Un chercheur américain : «L’option du cinquième mandat est un moindre mal»

Tahir chercheur
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. New Press

Par R. Mahmoudi Le chercheur et académicien américain Tahir Kilavuz estime, dans une tribune publiée dans le très sérieux Washington Post, que l’option du cinquième mandat en Algérie est moins dangereuse et moins coûteuse pour le pays que celle de la désignation d’un autre candidat qui diviserait durablement et dangereusement le système.

«Les manifestations vont probablement compliquer la prochaine élection présidentielle, et leur issue dépendra largement de la réaction du régime», écrit l’auteur d’entrée. Et de poursuivre : «D’abord, il faut savoir que ces manifestations sont le résultat des actions du régime. Le pouvoir voulait garder l’unité interne et avait de bonnes raisons de le faire. En 1988, des divisions croissantes entre les camps rivaux du régime avaient ouvert une boîte de Pandore menant à des manifestations de masse, puis à un processus de démocratisation tumultueux, suivi d’un coup d’Etat et d’une guerre civile qui a duré dix ans.»

Le chercheur américain explique que «pour éviter un scénario similaire, le régime a privilégié l’unité interne et décidé que Bouteflika éviterait les divisions, en dépit de son état de santé connu de tous. Même si cela semblait être l’option la plus sûre, les décideurs n’ont pas vu venir cette réaction de la population».

L’auteur estime que «les manifestations ne sont pas nécessairement anti-régime, puisque ces revendications directes ne sont pas le pain, la liberté, la justice sociale ou même des élections honnêtes». Il explique que «le peuple veut la chute du régime» n’est pas le mot d’ordre central, comme c’était le cas lors des manifestations connues dans des pays de la région en 2011. «Au contraire, les manifestants ont scandé, en substance, ceci : « Le peuple veut ouvrir la voie » pour passer à l’après-Bouteflika.»

Poursuivant son analyse, Tahir Kilavuz écrira : «Les manifestations sont anti-Bouteflika ou, plus précisément, anti-cinquième mandat. Bouteflika n’est pas nécessairement une figure haïe. Il avait acquis une certaine légitimité pendant longtemps car il était considéré par beaucoup comme le sauveur (de la guerre civile) et le bâtisseur de la stabilité lors de ses premiers mandats. Mais pratiquement, il ne dirige pas le pays depuis quelques années, et les gens le savent.»

L’auteur juge que «la plupart des manifestants auraient pu se contenter d’un autre candidat. Si le régime avait choisi un autre candidat consensuel qui ne soit pas un personnage controversé, nous n’aurions probablement pas vu de telles protestations». Et de constater que «les manifestants ne soutiennent aucun des candidats de l’opposition. Ils s’opposent principalement à un Président dont la santé le rend inapte à rempiler pour un cinquième mandat».

Trois scénarios pour une sortie de crise

Enfin, l’auteur imagine trois scénarios pour une sortie à la crise : le premier est un nouveau candidat pour remplacer Bouteflika. «Comme ce serait une réponse directe aux demandes des manifestants, analyse-t-il, un nouveau candidat pourrait résoudre le problème. Cependant, il y a deux risques à prendre en considération. D’un côté, cela peut à nouveau entraîner des divisions internes au régime. D’autre part, il pourrait s’avérer plus difficile de convaincre les personnes d’un autre candidat. Sans compter que les masses populaires pourraient avoir la même réaction envers ce nouveau candidat.»

Le deuxième scénario est l’intervention de l’armée et une répression totale. Le chercheur explique : «Le régime peut avoir recours à la répression totale et aux arrestations (…) pour empêcher de nouvelles manifestations. Les manifestations étant à un stade précoce, il est possible d’y mettre fin avec des mesures énergiques. Toutefois, cela risque de transformer un mouvement de protestation aux revendications limitées en un vaste mouvement anti-régime.»

