Il faut choisir !

Algérie Algériens
Seul l'intérêt de la patrie doit primer ! PPAgency

Par Saadeddine Kouidri – La mobilisation extraordinaire des Algériens entamée le vendredi 22 février contre la candidature de Bouteflika pour un cinquième mandat est un événement politique majeur. La presse algérienne, contrairement aux télévisions publique et privée, en parle justement en soulignant ce rappel de civisme et de maturité politique de notre peuple adressé aux dirigeants du pays, et à toutes celles et ceux qui avaient tendance à le mépriser jusqu’à le confondre, parfois, avec la condition physique dans laquelle se trouve le chef de l’Etat. Sous l’allure d’une grande fête populaire se dégagent deux options, celle d’occuper la rue jusqu’au départ des dirigeants et celle d’aller aux élections contre le candidat Bouteflika ou un autre candidat de ce système politique. Malin celui qui pourra affirmer quelle est la meilleure option.

On doit dire pourquoi l’une est préférable à l’autre. Si le boycott était le mot d’ordre le plus juste à ce jour, on constate que Bouteflika, qui n’était pas crédible pour le premier mandat à cause de sa longue absence du pays d’une part et, d’autre part, de son implication dans le détournement de l’argent de la caisse noire du ministère des Affaires étrangères dont il devait rendre compte auprès de la Cour des comptes. On ajoute à cela par la suite sa longue maladie, si on reste juste dans l’éthique, on constate seulement aujourd’hui que l’écrasante majorité du peuple est indignée de la perspective d’un 5e mandat.

Comme dit l’adage : il n’est jamais trop tard pour bien faire. A ce constat vient se greffer au lendemain de la convocation du corps électoral, pour le 18 avril 2019, la déclaration de la candidature à la candidature présidentielle du général à la retraite Ali Ghediri suite à plus d’une intervention dans la presse sur le sujet et que lui avait mis le vice-ministre de la Défense sur le dos.

La candidature de ce général à la retraite est perçue en premier comme une réponse offensive aux menaces proférées contre lui par le vice-ministre de la Défense et chef d’état-major suite à sa contribution sur la presse où il interpellait ce dernier, qui se proclamait garant de la Constitution à la respecter au moment où il a constaté qu’il y avait des tractations dont le but de shunter l’échéance électorale pour permettre la nomination d’un vice-ministre pour la pérennité du système.

L’autre option est de faire tomber le système exclusivement par la rue. L’absence d’une forte organisation démocratique pour gérer ce bras de fer n’existe pas, le passage par la force dans ces conditions risque de nous mener à l’impasse. Il y a celles et ceux qui invoquent ce dernier argument pour dire qu’aucune force existante n’est capable de palier la fraude de l’administration lors du vote. Oui, quand le peuple n’était pas contre le cinquième mandat. Depuis le 22 février, des millions d’Algériens le crient dans les rues de tout le pays.

Des expériences récentes dans notre environnement immédiat montrent que les forces dominantes dans le monde actuel ne sont pas favorables à la révolution, et particulièrement au Maghreb. A supposer que l’on puisse briser la résistance du pouvoir et ses suppôts de l’intérieur, islamistes et autres valets du pouvoir en perdant des plumes bien évidemment ; de l’extérieur, les Trump, Macron et autres wahhabites ne vont pas laisser passer l’occasion de tenter de nous emmurer comme des rats ou nous soumettre comme des esclaves. L’affrontement dans ce cas serait un prix à payer plus cher que celui de l’enjeu électoral.

L’enjeu majeur aujourd’hui est la stabilité du pays, avec comme premier objectif de dépasser une situation ubuesque, qui est sur le point d’être mortelle pour la République.

S. K.

Ndlr : Les opinions exprimées dans cette tribune ouverte aux lecteurs visent à susciter un débat. Elles n’engagent que l’auteur et ne correspondent pas nécessairement à la ligne éditoriale d’Algeriepatriotique.

Comment (30)

    kouidri
    1 avril 2019 - 20 h 49 min

    Ce n’est pas un commentaire Ce n’est pas un commentaire mais ma contribution corrigée

