Rencontre de l’opposition à Paris : une source dénonce un second Sant’Egidio
Par Houari A. – Une source a réagi de manière acerbe à la rencontre que des partis de l’opposition ont tenu au siège de la chaîne Al-Magharibiya, dans la capitale française, Paris.
«Au-delà de l’esprit de contradiction des uns et des autres, il faut considérer que la rencontre des partis de l’opposition qui se sont donné rendez-vous ce week-end à Paris, viennent de commettre, de par leur comportement, une erreur grave qui ne sera pas sans conséquence au double plan éthique et politique», a dénoncé cette source.
«Après Sant’Egidio, qui a été, comme chacun le sait, le berceau de la campagne du qui tue qui, avec toutes les injonctions à l’Etat algérien à partir de Rome, voilà une nouvelle rencontre du même acabit, à Paris, qui ne manquera pas de provoquer une réaction hostile des Algériens, soucieux de leur souveraineté nationale et très sensibles à ce que leurs problèmes internes se règlent en Algérie», a encore affirmé cette source.
«Que les participants au débat organisé par une chaîne subversive appartenant au fils de l’ancien dirigeant du FIS dissous, Abassi Madani, et à ses deux associés marocain et qatari, aient été naïfs, inconscients ou dupes, cela ne change rien au fait qu’une véritable occultation étrangère tirera les ficelles à leur insu», regrette cette source qui estime que «l’avenir est seul juge des brusques retours à la surface».
Des représentants de Talaie El-Houriet, du RCD, du MSP, de Jil Jadid et de deux partis non agréés, Nida Al-Watan d’Ali Benouari et de l’UDS de Karim Tabou, ont pris part à cette rencontre, aux côtés d’un délégué du candidat à la présidentielle, le général à la retraite Ali Ghediri, de l’avocat Mustapha Bouchachi et de l’ancien membre de la direction du FFS, Saïd Khelil.
H. A.
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