Dans la troisième hypothèse : le régime peut autoriser des manifestations contrôlées jusqu’à ce que les tensions s’apaisent. «D’une part, le régime pourrait faire preuve d’un certain durcissement en contrôlant Internet et en réprimant de manière limitée les manifestations, comme on l’a vu lors des manifestations de dimanche. D’autre part, cela pourrait faire des concessions limitées ou acheter des leaders potentiels des manifestations.»

Ce troisième scénario est similaire à la stratégie utilisée en 2011 contre les mouvements de protestation. Mais, pour l’auteur, il existe deux différences. «Premièrement, en 2011, Bouteflika est passé à la télévision nationale et a promis des réformes pour absorber les pressions. Aujourd’hui, on ne sait pas quelles réformes peuvent être promises face à une demande de remplacement de Bouteflika. Deuxièmement, le régime a épuisé ses ressources pour pouvoir augmenter les salaires, baisser le coût des importations de denrées alimentaires et subventionner certains produits de base afin de mettre fin rapidement aux manifestations à l’époque», conclut le chercheur.

R. M.

Comment (103)

    Elephant Man
    28 février 2019 - 13 h 36 min

    La seule et unique solution est Lamamra car face à une « opposition » qui n’en a rien d’une juste des bozo le clown, Lamara mettra KO et laminera en moins de 2 cette soi-disant opposition qui n’a rien de concret politiquement.

    Vraiment?
    28 février 2019 - 13 h 14 min

    le « tres serieux » WAPO (controlé d´ailleurs par des sionistes) est surtout connu pour publier des fake news.

    Anonyme
    28 février 2019 - 12 h 54 min

    Apparemment « d’illustres inconnus au bataillon » (moyennant espèces sonnantes et trébuchantes) ont été appelés à la rescousse pour nous vendre un produit périmé : la camelote du 5e mandat. Baltagias en col blanc ? Certains font dans l’innovation, bravo les gars !

    Anonyme
    28 février 2019 - 12 h 36 min

    Des chercheurs qui cherchent on en trouve ( un nombre astronomique !), des chercheurs qui trouvent on en cherche ( une infime minorité !). Qui est ce Monsieur pour considérer que le statu-quo ( une espèce de théorie fumeuse genre « régression féconde ») serait un moindre mal pour les Algériens ? Ce monsieur serait-il plus éclairé et plus conscient que ces centaines de milliers d’universitaires, d’avocats, de médecins, de politiques, de militants des droits de l’homme, de patriotes Algériens qui ont dit non au 5ième mandat ?
    Les Algériens ne veulent ni d’un royaume moyenâgeux, ni d’un émirat. Que les faux experts qui naissent comme par enchantement à l’occasion d’un événement important aient la décence de cesser de jouer les Cassandre; le changement aura lieu, avec la volonté de Dieu, par le peuple Algérien comme en Décembre 1960.

    Chaoui
    28 février 2019 - 12 h 34 min

    « Les conseilleurs ne sont pas les payeurs » !
    Que ce « chercheur » américains garde pour lui ses « conseils ». En fait, quand on réfléchit juste une seconde ce type n’a d’autre souci (et intérêt) que de voir continuer les firmes de son pays tels que Exxon (celle-là même qui avait poussé à la destruction de l’Irak pour s’emparer – ce à quoi ils sont parvenus – de son sous-sol) à piller notre propre sous-sol que des crapules de chez-nous leur cèdent et en même temps voir se pérenniser leur base militaire implantée – elle est où notre souveraineté et indépendance ?! – près de Tamanrasset…
    Car ce chercheur ne redoute en fait qu’une chose : qu’un nouveau pouvoir du PEUPLE les chasse de chez-nous et dans la lancée rapatrie notre réserve d’or se trouvant dans les coffres USraéliens et que nos dirigeants avaient transférés sans nous demander notre avis quand il s’agit ici de notre patrimoine !
    A cet égard, la nouvelle loi sur les hydrocarbures que nous a concocté le sieur Ould Kaddour dans un Cabinet…américain (!) ne doit JAMAIS être ni adoptée et encore moins promulguée. Elle doit être enterrée. Sinon c’est nous qui le serons.
    Vive l’Algérie, Une et Indivisible ! Mais une Algérie qui vive par le…PEUPLE, et pour le…PEUPLE.
    Comme le dit la maxime latine : « Vox populi, vox Dei ».