    Le peuple, ce messie

    M.Gaïd Salah est maintenu comme vice-ministre de la Défense dans le nouveau gouvernement. Comment est-ce possible pour quelqu’un qui la veille demandait l’application de l’article 102 de la constitution qui ne s’applique que dans le cas ou le Président n’est pas en mesure d’assurer sa fonction ; ce qu’on appelle communément l’empêchement. Il complétait l’article 102 par le 7 et le 8 après les critiques que lui avaient asséné les marcheurs du Vendredi 29 mars.
    Nous pensons que c’est suite à l’implication de Saïd Bouteflika au sujet de l’arrestation du directeur de Chourouk que l’Armée a exigé de la Présidence qu’il était temps de former le gouvernement pour ne plus avoir à faire directement au mouvement, sinon elle poursuivrait le contrevenant en justice.
    Ou tout simplement, ce n’est pas le président qui a fait la composition du nouveau gouvernement, sinon il aurait éliminé le chef d’Etat-major, sauf si un nouveau deal s’est instauré au sommet du pouvoir pour son maintien en contrepartie de l’arrêt du processus judiciaire contre Saïd qui dit-on était en cours suite à sa bavure sur Fodil, le Directeur de Chourouk. Arrêtez, ou kidnapper, c’est selon, par les services de sécurité sur instruction de la Présidence et relâché quelques heures après suite à l’intervention de l’armée le jeudi 28 mars.
    Il y a ceux qui croient au messie, c’est leur affaire. Je pense quant à moi que l’ange ou le messie ne peuvent être que le produit d’un peuple organisé. A défaut d’une organisation nous devons travailler avec les matériaux que nous avons mêmes s’ils sont obsolètes. De tous les étrangers qui nous font des éloges, nous devons distinguer ceux qui nous flattent pour nous berner, de ceux qui par leurs éloges nous encouragent à améliorer notre mobilisation.
    Il y a ceux qui font des éloges sans dire un mot sur le comportement exemplaire de notre police. Il y a ceux qui trainent des casseroles et qui veulent faire de l’armée un ennemi du peuple et des assassins islamistes des partenaires jusqu’à pousser le bouchon a en faire des démocrates. Dans le dégage du peuple, ils sont inclus et ils osent exclurent à leur façon, nos alliés naturelles. Certains oublient qu’ils étaient députés du régime, et d’autres avocats de la mouvance islamistes. Dans les années 90 d’autres participaient au « qui tue qui » pour accuser l’armée. Ils étaient à Sant Egidio pour livrer la République à l’islamisme et aujourd’hui, Messieurs « Les sans exceptions » osent inviter ces assassins et leurs gourous sur la scène politique et rêvent de les voir à la tête du mouvement
    Il faut juste rappeler que ceux qui rejettent l’armée et qui donnent parfois de bonnes raisons sont ceux-là mêmes qui trainent des casseroles à n’en pas finir. Il est normal d’opter pour l’armée comme intermédiaire et passer le guet du 27 avril que de se laisser aller au vide. L’écrasante majorité du peuple a exigé la fin de la Présidence qui dure depuis vingt ans. Le peuple qui est la source de tout pouvoir exerce sa souveraineté par l’intermédiaire des institutions. La première institution est la Présidence de la République. Le peuple l’a jugé inapte au-delà de la fin du 4e mandat fixée à fin avril. Parmi les autres institutions de la République, seule l’ANP peut accompagner le changement et non la transition comme le dit Le Drian, le truand. L’ANP a été malgré sa descente aux enfers par la Réconciliation de Bouteflika, la plus forte institution de la République. Aujourd’hui, si le peuple n’a pas une date butoir à son pouvoir celui de l’institution militaire en a une celle de sécuriser le pays et son peuple en toute légitimité après la fin du mois. L’ANP fait des propositions pour prévenir le vide politique que nous risquons le 27 avril et qui peut être fatal à la défense du peuple et de son indépendance. Les forces du grand capital développent cette stratégie du vide, la transition tout en développant leur hostilités à l’armée en travaillent à la rendre antinomique à son peuple. Ce n’est pas les louanges qu’ils nous adressent sur les médias qui suffiront à nous faire oublier leur haine envers les peuples. Ils savent que l’ANP est une institution qui a un rôle déterminant en période de crise. Elle l’a été en 91 et elle l’est aujourd’hui. Si la première fois elle protégeait la République de l’islamisme cette fois elle accompagne le peuple dans sa mue pour une deuxième République.
    Si mêmes les ennemis de leur propre peuple comme ces dirigeants du capitalisme nous font des éloges c’est la preuve qu’il y a anguille sous roche. Quand des intellectuels font de même en omettant l’exemplarité des services de sécurités qui veillent à la bonne marche du mouvement c’est aussi un autre indice que nous ne devons pas omettre. La nomination du nouveau gouvernement ne change pas la nature du mouvement. On revient à la première institution du pays. Théoriquement l’intermédiaire ne sera plus Gaïd Salah mais Badouï pour un test ce Vendredi 3 mars en tant que premier ministre par le mouvement.
    Le changement radical c’est-à-dire la Révolution sans parti politique démocratique, reste théoriquement de l’utopie. Croire à l’utopie c’est croire au messie à l’image de ce mouvement. Sinon le mouvement pour réussir doit s’organiser. En attendant, un changement qu’accompagnera Bedoui c’est mieux qu’une transition avec Bouchouchi et consort. Un changement qu’accompagnera l’armée est préférable à une transition qu’accompagnera Le Drian. Saadeddine Kouidri

