Pourquoi l’Algérie n’a pas renouvelé l’accréditation au reponsable de l’AFP
Par Kamel M. – Algeriepatriotique a appris de source informée que le chef de bureau de l’agence officielle française (AFP) a été rappelé à l’ordre plusieurs fois en raison de ses commentaires tendancieux. Nos sources affirment, à ce propos, que l’accréditation du chef de bureau de l’AFP est arrivée à échéance le 31 décembre 2018 et que celle-ci a été prolongée de deux mois pour faciliter les démarches afférentes au retour du journaliste français dans son pays.
Notre source précise également que le chef de bureau de l’AFP n’a pas été expulsé et que le bureau à Alger demeure ouvert en attendant la désignation d’un remplaçant par la direction de l’agence.
Les médias marocains ont, comme à leur habitude, sauté sur l’occasion pour répandre de fausses informations sur l’Algérie qui, selon les relais du Makhzen, mènerait une campagne d’expulsion de journalistes étrangers.
Ce n’est pas la première fois que ce média officiel provoque la colère des autorités algériennes. La même mesure avait été prise dans les années 1990 contre le chef de cette agence à Alger pour ses articles tendancieux durant la décennie noire.
Les médias alternatifs français voient en l’AFP «un danger pour l’indépendance de la presse» en ce sens qu’elle est le porte-voix de l’Etat dont elle a reçu plus de 130 millions d’euros d’aide en 2017 et qu’elle est, dans le même temps, entre les mains de barons de la presse tout en voyant ses subventions augmenter chaque année. Ces médias estiment que cet organe dirigé depuis avril 2018 par Fabrice Fries «est loin de fournir une information objective».
K. M.
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