    Karamazov
    28 février 2019 - 12 h 33 min

    Au fait, qu’est-ce qu’ on a d’autre comme chwa ?

    Ou alors on sait juste que ce chercheur se trompe mais on ne sait ni comment ni pourquoi exactement ?

    Et si coute que coute il y avait cinquième mandat. Manifisti, endeb, tir : cinquième mandat fiha fiha !

    Alors dans ce cas ne serait-il pas juste d’écrire l’équation : «L’option du cinquième mandat est un moindre mal»?

    C’est vrai que chez nous des fois le pire c’est encore mieux que le moindre mal ou le statut quo.

    Anonyme
    28 février 2019 - 12 h 30 min

    La seule solution c est le remplacement du candidat Bouteflika par une autre personalite credible,l ideal candidat serait Ramtan Lamamra ou Zoubida Assoul…..Deux personalites propres qui connaissent tres bien les dossiers urgents a traiter,patriotes au service du peuple et de la Patrie

    Vangelis
    28 février 2019 - 12 h 05 min

    Tout ceci, pour envelopper la chose dans un article qui se veut une analyse de la situation.

    Pris en large et en travers et sans tergiversation, il faut un changement de régime et pas d’un seul homme qui forcément serait du sérail qui a conduit le pays dans cette impasse.

    Kenza
    28 février 2019 - 11 h 35 min

    On n’arrête pas de préciser « Un chercheur américain  » comme si, parce qu’il est un « américain », on doit prendre ce qu’il raconte pour parole d’évangile…heu…parole du coran !
    Perso, c’est justement parce que ce chercheur est américain que je trouve « sa recherche » pas..très catholique !

    Anonyme
    28 février 2019 - 11 h 34 min

    Ce chercheur a oublié de dire que Bouteflika dirige le pays pour ses intérêts et celui de ses proches TOUS venus de ta région et du Maroc.

    Il ne connait pas le tribalisme féroce de Bouteflika et l’incompétence qui caractérise 20 ans de régime Makhzenique.
    En fait ce chercheur devrait étudier comment Bouteflika a fait pour se tromper de peuple et nous prendre pour des marocains consentants tels des esclaves.
    Quand on nait à Oujda on devrait y rester pour y vivre.

    Vivement la fin des tlemcano marocains au sein de l’état algérien.

      Anonyme
      28 février 2019 - 12 h 52 min

      En fait cette analyse est correct, car le système en place en Algérie depuis 62, a tout fait pour que ça soit ainsi.
      Pas d’alternative possible, autre que lui même.
      Quel insulte, quel humiliation pour ce peuple, qui a tout pour être heureux.

    La Viriti
    28 février 2019 - 11 h 30 min

    Ce type est réellement un chercheur ou un illuminé ignorant et à côté de la plaque ? J’opte pour la 2e possibilité.
    Son « analyse » est d’une nullité affligeante et tellement loin des réalités…Qui est il ?