    Un Lecteur Lambda
    7 mars 2019 - 16 h 04 min

    Il a fallu des décennies de dysfonctionnement grave des services de l’Etat et de manquement manifeste de nos hommes politiques à leurs missions et devoirs pour que l’étincelle finisse par s’allumer et la contestation prendre cette ampleur.
    L’objectif est fixé : le départ de ce conglomérat hétéroclite composé de castes mafieuses et de serviteurs zélés dont l’unique but est de piller les deniers de l’Etat.
    Le peuple n’est pas une masse compacte, une entité quasi immatérielle incapable de se mouvoir, incapable de réagir, incapable de penser son avenir autrement que par des raccourcis individuels.
    Le peuple n’est pas non plus comme dirait un certain internaute « un ensemble de tubes digestifs » dont l’unique finalité serait de se remplir la panse.
    Heureusement, qu’il n’a pas fallu attendre l’effondrement du prix baril de pétrole, la réaction du peuple a anticipé cette possible situation. C’est aussi le signe d’une maturité.
    Le soulèvement a surpris plus d’un, la révolte est là et bien là.
    Il reste à transformer ce formidable et inespéré élan en une construction solide, moderne, belle et généreuse capable de répondre aux attentes de tous les Algériens.
    Nous n’avons d’autre choix que de réussir !

    Zaktof
    6 mars 2019 - 20 h 12 min

    Je suis convaincu d’une chose: En tant que peuple,notre existence ne sera plus jamais silencieuse.

    Anonyme
    6 mars 2019 - 18 h 59 min

    @ Salim A
    5 mars 2019 – 22 h 40 min
    « … la partie, qui est actuellement tapie dans l’ombre, et qui a réussi à faire sortir des milliers voire des millions de gens dans la rue » a un nom: LE PATRIOTISME. Mais il n’est pas tapi mais enfoui dans les cœurs et les tréfonds de tout un peuple quî forgé sa personnalité dans sa diversité à travers son histoire. Pour ne avoir compris les ressorts qui poussent ce peuple à se soulever comme un seul homme, les différents occupants ont en fait les frais. Les Français particulièrement depuis 1830 avec les soulèvements en Kabylie, le 8 mai 1945, en 1954, en octobre 1988 et en ce 22 février .
    Alors, tire ton chapeau et jette-le: il est tellement petit pour ta p’tite tête, qu’il te tombe sur les yeux, t’empêchant de voir fait attention qu’il ne se transforme pas en kippa.

      salim a
      7 mars 2019 - 15 h 15 min

      Une analyse se fait toujours à froid. L’histoire regorge d’événements similaires aux nôtres.
      Pour se documenter et comprendre mieux les enjeux, cela peut être intéressant de relire l’histoire de l’archiduc à Sarajevo au début des années 1900.
      Pour le patriotisme, c’est bien mais il y’a toujours un petit groupe qui décide (allumer la mèche) puis le reste n’est qu’une cascade d’événements.
      Si on n’est pas né avant 1990, on ne peut comprendre ce qui est en train de se produire. J’espère seulement me tromper.
      Finalement, il faut savoir qu’il y’a des analystes hyper intelligents dans des laboratoires d’études et qui passent leur temps à élaborer des scénarios. Si l’on ne peut admettre cette réalité et qu’on est actuellement dans une partie de jeux d’échecs, attendez vous à des jours sombres. Le pays est déjà passé par cette étape et les dégâts ont été incommensurables!
      P.S: aucune des parties de ce conflit ne m’intéresse. Par contre, cela m’intéresse de voir le pays stable avec une structure claire et nette. C’est juste des analyses et il n’y a rien de personnel.

    Felfel Har
    6 mars 2019 - 16 h 36 min

    Le drame shakespearien par excellence: guerre ou paix? Le peuple veut la paix et le pouvoir lui répond, comme l’a fait Mittérand, en novembre 1954, peu après le déclenchement de la glorieuse révolution « La seule réponse, c’est la guerre! »
    Tag a3lamen tag!

    Vaudeville tragique
    6 mars 2019 - 14 h 58 min

    Kagemusha, l’Ombre du guerrier
    C’est un film américano-japonais réalisé par Akira Kurosawa, sorti en 1980.

