Nouvelle révélation du Franco-algérien Alexandre Djouhri sur l’affaire Sarkozy
Par Kamel M. – Le Franco-algérien Alexandre Djouhri a fait de nouvelles révélations sur l’affaire Sarkozy à la chaîne de télévision française France 3. «Les juges à Paris ne m’ont jamais convoqué de façon légale et ce sont mes avocats qui m’ont dit que les convocations par SMS et par email ne sont pas légales», a insisté l’homme d’affaires, confirmant ainsi les informations rapportées par Algeriepatriotique en janvier dernier.
Alexandre Djouhri, qui a fait appel de son extradition de Londres, a précisé qu’il n’est pas «en contact avec Sarkozy parce qu’il (Sarkozy, ndlr) n’y a pas droit. Moi je peux lui parler, mais lui n’a pas le droit, parce qu’il lui a été interdit de me parler par le juge Tournaire».
Interrogé sur une villa située en Côte d’Azur et à propos de laquelle la justice française lui reproche de l’avoir revendue cinq fois plus cher que son prix réel, soit dix millions d’euros au lieu de deux, l’homme d’affaires a nié tout en bloc : «Si j’avais vendu une villa avec une plus-value ou une moins-value, ça ne regarderait que moi. Je ne suis pas au courant de cette vente de villa qui s’est faite dans une structure bancaire» et d’ajouter, catégorique : «Jamais Nicolas Sarkozy n’a reçu des fond libyens. C’est une construction politique.»
Alexandre Djouhri, qui se défend d’être un «apporteur d’affaires», estimant que son rôle se limite à «trouver des solutions là où c’est difficile d’en trouver», a expliqué que sa rencontre avec Kadhafi, dont il «n’était pas l’ami», a eu lieu lorsque Djouhri était directeur général de l’agence de presse euro-arabo et euro-africaine. «Je l’ai rencontré et il était très content de me rencontrer, pas par rapport à moi, mais par rapport à ma famille qui comptait de grands résistants algériens kabyles», a-t-il confié.
S’agissant de ses contacts avec l’ancien patron des services secrets libyens, Alexandre Djouhri a souligné qu’il avait son «mot à dire» dans l’affaire des infirmières bulgares détenues par le régime de Kadhafi en 2007. «J’ai eu mon mot à dire parce je connaissais Bachir Saleh depuis 1987. Je lui ai dit qu’il fallait trouver une solution pour ces infirmières. Et, évidemment, on a apporté la bonne parole», a-t-il rappelé.
K. M.
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