    Kenza
    28 février 2019 - 11 h 15 min

    Autrement dit, la peste ou le cholera. Nous ou le chaos. Ou c’est le clan mafieux du FLN qui reste à gérer et piller éternellement le pays ou c’est le chaos. Non contents de vouloir nous imposer le mandat de la honte, le clan mafieux qui a pris en otage le pays paye des chercheurs qui viennent nous insulter en voulant nous faire croire que seul Bouteflika même malade et diminué est capable de sauver le pays. Comme s’il n’y avait plus d’hommes ou de femmes capables de diriger le pays.
    Ce chercheur nous explique clairement que si un régime veut perdurer, il faut qu’il ait les moyens d’acheter le silence de la populace..c’est d’ailleurs pour ça que les état-unis, quand ils veulent se débarrasser d’un dirigeant qui ne leur plait pas, ils commencent par imposer un embargo pour affamer le peuple afin de le pousser à se révolter. Ensuite, pour  » acheter » le peuple, on lui rempli le ventre, et pour cela on décide de lui envoyer soi-disant de l’aide humanitaire. On l’a vu en Irak, c’est ce qu’ils veulent faire avec l’Iran, on le voit au Venezuela…Au fait, je voudrais bien savoir ce que ce chercheur pense du cas vénézuélien: Maduro ne serait-il pas un moindre mal pour le Venezuela plutôt qu’un Gaido aux mains de Washington et de Tel-Aviv et qui viole la constitution de son pays, s’autoproclame président et prêt à provoquer une guerre civile et une guerre dans toute la région rien que pour être président au service de ses maîtres? Et Bachar El Assad, finalement, n’est-il pas un moindre mal pour la Syrie et toute la région? El kaddafi, n’était-il pas un moindre mal pour la Libye et toute la région? En plus, eux, sont (ou « était » pour kaddafi) relativement jeunes, en bonne santé avec toute leur tête pour gouverner. Alors pourquoi les état-unis ont voulu ou veulent s’en débarrasser? Par contre, ce chercheur estime qu’un pays contraint à l’immobilisme du fait d’un président absent et qu’on veut reconduire pour un 5ième mandat contre la volonté du peuple est un moindre mal pour le pays. Ce soi-disant chercheur qui, à mon avis, cherche plus l’argent de ceux qui l’ont mandaté pour cette recherche, ne pense t’il pas que c’est justement au lendemain de ce 5ième mandat, c’est à dire un Bouteflika réélu contre la volonté du peuple, que le pays risque d’être divisé et voir le chaos s’installer?

    Anonyme
    28 février 2019 - 11 h 03 min

    Ce turc qui n’a de chercheur que le nom fait son analyse en lisant les journaux algériens tous à la solde du pouvoir mafieux .Il est tout à fait à coté de la plaque.

    XY
    28 février 2019 - 10 h 42 min

    J’ai vu le CV de cet honorable personne sur le Web , je pense qu’l doit continuer à chercher…. , il fait parti de ceux qui sont né pour chercher et rien trouver car son analyse traduit une ignorance du monde actuel et des peuples internet a changé ce monde le peuple Algérien mérite mieux qu’une mise sous tutelle advitum eternum. il aspire juste à exister .

    Lghoul
    28 février 2019 - 10 h 41 min

    Tout « chercheur » du monde pourra connaitre tout ce qu’il voudrait de l’Algérie, aboslument tout, sauf une chose: L’humeur de l’Algérien et tout ce qui se cache profondemment en lui, touchant a sa dignité et son honneur. On peut le faire endormir pour des années, lui marcher dessus et croire qu’il est asservi et domestiqué comme un sujet de sa majesté mais quand le « nerf » de son « rejla » ou de son honneur, est touché, aucun chercheur de Harvard, de Cambridge ou d’Oxford pourra prédire sa réaction. Nous sommes un peuple qu’on ne pourra jamais mettre en équation car toute hypothèse omettra le paramètre fondamental: Celui qui caractérise la femme et l’homme libre. Aucun chercheur ne pourra quantifier ce paramètre pour le mettre en équation . Cet américain ne pourra jamais faire de l’extrapolation sur un peuple doté d’un « free spirit », d’un esprit libre. Une caractéristique qu’on a hérité de nos Aïeux qui ne peut, ni s’éteindre et ni s’effacer. L’exemple concrêt de cet esprit libre, qu’aucun model mathématique n’a prédit, a commencé a passr a l’action le 22 février 2019.

    Anonyme
    28 février 2019 - 10 h 32 min

    De quoi se mêlent tous ces gens étrangers à l’Algérie ???
    Et pourquoi Algérie patriotique publie n’importe quel article de n’importe quel obscur scribouillard ???
    Franchement on mérite mieux.