    Synopsis
    Au 16è siècle, le Japon est en proie à des guerres incessantes entre les clans. Le clan Takeda fait partie des plus puissants. Son chef charismatique, Takeda Shingen, rêve de prendre Kyōto et de s’emparer ainsi de tout le pays. Mais il est mortellement blessé avant de parvenir à ses fins, lors du siège du château de Noda. Pour protéger le clan, il ordonne alors à ses vassaux de dissimuler sa mort pendant une durée de trois ans.

    Le frère de Shingen qui, à l’occasion, lui servait de doublure, met la main sur un sosie parfait. Celui-ci n’a cependant pas l’étoffe de Shingen et chacun s’inquiète de le voir démasqué. Lui qui n’est qu’un voleur sans envergure, devra braver les intrigues, tromper l’entourage de Shingen et défendre le territoire des Takeda.=
    ===≠======
    Toute ressemblance avec ce qui se passe au 32 è siècle est une pure coïncidence.

    Anti-Fr
    6 mars 2019 - 1 h 59 min

    si on admet que tout le pouvoir n’est pas bon ,est-ce en cas d’arriver à le changer la situation de l’Algerie va s’ameliorer! à mon avis ça va etre l’anarchie surtout qu’on n’a pas encore les moyens économiques agricoles militaires des grands pays pour faire face et surtout que d’autres ennemis vont trouver l’occasion pour alimenter les troubles .
    Aller doucement mais surement par le dialogue et les moyens qui n’entravent pas notre progrès.

      Kenza
      9 mars 2019 - 23 h 30 min

      Rien n’entrave notre progrès autant que cette mafia au pouvoir qui nous a contraint à l’immobilisme voire la marche arrière.

    MELLO
    6 mars 2019 - 0 h 05 min

    Il faut choisir ! Oui il faut choisir entre NOTRE ALGÉRIE et la LEUR.
    La majorité écrasante des Algériens sont pour une Algérie Algérienne , mais eux , ils sont pour une Algérie à EUX SEULS.
    Trop grande est la différence entre l’Algérie des ALGÉRIENS et la leur. Un océan de sang et de valeurs nous sépare.

    MELLO
    5 mars 2019 - 23 h 24 min

    Le choix entre la stabilité et le statu-quo , correspond au choix entre la peste et le choléra. De quelle stabilité parle t on en Algérie ? L’Algérie est en situation mortifere depuis déjà deux mandats de ce même président. Si l’on continue dans cette voie avec ce même personnel qui nous gouverne, ce sera toute l’Algérie qui va disparaître . Le choix est déjà posé au niveau de la rue, rejoint par l’Université avec ses enseignants et ses étudiants , sans parler des hommes de lois que sont les avocats et les magistrats. Le choix est déjà fait par tous ces jeunes qui se jettent à la mer que de continuer à vivre sous ce régime. Le choix entre une oligarchie et une DÉMOCRATIE est vite fait.

    salim a
    5 mars 2019 - 22 h 40 min

    Je tire chapeau à la partie, qui est actuellement tapie dans l’ombre, et qui a réussi l’incroyable à savoir faire sortir des milliers voire des millions de gens dans la rue.

    Sa démonstration de manipulation de foules dépasse de loin les techniques utilisées en Ukraine,Tunisie, Libye et en Égypte. Cela va devenir très probablement un cas d’école à enseigner dans les écoles spécialisées.

    J’espère seulement que cette partie va arrêter (ou l’autre partie adverse du président partant va arrêter) avant que l’on commence à compter les victimes par centaines ou milliers. Mais l’histoire est impitoyable et a tendance à se répéter. Espérons seulement le moins de dégât possible.

    Antisioniste
    5 mars 2019 - 22 h 19 min

    « Sous l’allure d’une grande fête populaire se dégagent deux options, celle d’occuper la rue jusqu’au départ des dirigeants et celle d’aller aux élections contre le candidat Bouteflika ou un autre candidat de ce système politique. Malin celui qui pourra affirmer quelle est la meilleure option. »
    En effet je suis bien d’accord avec vous sur ce point, mais le titre de votre article est « il faut choisir !» or les seul choix qui sont exposé son déjà connu par tout le monde. J’aurais souhaité de votre part que vous soyez plus explicite en nous dévoilons par exemple votre choix, et les raisons qui vous on pousser à le faire, là le débat aurait pu être plus intéressant, dans le sens plus enrichissant.

