ce choix difficile pris par le chef de l’Etat, qui devra conduire une réforme politique profonde avant de se retirer et de laisser la place à une nouvelle génération de décideurs qui prendront les rênes du pays.
K. M.
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