    Pig pong
    28 février 2019 - 10 h 21 min

    Ou ce chercheur à été payé par le pouvoir pour développer son analyse ou alors il a un problème dans sa tête et dans ce cas il devrait aller voir un spécialiste idiologue. Le peuple avec sa jeunesse n’ont pas besoin de son idiote analyse pour défendre leurs droits démocratiquement et sans violence. Ce chercheur est incompétent pour le cas Algérie.

    Anonyme
    28 février 2019 - 10 h 16 min

    CE GUS DIT : «les manifestations ne sont pas nécessairement anti-régime, puisque ces revendications directes ne sont pas le pain, la liberté, la justice sociale ou même des élections honnêtes». Il explique que «le peuple veut la chute du régime». JE LUI : T’ES TOTALEMENT OUT, COMMENCES PAR CONTACTER TON AMBASSADE A ALGER POUR UNE MEILLEURE LECTURE.
    TU AS TOUT À APPRENDRE SUR CE PEUPLE.
    Ceci étant, ce gus est peut-être en mission grassement rémunéré, mais là encore il ne connait rien à l’Algérie et son analyse est à côté.
    La seule vérité qu’il dit, c’est que Bouteflika est totalement out et que les clans maffieux et rentiers sont divisés.

    Pig pong
    28 février 2019 - 10 h 12 min

    Ou ce chercheur a été payé par le pouvoir pour développer cette analyse ou il a un problème dans la tête et il devrait aller voir un idiologue.Le peuple Algérien avec sa jeunesse n’ont pas besoin de l’analyse d’un idiot pour défendre leurs droits démocratiquement et sans violence.

    Dahmani
    28 février 2019 - 10 h 09 min

    Cette analyse à la sauce turque est du n’importe quoi. Ce chercheur qui s’est improvisé ‎spécialiste de l’Algérie à partir d’articles de presse, va de l’extrême à l’extrême, tellement sa ‎connaissance de l’Algérie est approximative. Il va du scénario le plus optimiste au plus ‎catastrophique.

      Anonymous
      18 avril 2019 - 0 h 36 min

      C’est un etudiant en sciences politiques qui n’a pas encore finit son doctorat dans une universite Americaine tres moyenne.
      Il n’est American mais Turc et evidement il ne connait pas l’Algerie et son histoire politique. Le mieux c’est de ne pas le prendre au serieux.

    Borfayor Lewwel
    28 février 2019 - 10 h 08 min

    Définition de « chercheur » américain : un homme qui lit les journaux algériens et en tire ses propres conclusions sans avoir jamais mis les pieds en Algérie.

      Karamazov
      28 février 2019 - 10 h 55 min

      Oui, un kurdo-turco amerloque qui vient taquiner notre susceptibilité , comme ça, au moment où nous autres on fout la m…. chez nous.

      Si ça trouve, il n’ a même pas lu nos journaux qui dégagent tous un optimisme rassurant. Ou peut-être même qu’il n’ a vu que la photo radieuse de notre président.

      Ou peut être que ce n’est que pour les américains que le cinquième mandat est le moins pire des mauvais scenarii ?

      Ou peut-être que ce n’est que par hasard qu’il aurait raison.

        Borfayor Lewwel
        28 février 2019 - 13 h 25 min

        Je peux te garantir une chose, c’est que pour au moins 99,99% des américains, l’Algérie n’existe pas. Même pour les lecteurs du Washington Post, qui sont la crème de leur pays. D’ailleurs, s’agissant de ce journal, il appartient à Jeff Bezos, l’homme le plus riche du monde. Il ne l’est pas devenu en se souciant de la situation des peuples du tiers-monde. C’est un “Libertarien”, un parti qui est pour la liberté totale du capitalisme, c’est à dire le tag âla men tag.

      Abou Langi
      28 février 2019 - 11 h 32 min

      Devrais-je me sentir flatté ou offensé? Moua aussi je lis les journaux algériens ? Est-ce que je suis trop optimiste?
      Je devrais ?

      Ah! Vous vouliez dire qu’il a mal lu les journaux algériens ?

      Effectivement, nos journaux sont enthousiasmant. Il n’y a rien qui puissent lui faire penser ce qu’il écrit effectivement.