    Tredouane
    5 mars 2019 - 18 h 22 min

    L’enjeu est la stabilité,mais l’enjeu stratégique plus que majeur est certainement la consolidation de l’État Nation par des institutions fortes avec des Hommes d’État bonnettes dévouer et capables,d’ou il est non seulement primordiale mais vitale pour nous de déloger toute Elissaba et elle est pas nombreuses sans touché au structures institutionnelles.
    Très chers compatriotes nous devons comprendre tous ensemble que certains hauts responsables sont devenu une source de danger pour la Nation pour les fondement de l’État Nation,sans la moindre perspective d’avenir,en tout cas c’est ma profonde conviction.
    La Nation ,le peuple ce sent menacé, alors il a réagi car il est devenu plus consciencieux et soucieux de son avenir géostratégique.
    La Notion de défense qui m’implique pas le Peuple est une fausse notion. « on peux citer beaucoup d’exemples » et à mon avis je la qualifierais d’une dictature tout simplement.
    Par dictature je n’entend nullement désigné le militaire mais toutes forme de gouvernance qui ne fusionne pas avec les principes de la Nation,du peuple.
    Enfin j’estime qu’il est temps d’opéré un changement dans notre style de gestion des affaires d’État par des Hommes d’État tout simplement.vive l’Algerie rabi yarham chouhada…

    hamalaoui
    5 mars 2019 - 14 h 24 min

    AUX marokis, aoccupez vous de vos émeutes du rif; / aux français
    Occupez vous de vos gilets jaunes et VIOLENCES URBAINES notamment celles de Grenoble +++.=== L’Algérie attend des excuses officielles de la France et ce pour les crimes commis en Algérie et les morts et la contamination de la faune , de la flore et des vastes étendus du desert algérien suite aux essais nucléaires ; avec nom de code et une puissance TNT :- 1- 7novembre, Agate/ 1961 (, 20Kt, 2- 1 mai 1962, Béry, 30 kt / 18 mars 1963 ; E,euraude 20 kt/ 30 mars 1963, Améthyste, 5 kt / 20 octobre 1963 ; Rubis 100 kt/ 14 février 1964 , Opale ; 5kt/ 15 juin 1964, Topaze, 5kt/ 28 novembre 1964 ; Turquoise, 20 kt/ 27 février Saphir, 150 kt / 30 mai 1965 Jade, 5 kt/ 1 octobre 1965 Corindon , 5kt / 1er décembre 1965 Tourmaline ,moins de 20 kt/ 16 février 1966, Grenat, moins de 20 kt ++++ Essai nucléaire à Reggane : 150 prisonniers algériens utilisés comme cobayes humains : -Des Algériens ont été utilisés comme cobayes pendant l’essai nucléaire français en Algérie. Pour terminer, je vous invite toutes et tous les algériens qui n’ont pas connu le colonialisme ses atrocité, ses assassinats, ses meurtres, ses exécutions, ses viols, ses vols, ses pillages, ses mises à sac etc. à visionner le film Queimada!/Burn!(1969)…

    Anonyme
    5 mars 2019 - 14 h 17 min

    Il faut choisir ! = il faut surtout s’organiser, contre l’anarchie, les provocations, les sabotages divers
    Soyez très prudents, et très vigilants, cher(e)s civilisé(e)s, responsables, et sages
    Il ne faut pas exclure des règlements de comptes inutiles, et contre-productifs (casses, vols, atteintes,…..)

    le niveau
    5 mars 2019 - 13 h 58 min

    ONT a pas le choix ……….et ont aura jamais un choix
    ces pas que j’ai pas le choix de choisir mais j’ai pas le choix
    en plus le choix ne me donne pas mon choix,il veut son propre choix
    bref pourquoi choisir

    Anonyme
    5 mars 2019 - 11 h 23 min

    Pourquoi vouloir relier à tout prix cette crise politique à la succession du Président Bouteflika? Vouloir résoudre le problème que dévoile cette crise en le réduisant à un choix entre deux candidatures cela apparaît comme un gadget.

    Le problème de notre pays est beaucoup plus profond et plus grave.

    C’est la situation économique, politique et sa projection dans l’avenir proche et futur qu’il convient de prendre en compte. Et ce n’est pas un homme seul, si compétent soit-il, qui peut sauver ce pays. C’est de notre peuple dont il s’agit. Il n’y a que lui seul qui puisse le sortir de ce marasme. L’unique outil dont dispose le peuple est la cohésion de la nation qui s’appuie essentiellement sur une constitution démocratique respectée. Ce qui implique la séparation effective des pouvoirs législatif, judiciaire et politique, ce qui suppose aussi la garantie de la liberté de la presse qui est, dans toute démocratie, le quatrième pouvoir capable de faire réfléchir le citoyen et de dénoncer les abus.