    Lghoul
    28 février 2019 - 10 h 03 min

    Après avec reçu des membres du congrès US, maintenant c’est un « chercheur », toujours US qui conclut que les algériens doivent toujours avoir un président absent pour 20 ans encore – 20 more years hein – !!! On sait maitenant ou est « cette fameuse main de l’étranger ». Quand un voleur est pris la main dans le sac, ils court et crie « au voleur ». C’est tout cela qui se passe maintenant devant nos yeux. La décéption est leur spécialité; le mensonge est leur religion, l’argent est leur Dieu. Je rejoins celui qui a remarqué cette coincidence. ces voraces sont prets a vendre tout le pays, le peuple inclu, pour se maintenir au pouvoir. Alors on ne veut ni de ces gens ni de leur système, synonyme de faillite.

    Type L
    28 février 2019 - 10 h 02 min

    D’après le nom de ce monsieur il est Kurde de Syrie ou d’Irak, fraîchement naturalisés comme nos Marocains, lorsqu’ils commencent à manger a leurs faim au lieu de dire Hamdou lu l’Allah et merci aux citoyens du pays,ils font le contraire allez ciré les pompes de nos corrompus…

    Abou Langi
    28 février 2019 - 9 h 43 min

    Qui est donc ce Monsieur qui ose avancer de tels sornettes ? Le cinquième mandat le moindre mal ?

    Avec toutes les perspectives radieuses qui s’offrent sous nos yeux ? Attendez, il y en a tellement que je m’embrouille dans l’embarras du choix.

    Bon, c’est vrai qu’il y a du brouillard qui masque l’horizon, mais n’est-ce pas la saison ? Oui, bon je ne vois pas non plus l’horizon, mais qu’importe c’est derrière que tout se passe.

    Et ben si il y a des alternatives au cinquième mandat ! Non, toutes les options ne sont pas sur la table. Dans les placards, oui ! Il suffit de laisser le peuple choisir , il sait y faire vous allez voir.

    Il n’y a qu’à attendre pour voir !

      Zaatar
      28 février 2019 - 10 h 12 min

      Mon dieu, le plus souvent l’apparence déçoit, il ne faut jamais juger sur ce que l’on voit. Mais peu importe effectivement, c’est derrière que tout se passe, à l’horizon rien ne dépasse, mais c’est tout le monde qui trépasse. Et pourtant, toutes les options sont sur la table que personne ne veut quitter, ils ont pris goût….

    faiza
    28 février 2019 - 9 h 43 min

    chercheur de poux, ce turc américanisé, qu’il aille se faire foutre lui et son analyse à la con,ils ont peur de l’émancipation du peuple et de son affranchissement de la soumission

    La tulipe
    28 février 2019 - 9 h 37 min

    Il faut dire à cet imminent chercheur spécialiste du travail bâclé, de venir faire son enquête au milieu du peuple Algérien. « On marche sur la tête ???????? »

    passager
    28 février 2019 - 9 h 33 min

    Oui effectivement ça serait le moindre mal…………….pour les intérêts Américains !

    DZA
    28 février 2019 - 9 h 26 min

    Le chercheur et académicien américain Tahir Kilavuz, est à coté de la plaque.
    Du n’importe quoi, dans une tribune publiée dans le très sérieux Washington Post.
    Belle référence.

    À moins que,………….. les intérêts US d’abord.

    Anonyme
    28 février 2019 - 9 h 24 min

    Ce … de turc de service est payè par le systeme algerien pour dire des absurdités ; tournez la page et pensez au vendredi prochain !

    anonyme
    28 février 2019 - 9 h 11 min

    Franchement, parfois, vous nous égarez à publier des sornettes, fussent-elles « américaines » ! Restons concentrés sur la chose, la vraie …

    Anonyme
    28 février 2019 - 9 h 07 min

    Ce chercheur s’appelle Tahir Kilavuz, c’est quoi ce nom, qui est a financé sa recherche pour venir embrouiller les algériens avec ses idées absurdes.

    salah khiar
    28 février 2019 - 9 h 06 min

    C’est du n’importe quoi !

    indigné
    28 février 2019 - 8 h 55 min

    C’est un régime en faillite dictatorial et en panne d’idées. sa seule solution c’est la candidature d’un homme malade et absent. vous faite pitié et la honte de ce pays pour votre ignorance on arrete pas de nous chanter la démocratie , le résultat des urnes et la liberté d’expression ,alors que rien n’existe dans tout ça, dans la réalité.on entend ça que dans notre pays.guerre des clans, candidat du consensus. cela démontre que les tenants du pouvoir méprisent le peuple et ne croient pas en la démocratie. ils prévéligient leurs interets sur ceux du peuple et du pays.sinon,vous n’avez qu à organiser de vrais élections libres , sérieuses et sans fraude.seulement le complexe de la supériorité à l égard de la classe politique , leurs soucis de préserver leurs interets illégitimes priment sur toute autre considération.prenez votre argent mal aquis,levez votre tutelle sur ce peuple et dégagez.nous avons assez de votre sous développement intélectuel et votre faillite morale

    Anonyme
    28 février 2019 - 8 h 54 min

    ça se voit qu il n a jamais était arabe et encore moins algérien mais nous ne somme pas diviser au contraire on est unis contre le 5ême et contre le clan et ses membres qui était la que pour le profit et la corruption d ailleurs ils l on a plusieurs reprises avoués publiquement au cour de leurs querelles ,maintenant la seul crainte ce ne sont pas les terroristes ou le clan mais ce que décidera l arme qui prétend ne pas s inicier dans la politique et d u autre coté le général Gaid qui déclare un soutient a M Boutef par-contre il n a pas fait allusion au 5ême mandat c est on peu opaque tout ça

    Anonyme
    28 février 2019 - 8 h 54 min

    Coïncidence ,,,??…..Après la subite et bizarre sollicitude du ….Congres US vis a vis du Combat du Peuple Sahraoui , voilà un Article d un # »Chercheur » sur le Washington Post qui nous bassine avec une Enieme théorie fumeuse . Quand on vous disait que ces Prédateurs et voyous de chez nous qui ont pris en otage l État algérien ou ce qu il en reste sont capable de tout Vendre pourvu qu ils continuent à se goinfrer de notre pays …….

    Lghoul
    28 février 2019 - 8 h 52 min

    Bien sur que c’est la meilleur option. Il faudrait laisser tous les vautours du monde déplumer ce qui reste du pays. Pourquoi ? Parce que nous sommes le seul pays au monde qui a un président absent. Ils veulent le beurre et l’argent du beurre. Tout a fait normal quand il y a une vache a traire. Depuis quand le mal conseille des médicaments a un malade ?

    Anonyme
    28 février 2019 - 8 h 49 min

    On ne parle pas en manageant Sir.

    Lahouaria
    28 février 2019 - 8 h 44 min

    Les Étrangers, savent très bien que son excellence le Président de la République Abdelaziz Bouteflika est le meilleur dirigeant algérien et africain et l’Occident a peur d’une déferlante de peuple africain et algérien aux portes de l’Europe.
    Ces Chercheurs Occidentaux savent aussi que les candidats présidentiables cherchent juste leurs intérêts et ceux de leurs familles, et qu’ils n’ont rien à foutre du peuple algérien qui scande dans la rue le départ de l’actuel président sortant.

    Anonyme
    28 février 2019 - 8 h 42 min

    Occupe toi de ton président et ses nombreuses maladies psychiques et laisse nous s’en occuper de notre président malade sur son fauteuil roulant

      Lahouaria
      28 février 2019 - 10 h 41 min

      Et toi occupe-toi de tes corrompus qui ont été éjectés de leurs postes et qui veulent coute que coute se venger de l’État algérien pour y prendre place et manigancer des magouilles avec les sionistes notoires et appauvrir le peuple algérien.
      3la belna ce qui se passe dans les pensées de ces opposants !!!!