    La gouvernance de ce régime qui dure depuis 56 ans est arrivée à son terme. Et son bilan contestable a été déjà évalué maintes fois sans qu’on puisse réagir. Maintenant qu’il est évident que nous sommes dans un état de déliquescence avancé, il est urgent d’en tirer les conséquences afin de redéfinir une reconstruction viable et durable de ce pays dont tout le monde, ici comme ailleurs, loue les potentialités.

    Il revient, à cette jeune génération extraordinaire, de se libérer de l’emprise de cette clique d’individus d’une autre époque qui ont annexé ce pays tant du point de vue politique qu’économique et pour leurs propres intérêts.

    Il revient au Peuple algérien de 2019, à l’image de leurs aînés de 1954, de concevoir pour ce pays une nouvelle république capable d’engendrer le progrès dans la justice. Il leur sera alors nécessaire de faire des efforts et de subir des privations. Des concepts idéologiques et religieux devront être surement remis en cause mais ce sont des conditions sine qua none pour que ce pays magnifique s’adapte pleinement au monde du XXI° siècle sans pour autant perdre sa personnalité.

    Il nous revient de faire la preuve que dans le Monde musulman, l’Algérie est à même de mener le flambeau de la liberté et du progrès et de rendre ainsi l’espoir aux populations soumises à la dictature et à l’injustice depuis des lustres, autrement que par des discours.

    C’est là, la troisième solution.

    hamalaoui
    5 mars 2019 - 11 h 13 min

    à tous les morki: occupez vous de vos émeutes. à tous les français qui manifestent leurs haines à l »ndroit du peuple algérien et de l’Algérie, les nostalgiques de l’Algérie française::- Occupez vous de vos gilets jaunes et VIOLENCES URBAINES notamment celles de Grenoble +++.=== L’Algérie attend des excuses officielles de la France et ce pour les crimes commis en Algérie et les morts et la contamination de la faune , de la flore et des vastes étendus du desert algérien suite aux essais nucléaires ; avec nom de code et une puissance TNT :- 1- 7novembre, Agate/ 1961 (, 20Kt, 2- 1 mai 1962, Béry, 30 kt / 18 mars 1963 ; E,euraude 20 kt/ 30 mars 1963, Améthyste, 5 kt / 20 octobre 1963 ; Rubis 100 kt/ 14 février 1964 , Opale ; 5kt/ 15 juin 1964, Topaze, 5kt/ 28 novembre 1964 ; Turquoise, 20 kt/ 27 février Saphir, 150 kt / 30 mai 1965 Jade, 5 kt/ 1 octobre 1965 Corindon , 5kt / 1er décembre 1965 Tourmaline ,moins de 20 kt/ 16 février 1966, Grenat, moins de 20 kt ++++ Essai nucléaire à Reggane : 150 prisonniers algériens utilisés comme cobayes humains : -Des Algériens ont été utilisés comme cobayes pendant l’essai nucléaire français en Algérie. Voir lien ; http://www.obsarm.org/essais-nucleaires.pdf

    chaoui40
    5 mars 2019 - 11 h 03 min

    Continuer de manifester, maintenir la pression, et rester mobilisés.

    On veut une nouvelle Algérie, il faut bien que ca change, je te le dis et redis, si on vote massivement, le 5eme mandat ne passera pas !

    en 2014 il y a eu près de 11 millions de votants en tout dont 8 millions pour Bouteflika, alors qu il y a 22 millions de gens qui pouvaient voter.

    A nous de nous prendre en main, on gagnera. Il n y a ni malice, ni naïveté. seuls les résignés, les défaitiste, les indifférents pensent que c est perdu d avance ….
    Je suis pas d accord avec ceux qui appellent a un boycott, ni au renversement du pouvoir (qui ne peut avoir lieu que par la violence et des morts), ni avec ceux qui pensent que tout est perdu d’avance.
    ce que je pense, c est qu on doit faire tout ce qui est possible pour qu’il perde.

    comment font les peuples du monde ??
    ils surveillent les bureaux de vote, ils surveillent les urnes de vote, le dépouillement des résultats etc…et pourquoi on serait le seul peuple à ne pas savoir le faire ???
    Yakhi na3rfou slahna ?
    ou bien , on fait rien, on surveille rien, et ensuite on continu de pleurnicher et se plaindre de vivre dans ce pays !
    c est exactement ce que le système veut….que les gens n aillent pas voter, mis a part ceux qui votent FLN….leur technique marche bien sur beaucoup … mais je vous comprend et je vous critique pas.

    Souvenez vous qu’en 1991, il a fallu annuler le processus électoral tant le vote massif avait rejeté le FLN en place !!

    et si finalement les résultats sont truqués, on aura le droit de se soulever à ce moment là.