        F. Sigmund
        28 février 2019 - 20 h 35 min

        Tu sembles subitement fortement perturbé. Et plus particulièrement au lendemain du 22 février dernier. Mais pourquoi donc ?!
        As-tu déjà pensé, par exemple, à t’afficher sous ta véritable identité, avec un pseudo d’homme ? Parce que, même si on sait que les deuils sont difficiles à surmonter, je reste persuadé que cela va sûrement t’aider à retrouver de nouveaux repères, à les intégrer et finir même par les accepter.

    TOP 16
    28 février 2019 - 8 h 41 min

    Avec l’argent du peuple on achète les ripoux étrangers

    moula
    28 février 2019 - 8 h 29 min

    pour vous c’est sur et certain

    Rani zaafane
    28 février 2019 - 8 h 24 min

    Donc,pour ce chercheur américain la volonté populaire n’existe pas et le peuple Algérien est constitué de moutons! Seul le scénario du régime est à prendre en considération! Je crois que pour écrire de telles aberrations on a pas besoin de qu’elqu’un qui vient d’ailleurs,ce chercheur qui croit que le peuple Algérien ne peut prendre sa destiné en main a probablement été formé par le système FLN!.

    Cherif
    28 février 2019 - 8 h 18 min

    Tous ce que vous avez trouvez acomme informations pour nous éclairer un chercheur sans nom pense pour le bien des 40 millions d algeriens qu il garde leurs prophète car ils on auront pas un autre?

    Anonyme
    28 février 2019 - 8 h 16 min

    Je n attacherais aucune crédibilités à ce pseudo chercheur … il doit être payer pour écrire des fakes news…et fausse assertions…le peuple veut une rupture d un vieux système archaïque qui ne réponds pas aux aspiration du peuple.

    Slim
    28 février 2019 - 8 h 15 min

    un chercheur americain…laissez moi rigoler. l’option Bouteflika est la pire des options qui s’offre au pays. arretant de mettre la lumiere sur des pseudo chercheurs.

    Quel recherche
    28 février 2019 - 8 h 07 min

    Recherche taillée sur mesure pour la continuité incroyable de ce système . Cet article est il vraiment le résultat d’une recherche ou est-ce un point de vue envoyé d’outre-mer sans la moindre connaissance de la réalité algérienne.

    Ali 54
    28 février 2019 - 8 h 00 min

    Tiens, Tiens des Harkis même en Amérique,vu la raisonnance de nom il doit être d’oujda ou de Tlemcen

    Anonyme
    28 février 2019 - 7 h 42 min

    Ce chercheur a t-il côtoyé le régime algérien ???? pour se permettre de faire des spéculation selon une théorie qui ne s’applique pas à une Algérie bien différente de se ses références.

    anonyme
    28 février 2019 - 7 h 32 min

    Qu’il aille chercher ailleurs ce chercheur, ses idées ne concernent que lui même. Un président qui ne parle pas et qui ne marche pas pour ce chercheur c’est extraordinaire tant que le peuple bouffe du pain et boit de l’eau. …

    Yeoman
    28 février 2019 - 7 h 10 min

    Une lucidité venue d’ailleurs. Au sens propre de l’expression.

      NORD DEAN
      28 février 2019 - 9 h 04 min

      @Yeoman
      Je dirai plutôt :
      Une l’expression venue d’ailleurs. Au sens propre d’une lucidité aveuglante.

        Yeoman
        28 février 2019 - 10 h 21 min

        Encore une fois, et j’espère que AP va laisser passer mon commentaire, le titre ci-dessus est d’Algérie Patriotique, et il ne résume aucunement le contenu de l’article du Washington Post.

          NORD DEAN
          28 février 2019 - 12 h 47 min

          @Yeoman
          Milles excuses, je n’ai fait que répondre bêtement à la phrase, quant à analyser un article de Washington Post ou disserter un écrit d’AP, sincèrement c’est une overdose pour ma petite cervelle. Merci pour votre aimable compréhension et tolérance.
          Amitiés.

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