    UMERI
    5 mars 2019 - 10 h 57 min

    La candidature imposée par le clan Bouteflika, s’apparente a un véritable coup d’ Etat. Il appartient au conseil constitutionnel et notamment a son président Mr Belaiz, d’appliquer strictement et objectivement,la loi électorale, en exigeant un certificat médical, d’un médecin assermenté et la présence physique du candidat Bouteflika. A défaut, les membres du conseil constitutionnel, porteront l’ entière responsabilité, en cas de violence, qui menacerait l’unité de la nation.

    La solution idoine !
    5 mars 2019 - 10 h 33 min

    Monsieur Saadeddine Kouidri auteur de l’article, à mon avis la meilleure solution est de suspendre l’élection présidentielle, de désigner un gouvernement de salut national (ou gouvernement d’union national, appelons le comme on veut), constitué de personnalités crédibles, compétentes et intègres dont la mission est d’organisée une conférence nationale (ou une constituante, mais c’est plus complexe à organiser) tout en continuant de gérer les affaires courantes intérieures et extérieures du pays ! Cette conférence aura pour mission de faire entrer l’Algérie dans une deuxième République véritablement démocratique, libre, avec une séparation des pouvoirs digne de ce nom ! L’armée ne jouera dans ce processus que le rôle de garant de la défense de la souveraineté nationale, de la sécurité et de la paix nationale.

    Aussi je ne vois pas pourquoi perdre encore du temps avec cette élection et attendre que Bouteflika soit encore élu (la fraude aidant) pour s’occuper lui-même de changer les institutions et le système politique ! Le pari « Bouteflika » est trop risqué, trop hasardeux et trop long alors qu’il est possible de commencer dès à présent à engager le pays dans le changement. Le peuple a démontré qu’il ne fait plus confiance au pouvoir, à Bouteflika et son gouvernement alors pourquoi le provoquer encore !

    PS : la Constituante est idéale mais les opinions et les lignes idéologiques entre les partis politiques sont tellement vastes et antinomiques qu’il y a un risque de perdre beaucoup de temps dans des palabres interminables…

      chaoui40
      5 mars 2019 - 15 h 49 min

      La solution idoine ! 5 mars 2019 – 10 h 33 min

      D accord, mais comment voyez vous l application de votre solution ? Comment arriver au résultat du report de l élection, qui peut l imposer réellement et effectivement ?

      Pour ma part, la plus simple des solutions, est de se servir de la candidature Ghediri, voter massivement, et surveiller chaque bureau de vote par des centaines de citoyens du matin au soir lorsque les pv de résultats sont signés,

      Ghediri n est pas l homme providentiel, il faut que les gens compétents et honnêtes l entourent, il prône la rupture et la refonte du système, et c est ce que le peuple veut.

      Je précise que je suis pas du tout militant pour ce candidat, mais j y vois un moyen pour la première étape du redressement, qui est faire barrage au 5eme mandat…Après cela, le combat ne s arrêtera pas à son élection.

      Cela dit, je suis ouvert à toute bonne solution, je ne crois pas détenir la vérité.

    Karamazov
    5 mars 2019 - 10 h 33 min

    « L’enjeu majeur aujourd’hui est la stabilité du pays, avec comme premier objectif de dépasser une situation ubuesque, qui est sur le point d’être mortelle pour la République ».

    Une fois ceci dit, il n’y plus qu’à rentrer à la maison.

    Dois-je comprendre : s’ils ne veulent pas partir mieux vaut les laisser continuer ? Ou à l’inverse :si on essaie de les faire partir la situation risque de s’embraser ? Sans aucune autre alternative.

    Moua ce que j’observe c’est que les sociétés Zzarabo-MuZzulmanes perdues dans un siècle qui les a dépassé ne sont que des anachronismes persistant. Alors que les autres sociétés se sont adaptées et ont modifié leurs structures socio-culturelles pour s’adapter , les sociétés Zzarabo-MuZzulmanes , elles , persistent à reconduire un système économique et culturel archaïque.

    Nous avons vu ces derniers temps la démonstration de cette crise systémique qui a montré ses contradictions et l’illustration de cette crise par la lutte entre les vieux systèmes despotiques et son pendant : l’islamisme.

    Ces sociétés Zzarabo-islamiques paraissent n’avoir trouvé de ressources que dans un retour en arrière faute de pouvoir franchir le pas vers le progrès.

    Si cette crise n’a su produire que des monstruosités c’est parce que ces sociétés recyclent des vieilleries tératogènes qui ne sauraient enfanter d’un nouveau sain et viable.

    Or à ce jour je n’ai pas encore entendu parler du projet de société que compte proposer les manifestants anti-cinquième mandat. D’autant plus que les cibles ne sont pas encore clairement définies. Si certains disent basta au FLN les islamistes et les vieux partis complices sont épargnés.

    Or cette opposition qui en vérité est partie prenante de la crise squatte l’alternative et est prête comme d’habitude à toutes les compromissions pour survivre.

    Amounavi tant que l’alternative est saturée par cette opposition mais aussi par les tenants du système qui n’ont renoncé à rien mais qui au contraire se recyclent et se reconfigurent à l’occasion ,je ne vois rien d’enthousiasmant.

    J’attends donc de voir ce qui sortira de l’après 5 ème mandat. S’opposer à une aberration est un fait, proposer une solution de rechange consensuelle et se constituer en véritable force de proposition en est un tout autre.

    Pour l’heure je ne vois qu’un peuple qui casse des thermomètres est des seringues !

      Zaatar
      5 mars 2019 - 12 h 31 min

      Cher Karamazov,

      On a toujours dit et répété que le véritable changement viable c’est pour dans un siècle et demi à deux. C’est ce qui se confirme logiquement (encore) de part la démonstration par tes propos. Je ne sais pas comment réfléchis la masse, mais j’ai la nette impression que le Hyinni lyoum ouaktelni ghedoua s’y applique convenablement. On a fini par y prendre goût et l’habitude en même temps avec des saveurs différentes… en attendant le goût de l’année prochaine.

    Fellag
    5 mars 2019 - 10 h 23 min

    Certes le peuple à été àla hauteur, mais pas ses dirigeants corrumpus, pour combien de temps ce peuple reste à la hauteur et protéger le pays ‘es-que c’est concevable de continuer à la détruire la nation ou nous vivons

    DZA
    5 mars 2019 - 10 h 10 min

    À vous lire et relire, à moins que je ne sois pas bien réveillé et que quelque chose m’échappe. J’ai conclu qu’il faudrait choisir entre Bouteflika, son système et sa stabilité, ou un changement de régime qui nous mettrait sur le dos toutes les puissances de la terre.
    Choisir entre la peste et le choléra.
    Le peuple à fait son choix, n’en déplaise à Bouteflika, son système, ses thuriféraires,
    la France et autres arabes réunis.

    BASTA, BARAKAT, à dit le peuple, haut et fort .
    Les changements, les révolutions, ont un prix, nous payerons s’il le faut,
    mais pour NOS CHOIX.
    De toutes manières, nous sommes en train de payer depuis des années la gestion catastrophique du pays, comment sommes -nous arrivés à la planche à billets ? À quelle stabilité, nous portera la faillite ? Ceux dont vous agitez l’épouvantail, ont déjà les mains dans nos poches. Ouvrez les yeux.

    Anonyme
    5 mars 2019 - 9 h 51 min

    Plus vous participez au jeu mal saint du régime plus vous l’accréditez.

    Rayés Al Bahriya
    5 mars 2019 - 9 h 31 min

    Annulation de l’élection….
    Convoquer une constituante…
    Gouvernement de salut national…..
    Transition de 6 mois….
    Élection présidentielle par la constituante…
    Révision de la constitution…par la fondation de la 2e république.
    élection d’une nouvelle assemblée nationale législative…
    Nouvelle élection présidentielle…
    Élection municipale …
    Fédéralisme dans un cadre de la constitution….
    Serait une option salvatrice….
    Transparence et crédibilité…

      Anonyme
      5 mars 2019 - 11 h 18 min

      rendre le FLN á ses origines, á son propriétaire LE PEUPLE. Les charognards qui parlent au noms de ce prestigieux Parti doivent partir chez eux. Fini la récréation. Le FLN doit entrer au « panthéon » musée du moudjahed pour garder son préstige et son honneur, faute de quoi, il continuera d’étre la victime collatérale des Saidani, Ould Abbes, Bouchouareb, Belkhadem Belayat et consorts. Des éléctions législatives et locales dont les candidats doivent répondre á trois critéres: jeunes ( plus de 40 ans inéligibles), probité total, universitaires. Éléction présidentielle et nouvelle constitution qui doit comporter deux articles de loi indélébiles: égalité homme-femme, et deux mandats présidentiels, et enfin au peuple de retrousser les manches pour exercer tous les métiers afin de ne plus inviter chinois et autres nations pour le faire ( nos aieux ont construit l’Algérie et la France sauf qu’á l’époque l’ingénieur était francais). De cesser de crier tout le temps la victime. D’avoir en permanence un comportement civil et civique. C’est alors que l’Algérie sortira un tant soit peu de ce marasme.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.